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Population mondiale

Publié le 28 août 2013 par Dedu

LogoUN.jpgLes dernières estimations de l'ONU concernant l'évolution de la population mondiale ne sont pas rassurants. Actuellement de 7,2 milliards, elle devrait augmenter de près d'un milliard de personnes au cours des douze prochaines années, pour atteindre 8,1 milliards en 2025 et 9,6 milliards en 2050, selon un nouveau rapport des Nations Unies « Perspectives de la population mondiale : révision de 2012 ».

Le rapport, comme tout rapport scientifique, n'est pas prédictif : il donne une fourchette, relativement vaste puisque qu'elle monte jusqu'à 18 milliards d'être humain à la fin du siècle. Mais surtout, il détaille de nombreuses hypothèses faites pour établir les scénarios, et on peut voir combien la pression sur l'environnement, le changement climatique et de nombreux autres paramètres peuvent avoir une influence importante sur la survie de notre société.

Certains pessimistes, comme moi par moments, annoncent la fin de la société comme nous la connaissons si aucune mesure radicale n'est prise. Il ne s'agit pas de l'extinction de l'espèce, mais d'une modification totale de nos rapports à l'échelle mondiale. Certains travaux du GIEC viennent d'ailleurs illustrer cette position en soulignant qu'au rythme des décisions actuelles prises pour lutter contre le changement climatique (c'est à dire presque aucunes depuis 10 ans), la hausse des températures pourraient être supérieures aux estimations des scénarios pessimistes des premiers rapports. Ce tendanciel concernant l'évolution de la population mondiale ne fait donner de nouveaux arguments à cette vision pessimiste, en apportant des arguments supplémentaires concernant la pression sur l'environnement (milieux naturels, productions de ressources naturelles ...).
De cette vision pessimiste, certains tirent une stratégies extrémistes : la réduction de la population, ou à minima une très forte réduction de la natalité. Cette stratégie soulève de nombreuses questions d'ordre éthique, morale ...

Mais une telle réflexion avait déjà émergée au XVIIIe siècle, portée notamment par un économiste britannique Thomas Malthus. A cette époque déjà, la pression sur l'environnement (principalement en matière de production de ressources) étaient perçue comme trop forte par rapport aux capacité du monde connu à répondre aux besoins de la population. Au travers du malthusianisme, l'économiste prônait une réduction de la population ou, à tout le moins, de la natalité.
L'opposition stricte à cette thèse n'apparaît qu'au XXe siècle, notamment en France avec Alfred Sauvy qui voit dans la capacité de l'homme à innover la solution à toutes les difficultés. Cette thèse est d'ailleurs actuellement celle reprise par la majorité des gouvernements, en particulier au sein des pays développés, pour justifier la course en avant technologique.


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