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Le réfrigérateur a 100 ans !

Publié le 04 octobre 2013 par électroménager Responsable

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L’homme a toujours cherché à conserver ses aliments. De multiples moyens sont à sa disposition : le sucre (confiture, fruits confits), la saumure, (morue, charcuterie), le vinaigre (cornichons, etc.), la graisse ou l’huile (confit d’oie ou de canard), la stérilisation (conserves ménagères ou industrielles), la fumaison (viande, lard, etc.), le froid (conservation du poisson ou de la viande dans les zones de très grands froids comme l’Arctique).

Le premier réfrigérateur électrique domestique date de 1913, fabriqué à Chicago, il fut baptisé le Domelre. Quant au fameux Frigidaire, il apparait en 1916. Cette marque américaine va rapidement devenir synonyme du mot réfrigérateur. Mais il faudra attendre encore la deuxième moitié du 20ème siècle pour que les réfrigérateurs s’installent définitivement dans les foyers.

Aujourd’hui, le réfrigérateur fait partie de la vie quotidienne des Français et approche un taux d’équipement de près de 100%[i]. Fidèle compagnon, il nous dispense des courses quotidiennes. Il conserve nos aliments pour notre plus grande sérénité et participe à sa manière à nos repas de tous les jours ou de fête.

S’il sait se faire oublier, profitons de son anniversaire pour le regarder d’un peu plus près.

Le réfrigérateur, une longue histoire

De 1913 aux années 50, les constructeurs vont peaufiner leur invention et démocratiser progressivement son usage avec des prix plus accessibles.

Dès les années soixante, sous l’impulsion du progrès technologique, les fabricants de réfrigérateurs améliorent l’isolation de leurs appareils. Ce faisant, ils vont s’appliquer à réduire la consommation énergétique, le réfrigérateur étant alors particulièrement consommateur d’électricité, seul appareil ménager électrique fonctionnant 24 h/ 24 !

En 1969, le réfrigérateur 3 étoiles et son compartiment à -18°C voit le jour sous l’impulsion du développement de la consommation de produits surgelés. En 1971, il gagne encore une étoile : le réfrigérateur 4 étoiles dispose à cette date d’un compartiment de congélation qui permet de descendre à -32°C et autorise l’autocongélation.

À partir des années 70, le frigo se spécialise et s’accessoirise notamment avec l’ajout de lumière, de nouveaux espaces de rangement et la résolution du problème des gaz toxiques.

La chasse au gaspi commence dès les années 80

La base de nos appareils actuels est atteinte dans les années 80 avec l’arrivée des modèles combinés : réfrigérateur et congélateur. A cette époque, l’Europe doit se relever de deux chocs pétroliers successifs ; le mot d’ordre est alors la  » chasse au gaspi « , et pour la première fois la consommation d’énergie dans l’habitat domestique est regardée à la loupe. Le réfrigérateur représente alors plus de 30% de la consommation d’électricité d’un ménage et une part significative de sa facture (hors chauffage). Pour cette raison, il va être la première cible de la réglementation européenne.

1995, l’apparition de l’étiquette énergie
Si les étiquettes informatives relatives aux appareils ménagers sont apparus dès 1974, c’est en 1995 qu’entre en vigueur en France la première directive sur l’affichage de la consommation d’énergie des réfrigérateurs, destinée à permettre la comparaison entre les produits dans le respect de l’environnement. Désormais, les appareils sont étiquetés et classés dans les lieux de vente à l’aide d’une étiquette échelonnée du gradient le plus économe (A) au plus énergivore (G).

Va s’ensuivre une course à l’innovation et à la performance, la réglementation agissant comme un catalyseur des efforts des fabricants pour développer des produits plus économes.

Le critère de consommation énergétique devient un critère distinctif. Les réfrigérateurs vont ainsi améliorer leur consommation énergétique d’un tiers entre 1996 et 2000. Le marché glisse alors progressivement vers des appareils très performants, tout en conservant de mieux en mieux les aliments.

De nouveaux caps franchis vers des produits super-économes
En 2004, un nouveau pas est franchi avec l’arrivée de catégories supérieures A+ et A++, qui s’appliquent sur les appareils les plus économes, représentant encore un gain de près de 40% par rapport à l’actuelle catégorie A. Techniquement, il correspond à un effort de recherche-développement considérable des fabricants pour « grapiller » encore des KW.

Depuis juillet 2012, l’exigence environnementale s’est encore renforcée et seuls les appareils les plus performants et les moins énergivores de classe A+, A++ et A+++ sont autorisés à être mis en marché. C’est un peu paradoxal, mais aujourd’hui, la classe A+ désigne les appareils les moins performants !

Et si l’on parlait finances ?

L’achat d’un  réfrigérateur est de plus en plus accessible. En 1970 son acquisition représentait environ 300 heures de travail. En 2013, c’est cinq fois moins longtemps. En effet 61 heures suffisent ![ii]

De quoi porter un nouveau regard sur votre réfrigérateur !



[i] Etude TNS SOFRES 2012 : taux d’équipement 99.2%

[ii] Source INSEE 1970 – 165 euros – 306 heures de smic / 2013 – 61 heures – prix moyen source GfK


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