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La recette du bonheur

Publié le 05 septembre 2013 par Marieeveboudreault

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Design de vie zen recette du bonheur

« La recherche de l’expérience dans les bras [note explicative : l’auteure parle du portage intensif des bébés dans leurs premiers mois de vie], comme les années passent et nous grandissons, prend beaucoup de formes. La perte de la condition essentielle du bien-être qui aurait dû grandir du temps passé dans les bras conduit à des recherches et des substitutions pour elle. Le bonheur cesse d’être un état normal d’être en vie, et devient un objectif. L’objectif est poursuivi par des moyens à court et à long terme. [...] La privation du portage dans les bras s’exprime peut-être le plus souvent comme un sentiment sous-jacent de malaise dans l’ici et maintenant. On se sent hors centre, comme si quelque chose manquait; il y a un vague sentiment de perte, de vouloir quelque chose qu’on ne peut pas définir. »

-Jean Liedloff, Le concept du continuum

Je ne sais pas pour vous, mais j’ai bien senti ce malaise et cette recherche de bonheur, et je les ai observés dans nos sociétés «modernes».

Quels trésors de vérité devraient-on recevoir dans sa vie, à partir du moment où l’on est au chaud dans le cocon du ventre de sa mère et à travers la vie? J’ai identifié 2 ingrédients principaux pour une recette du bonheur qui mène à une vie zen. L’amour inconditionnel (la proximité, la grâce, les relations significatives, et la paix) et le travail conscient (l’activité, la discipline, l’éthique, l’exercice, et la pleine conscience), basé sur des études sociales et mes observations, ont le potentiel d’apporter le plus de bonheur dans nos vies.

Il y a toutes sortes d’amour. L’un des types les plus importants est l’amour inconditionnel que nous recevons de notre mère et notre père, pour les plus chanceux d’entre nous. Cela nous donne un cadre de référence que nous utilisons toutes nos vies. Ce que j’ai découvert est que dans nos sociétés industrialisées, afin d’avoir l’autonomie pour travailler, nous essayons de pousser les bébés trop tôt à être autonomes. Nous n’y arrivons pas la plupart du temps, et cette attitude pose des problèmes qui se répercutent à travers la vie.

Si nous revenons à notre nature instinctive, comme c’est la norme dans les tribus indigènes, nous constatons que depuis des millénaires les bébés sont tenus dans les bras, en contact étroit jours et nuits, comme une seconde grossesse hors du ventre enveloppant des mères. Jean Liedloff, dans son célèbre livre intemporel Le concept continuum: À la recherche du bonheur perdu («Si le monde pouvait être sauvé par un livre, ce pourrait bien être le livre», a déclaré John Holt) confirme encore et encore cette théorie que les bébés qui sont traités de la façon dont notre biologie s’y attend, aimés, portés, et élevés en participant passivement aux activités quotidiennes, en étant présent au travail que leur clan fait, sont les individus les plus heureux en grandissant.

Dans une certaine mesure, nous avons presque tous manqué de cette proximité en grandissant dans nos sociétés industrialisées. Quelques corrections sont apportées aujourd’hui à la lumière de la théorie de l’attachement, et de nombreux parents portent leurs bébés, mais la plupart d’entre nous ne le font pas 24/7 comme nous le devrions, tel que démontré par les recherches de Jean Liedloff. La plupart des parents ne savent même pas l’effet crucial que le portage a sur une vie, ou partiellement, comme c’était mon cas auparavant. C’est une difficulté culturelle que nous avons raisonnée au lieu d’y aller avec notre instinct.

Je reconnais que cette proximité a été difficile à faire avec mes jumeaux. Je ne pouvais pas les porter les deux en même temps en tout temps, et j’aurais dû avoir leur lit à côté de moi; il était dans ma chambre, mais pas assez près pour que nos rythmes circadiens coïncident (une récente recherche scientifique a trouvé le bébé régule son cœur sur ses parents, mais la sagesse instinctive le savait depuis longtemps) et cela a créé quelques problèmes que je perçois encore aujourd’hui, mais nous y travaillons à y remédier avec plus de proximité. Je peux rester et travailler de la maison afin qu’ils puissent venir à moi à tout moment, ou pratiquer le co-dodo.

Le développement arrêté par le manque de portage peut être repris avec plus de contact de proximité, l’appréciation des autres, même l’appréciation de notre environnement, et la méditation. Nous devrions reprendre dans nos sociétés modernes la tangente d’avoir des relations interpersonnelles de qualité, car c’est un des plus grands facteurs de bonheur, tels que les recherches sur le bonheur et le concept du continuum le démontrent.

Mais l’amour ne fait pas le truc solo pour le bonheur dans notre réalité. Le travail conscient doit s’y joindre. Les gens les plus heureux sont aussi ceux qui font des tâches significatives d’une manière non-compétitive en plein conscience; comme travailler à devenir zen, prendre soin d’une famille, travailler à une activité aimée, ou être en charge de notre environnement de travail.

Dr. Maria Montessori, fondateur de l’école Montessori, a étudié des enfants dans leur milieu naturel il y a un siècle, et ses observations tiennent encore. Elle a découvert que le secret de l’enfance – des êtres humains – est de vouloir travailler. Les bébés sont émerveillés par le monde, ils l’observent avec soin et travaillent à en faire un sens. Les tout-petits veulent constamment apprendre sur le monde et être utiles. Les enfants d’âge préscolaire peuvent apprendre beaucoup plus que ce à quoi ils ont habituellement accès.

Et nous grandissons avec cet instinct. Si nous ne pouvons pas être de service, nous sommes statiques dans notre courbe d’apprentissage ou devenons déprimés. Nous avons besoin d’activités quotidiennes de travail équilibrées – pour certains d’entre nous de réaliser un bon équilibre entre les loisirs et le travail.

Notre biologie nous pousse à avoir de la discipline, comme des ensembles de règles, pour être équilibrés. En cela nous ressemblons beaucoup à la sphère des animaux, jusqu’à ce que nous puissions aller au-delà de cet état et devenions capables de vivre zen (un dicton dit qu’une personne qui a réalisé cet état n’a plus besoin de lois morales car elle les a naturellement intégrées). Mes chiens sont plus heureux quand ils ont des règles claires sur ce qu’il faut faire et ne pas faire, et lorsque leurs besoins de travail, d’exercice, de nourriture et d’amour sont répondus. Cesar Milan, « L’homme qui murmure aux chiens », révolutionne nos relations avec les chiens avec cette théorie.

Grandir dans un univers non-continuum fait que les enfants expriment leur crise non pour pousser nos boutons, la plupart du temps, mais pour être présentés ce qu’est le bon sens et la bonne façon de vivre dans notre réalité. Ils vont la plupart du temps continuer à pousser nos limites jusqu’à ce que nous fixions des limites éthiques fermes (c’est pourquoi les enfants qui n’ont pas de discipline n’apparaissent jamais satisfaits plus on répond à leurs désirs, même si est bien intentionné au départ et on le fait parce qu’on pense leur faire plaisir). Ne pas avoir de balises n’est pas la paix; la paix ne peut exister jusqu’à ce que nous nous respections mutuellement.

Nous devons dire aux enfants hors-continuum, et ils le demandent à leur façon, ce qui blesse de multiple façon les gens, et ce qui est conforme à vivre en paix. Mais il ne faudrait pas les mettre à part comme plusieurs ont l’habitude pour les “bannir”, nous devrions plutôt les laisser se calmer, leur expliquer que nous n’aimons pas leur comportement, mais qu’ils sont toujours aimés, pour ne pas briser nos liens d’attachement. Une communication claire dans nos sociétés devrait fonctionner de cette manière aimante mais disciplinée.

Il y a un déséquilibre dans nos sociétés modernes avec l’amour et la discipline consciente, et nous les avons tellement raisonnés que nous les avons tous mélangés. Mais le dilemme pourrait être résolu à mettre les deux ensembles pour un plus grand bonheur.

Dans nos sociétés industrialisées, nous aimons les animaux et les enfants, mais nous ne tenons pas compte de leurs besoins d’indépendance, de discipline et de travail. Dans la vie adulte, nous aimons avoir un travail intéressant, mais nous répondons maladroitement à ce besoin et celui d’amour. Et nous aimons généralement autrui jusqu’à une certaine mesure, à ce qui est confortable pour nous, mais nous devrions prendre en considération les besoins des autres aussi. Nous devrions apprendre à mieux aimer les gens et notre travail, ou apporter des changements si nos relations ou notre vocation nous blesse ou blesse les autres.

La plupart de ces problèmes pourraient être changés par la façon dont nous sommes élevés enfants, en étant portés et mis au travail passivement puis activement, en grandissant heureux avec notre clan, avec de la discipline, et de la liberté, et en trouvant notre travail juste dans le monde, celui qui soutient nos besoins de base (mais peut-être pas tous nos désirs). Nos sociétés devraient être modifiées de cette manière pour un plus grand bonheur.

Parce que ce n’est qu’au moment de l’atteinte d’un certain âge d’une manière appropriée, avec de l’amour et du travail conscient, que nous pouvons réaliser ce qu’est la réalité et être zen. Si les conditions ne sont pas remplies, nous ne pouvons pas vraiment, sauf quelques rares exceptions, aller au-delà de notre biologie et atteindre un état de grâce, ou la pleine conscience. Nous avons besoin de plus d’amour et de diligence dans ce que nous faisons.

Il y a de l’espoir si, ne pointant personne du doigt parce que c’est culturel, nous n’avons pas eu l’expérience aimante de parentalité proximale. Ce qui n’a pas été donné instinctivement peut être compris rationnellement et procuré par la méditation. Nous pouvons nous analyser attentivement, où nous devons grandir de nos désirs infantiles, sur notre besoin d’être aimé.

Nous méritons déjà l’amour, un état de grâce peut être trouvé ici (comme dans la méditation) – nous n’avons pas besoin de le rechercher partout. Nous pouvons faire la paix avec notre passé, et être aimant et heureux dans le présent avec nos êtres chers. Et chaque fois que nous le pouvons, pour ne pas répéter un continuum naturel cassé, nous devrions fournir des ressources pour l’expérience de proximité parentale pour les enfants de nos sociétés.

Nous pouvons devenir plus heureux avec ces deux principaux ingrédients, l’amour inconditionnel et la discipline consciente, pour arriver à une vie éclairée, aimante, et productive. Ce que nous pouvons faire maintenant pour progresser dans ce voyage est d’aller étreindre nos proches, corriger ce que nous avons mal fait inconsciemment du mieux que nous le pouvons, analyser nos besoins infantiles afin de se développer, partager ces connaissances, et donner un sens à nos vies avec des activités consciencieuses.

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