Nous vous parlions déjà l’année passée de Jef Barbara lorsqu’il avait sorti une version bien personnelle du titre Pas gentille de Françoise Hardy.
Il nous revient en cette rentrée avec I know I’m late qui présente une nouvelle vague cyborg qui veut faire groover tel que Gary Numan l’aurait fait. Jef Barbara mélange des textures débonnaires de Roxy Music aux tendances glamour de Bowie, mais ajoute au mélange la touche d’une diva perspicace. Il révèle son âme ouvertement et généreusement et on y découvre un artiste captivant, provocateur et un peu moqueur. La nouvelle musique de Jef présente des caractéristiques à la fois pressantes et irrésistibles et contient des mélodies riches et hypnotiques.
« J’aimerais que mon prochain album obtienne un succès fracassant mais je sais que je ne peux pas contrôler ce genre de choses. Bien que je crois mériter le statut d’icône pop, je préfère être heureux et me concentrer sur ce qu’il y a de plus important, soit l’expression de ma vision artistique » explique Jef ironiquement.
Cet automne, Jef Barbara réémergera avec un nouvel album intitulé Soft to the Touch, « aux caractéristiques sonores plutôt qu’aurorales, avec un son plus live et moins séquencé ». C’est une évolution depuis sa première œuvre Contamination, paru en 2011, une interprétation du côté sombre de la musique dance. Ce deuxième disque contient plusieurs thèmes personnels abordés ouvertement. On y retrouvera fréquemment des sujets portant sur l’orgueil de l’artiste, les obsessions amoureuses, l’effondrement émotif, la solitude existentielle, le déclin des méthodes de communication, le charlatanisme artistique, le sentiment de bien-être, le retard chronique, plusieurs phénomènes psychologiques, le manque de confiance en soi et les fantasmes érotiques. L’album sortira le 30 septembre chez Tricatel.
L’artiste sera également en concert le 26 septembre au Elektricity Festival de Reims et le 27 septembre au Point Ephémère à Paris.
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