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Alzheimer : les femmes seraient plus touchées que les hommes

Publié le 16 septembre 2013 par Rozennlefeuvre @aladom
Alzheimer : les femmes seraient plus touchées que les hommes

73% des malades d'Alzheimer sont des femmes

L'information vient du très sérieux Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) publié par le nom moins sérieux Institut de veille sanitaire : les femmes seraient deux fois plus touchées que les hommes par la maladie d'Alzheimer.

Plus de malades, mais aussi plus de personnes âgées tout simplement

Les femmes seraient donc plus touchées que les hommes par la maladie d'Alzheimer. Le constat concerne surtout les patientes âgées de plus de 80 ans qui souffrent de démences s'apparentant à Alzheimer. Selon une étude réalisée entre 2007 et 2012 à partir des données de l'Assurance maladie, le nombre de personnes souffrant de cette pathologie a augmenté de 14%. Il ne faut pas obligatoirement y voir une recrudescence de la maladie, mais plus simplement une des conséquences du vieillissement de la population

73% des malades d'Alzheimer sont des femmes

Les femmes représenteraient 73% des malades d'Alzheimer et elles sont aussi deux fois plus nombreuses à en mourir que les hommes. Certes, les femmes vivent plus longtemps que les hommes, avec une espérance de vie à la naissance de 84,9 ans contre 78,5 pour les hommes, mais cette seule donnée n'explique pas tout. 

En y regardant de plus près, c'est à partir de 55 ans que les femmes commencent à être touchées par la maladie. Avant cet âge, leur proportion chez les malades est plus restreinte que celle des hommes et passé 80 ans, la tendance s'inverse. Entre 80 et 84 ans, 6% des femmes sont atteintes de la maladie d'Alzheimer et 12% après 90 ans. Un peu moins de 6% des hommes sont dans ce cas entre 85 et 89 ans. 

La question qui se pose : pourquoi les femmes ? 

Certes les femmes vivent plus longtemps, c'est dit, mais pourquoi dans une même classe d'âge sont-elles plus nombreuses que les hommes à souffrir de cette forme démence ? Une explication mais pas de certitude : à la ménopause, nombre de femmes se voient prescrire des compléments d'hormones pour palier à la disparition des oestrogènes. Elles pourraient être responsables de la dégradation des facultés intellectuelles. 

C'est une piste de réflexion, mais les avis sur ce point sont partagés. Une exposition importante aux oestrogènes à l'âge proche de la ménopause réduirait le risque d'Alzheimer, alors qu'une exposition tardive produirait l'effet inverse.

Illustration : © Gilles LOUGASSI - Fotolia.com

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