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Les ravages de l’alcool | Metropolitaine

Publié le 08 octobre 2013 par Mouze
Les ravages de l’alcool | Metropolitaine:
 Par anibalhardy4884
Si trop de personnes considèrent encore la consommation abusive d’alcool comme inoffensive, de nombreuses personnalités sont victimes de l’alcoolisme. De John Galliano à Amy Winehouse, en passant par Robert Eringer, retour sur trois victimes de l’alcool.
Les ravages de l’alcool | Metropolitaine
Galliano : une carrière brisée
John Galliano était l’un des couturiers les plus en vue de la planète : son style unique a révolutionné la mode. Ses tenues de haute couture, prisées par le monde entier, étaient et restent autant d’œuvres d’art.
Voilà un exemple d’une carrière de génie brisée par l’alcool. La solitude et une vie sentimentale désordonnée ont conduit peu à peu Galliano à la dépression. La vie nocturne qui va de pair avec son métier l’aura fait sombrer dans l’alcool.
Devenu alcoolique, il s’aigrit peu à peu, perd son talent, et ses frasques, lorsqu’il est ivre, détruisent sa réputation. Ses propos antisémites filmés à une terrasse d’un café est le coup de grâce qui mettra fin à sa carrière. Depuis, une rumeur sur un éventuel retour court toujours, mais reste incertaine.
L’homme est d’ailleurs revenu sur son alcoolisme dans un entretien pour Vanity Fair :
«Au début, l’alcool était comme une béquille quand j’étais à l’extérieur de la maison Dior. Ensuite, je l’utilisais de façon intensive au lendemain des collections. Je prenais quelques jours pour m’en remettre, comme tout le monde. Mais avec plus de collections à faire, l’accident s’est produit plus souvent. Ensuite j’en étais un esclave. Puis il y a eu les pilules parce que je n’arrivais pas à dormir. Ensuite, d’autres pilules parce que je ne pouvais pas m’arrêter de trembler. J’avais aussi ces énormes bouteilles d’alcool que les gens m’envoyaient. Vers la fin, c’était la seule chose que je pouvais tenir dans mes mains. Vodka, ou vodka tonic. Le vin, j’avais la conviction qu’il m’aidait à dormir. Faux. Je devais arrêter les voix. J’avais toutes ces voix dans ma tête, qui me posaient beaucoup de questions, mais j’étais incapable d’admettre une seule seconde que j’étais un alcoolique. Je pensais que je pouvais contrôler.»
Amy Winehouse : une mort tragique
Tout le monde connait la tragique histoire d’Amy Winehouse. Cette chanteuse et compositrice de génie, devenue une icône mondiale en quelques années, est morte l’année de ses 27 ans, comme Kurt Cobain, Jim Morrison, ou Janis Joplin.
Cette Anglaise à la voix unique est rapidement tombée dans l’alcoolisme, puis dans la drogue. On se souvient de sa relation tumultueuse avec Blake Fielder-Civil, alcoolique et drogué, qui l’aura enfoncée un peu plus dans ses démons.
Pourtant, ce n’est pas la drogue mais bien l’alcool qui a tué Amy Winehouse.
Selon l’enquête de la police britannique, la mort accidentelle de la jeune femme est bien due à un abus d’alcool. Les médecins légistes sont ainsi trouvé 4,16 mg d’alcool par litre de sang au cours de l’autopsie.
Rober Eringer : le mythomane pathétique
Contrairement aux deux autres exemples, Robert Eringer est loin d’être un génie. C’est d’ailleurs à cause de ses complexes qu’il s’est probablement tourné vers l’alcool. En effet, Eringer a souvent été amené à côtoyer des gens brillants ayant réussi leur carrière professionnelle. De son côté, alors qu’il rêvait d’être journaliste il s’est retrouvé pigiste pour un tabloïd anglais. Il s’est alors mis à boire et à mentir, ce qui a marché un certain temps, puisqu’il a réussi à décrocher un travail de consultant pour la Principauté monégasque.
Mais à trop boire, l’homme s’est mis à se comporter n’importe comment. Si bien qu’il s’est fait renvoyer par le Prince Albert lui-même.
Depuis, Eringer se noie dans le whisky, la bière, le gin et la haine des puissants. Réfugié à Santa Barbara, il a ouvert un bar et mis en ligne un blog dans lequel il invente des pseudos scoops (l’alcool l’aidant à inventer des histoires improbables). Condamné plus de trente fois pour ses déclarations diffamatoires par la justice française, il crie au complot et prétend user de sa liberté d’expression.
La Constitution américaine et le whisky sont désormais ses ultimes remparts.
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