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Flore ou la rage de vaincre - XIII : La marque de l'Amour

Publié le 01 mai 2008 par Aurore @aurore

  ... Merci à TOI qui me liras sans défaillir...

 FLORE OU LA RAGE DE VAINCRE - XIII- :

LA MARQUE DE L'AMOUR.

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...

Vivre, être libre.Je me sentis  forte comme si qu'une nouvelle carapace se construisait et celle ci indestructible!

Endurcie de tous ces sentiments, je demandais à mon medecin de signer la feuille de soin pour reprendre mon travail à demi-temps
.
...
J'étais comme un feu follet, voulant embraser la vie, bousculer mon monde. C'est ainsi que je rendis plusieurs fois visites à mon amie Doriane ainsi qu'à son époux. Parfois même à deux heures du matin je sonnai à leur porte voulant les emmener dans la ronde des nuits ou jouer aux cartes ou tout simplement discuter. Mes longues journées je me mettais dans mon coin à l'ombre, dans mes pensées.

En réalité au fond de moi, dans ce comportement de désinvolture je voulus m'oublier. Les films du moment je les connais presque tous, je tenais avec certaine fierté un cahier dans lequel je collai des fiches cinéma, faisais un résumé du film, donnais mon avis sans oublier de nommer les acteurs.

Lequel m'avait-il le plus plu?

Film sur l'étrange ou de sens dramatique? Film d'aventure ou d'amour? Je ne sais si ma mémoire s'en souvient tellement je les visionner sans grand repos entre chaque? Je n'étais pas une cinéphile juste quelqu'un qui cherchait sans doute à se cacher de ses réalités. Vivre dans le rêve et refuser la pensée présente puisque le passé n'avait pas voulu de moi.
 
Une sorte de vagabondage dans mon âme.

Une fête chez Doriane, bien sure que je serais présente. Juste quelques mois s'étaient écoulés depuis que mon coeur avait quitté SERGE.
 
Cependant sa pensée, son visage m'obsédait. Dieu seul sait à quel point il me manquait. Je l'avais emmené avec moi rendre visite aux parents de mon défunt ami guitariste "Didier" à Champigny sous Etampes dans le département du quatre vingt onze. Ils nous avaient reçu dans la peine et les larmes aux yeux. La voiture tant aimé de mon ami était toujours là dans leur garage, recouverte d'un tissu blanc : une Volvo, une volvo rouge. Nous allâmes nous recueillir sur sa tombe. Nous dinâmes et le son de notre voix s'élevait à la louange de leur fils tant aimé, d'ailleurs ils avaient gardé sa chambre toujours intacte au bout de trois années de cette terrible catastrophe de son accident peu de temps après que j'eu "reçu" cette balle 22 long rif. Etrange, les destinées..

Serge était un personnage des plus attachant des plus curieux dotée d'une curiosité à la Connaissance distingué dans l'art martial du Viet - vo - Dao, doué pour la guitare et d'une volonté à aller de l'avant que j'aimais. Une certaine fragilité se lisait dans ses grands yeux bleus, celle d'être dans un autre monde, un monde parallèle au notre disait-il? Celui de la parapsychologie, celui qui m'apportait la peur.
Dans la chambre d'ami, nous nous sommes reposés, nous nous sommes enlacés. C'est ici qu'il  sculpta sur mon bras droit à trait d'encre fin un snoopy, dessin que je porte encore aujourd'hui.

Pour la deuxième fois j'étais tatouée, l'une par la balle bien ancrée en bas de ma tête côté gauche et l'autre par celui que j'aimais vraiment.

Bien des semaines après, je ne comprenais plus rien à la vie en elle-même. Cette jonction entre AIMER et HAIR entre le bien et le mal. Où commençait le cercle où en était son centre?

Malgré tout il me fallait oublier ces deux extrêmes.

C'est alors que je croisais durant de la soirée chez DORIANE mon futur mari, Frédéric, d'un temps très court. Je fus enceinte des notre premier amour. Je dus partir sur l'ordre de mon médecin à DAX pour me reposer. Je n'avais qu'un désir me faire avorter. Je gardais l'enfant. Lui ne souhaitait qu'une seule chose vivre amoureusement de son beau métier d'ébenisterie. A mon retour nous nous mariâmes à la date de sa naissance. J'avais repris mes pinceaux. Le succés fut encore plus en chute lorsqu'il me disait que ma peinture ne valait rien. L'enfant était là en moi, grondait des petits cris du désir de voir la vie. Pendant tout ce temps mon grand-père affectif me couvrait de ses largesses et je touchais mon salaire de la ville d'ETAMPES. Mon mari eut tôt fait de s'en rendre compte et me laissa régler entièrement toutes factures ménagéres.
 
Ma Fille vit le jour. Du haut de mes bras je l'offris à DIEU en le remerciant.

Frédéric ne s'en soucia guère et continuait de vivre sa passion. Son entreprise était au plus mal financièrement, souvent d part l'argent que j'avais je rehaussais sa situation. Un jour je lui affirmai mon désir de partir, mon vouloir de le quitter. Soudainement, il comprit que nous existions et fabriqua de ses propres main un coffre à jouet en joli pin en prenant soin de déposer à l'intérieur une belle rose rouge. Ma décision était déjà prise.

Trois cent soixante jours notre union dura.

Je pris refuge avec mon enfant pour trois nuitées dans une chambre d'hôtel.

Demain je réfléchierai oui demain.

Aurore - 2008 (... Histoire vraie)

 A suivre



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