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Danse noire de Nancy Huston

Par Shoparoundtheco @shoparoundthecorner

Bonjour tout le monde !

Comment allez-vous ? Je profite d’être en week-end (oui déjà, mais je vous rassure c’est très rare !) pour terminer ma lecture en cours et en commencer une nouvelle. Je lisais depuis quelques temps (trop longs il me semble mais enfin..) le dernier livre de Nancy Huston, sorti pour la rentrée littéraire 2013 chez Actes Sud, Danse noire.

J’avais de suite accroché au résumé de l’éditeur, et je n’ai pas été déçue le moins du monde !

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Deux hommes amoureux se retrouvent une dernière fois pour travailler ensemble autour d’un projet de film sur la vie et la famille de l’un d’entre eux, Milo, qui tout au long du livre est allongé dans son lit d’hôpital, en fin de vie.

On voyage dans le temps et l’espace à travers ce récit, car trois histoires sont racontées en parallèle. Celle du grand-père de Milo, Neil Noirlac, jeune irlandais exilé au Canada français à cause de la rébellion de son pays; celle d’Awinita, la mère de Milo, une jeune indienne prostituée dans les années 50 à Montréal; et enfin Milo, qui a réussi à vivre pleinement malgré son passé et son histoire tumultueuse.

Tout cela est bercé par le rythme lancinant de la capoeira, danse à laquelle Milo a voué sa vie. Entre chaque chapitre, on trouve des expressions utilisées autour de ce mouvement brésilien, avec leurs explications.

Deux langues, voire même peut être trois, sont mélangées dans le texte. Il y a le français bien sur, mais aussi l’anglais et le « québécois » si je puis dire, puisqu’une partie de la famille de Milo a vécu en Mauricie. Ces changements se font vraiment naturellement et ne gène en rien la lecture. Au contraire, cela m’a permis de me rendre compte que je comprenais à peu près tous les dialogues en anglais, même si ils sont tous traduits, je n’ai eu à vérifier qu’une seule phrase sur les 348 pages.

J’ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture qui m’a emmené outre-Atlantique, à un moment où je songe à partir m’y installer. J’ai pris cela comme un signe ! Les personnages, Neil, Awinita et Milo mais aussi tous ceux qui les entourent sont vraiment charismatiques, ils sont attachants, parfois agaçants, en tout cas, ils ne laissent pas de marbre et l’on ressent le besoin de les suivre encore et encore au fil du récit.

Je ne regrette pas d’avoir mis tout ce temps à le lire, car finalement, je crois que je ne voulais pas arriver au bout. Je ne voulais pas que ça se termine, j’aurais voulu connaître encore quelques secrets de famille, quelques personnages importants ou pas dans la vie de Milo, savoir comment Eugénio son filleul, a vécu, savoir si Awinita a été heureuse en fin de compte etc. Bref, vous l’aurais compris, j’aurais dit oui à 300 autres pages ! Et vous, ce livre vous a-t-il fait le même effet, comment l’avez-vous ressenti ?


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