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La Berlinische Galerie et le musée juif de Berlin

Publié le 24 octobre 2013 par Leblogdelise

J’ai commencé ma journée par la visite de l’exposition Wien Berlin: Kunst zweier Metropolen. Von Schiele bis Grosz (Vienne Berlin : deux métropoles artistiques. De Schiele à Grosz) dont c’était le premier jour à la Berlinische Galerie.

L’entrée de la Berlinische Galerie est incluse dans le Museum Pass ; le billet (normalement à 10 €) permet tout autant d’accéder aux expositions temporaires que permanentes. Il existe une application iOS, que je viens de découvrir en écrivant cet article !

Avant d’accéder à l’exposition Berlin Vienne, on traverse une salle consacrée à Franz Ackermann

L’exposition Wien Berlin: Kunst zweier Metropolen. Von Schiele bis Grosz

L’exposition Vienne Berlin présente les oeuvres des artistes du premier tiers du 20ème siècle. Elle met en avant les ressemblances et les différences de points de vue entre les artistes allemands et autrichiens, de la même façon que sont représentés ces mêmes similitudes et différences entre les sociétés allemande et autrichienne.

La Sécession à Vienne date de 1897 et à Berlin de 1898, avec des artistes tel que Max Liebermann à Berlin, qui se séparèrent des impressionnistes et réalistes français. Au contraire, la Sécession viennoise, avec des artistes comme Gustav Klimt ou Koloman Moser, essayèrent de réunir la peinture, la sculpture, l’architecture, la mode et l’artisanat, dans ce qui s’appela le Still Kunst (l’art tranquille).

Sont exposées également des photos d’époque, témoignant de la misère, de la famine du prolétariat viennois.

La représentation des Berlinois et des Viennois est très différente pendant et après la première guerre mondiale. Les premiers peignent de façon très colorée, alors que les seconds utilisent la symbolique chrétienne, pendant les conflits sociaux et les événements révolutionnaires après 1918. Les eaux-fortes d’Otto Dix représentant les soldats et les horreurs de la première guerre mondiale sont saisissantes.

Une des dernières salles expose des oeuvres mettant en parallèle les dadaïstes berlinois et les cinétiques viennois. Mes connaissances dans ce domaine sont très limitées ! mais les peintures cinétiques me parlent plus que celles du mouvement dadaïste !

Les salles d’exposition permanente à la Berlinische Galerie

Après avoir vu cette exposition, je suis montée à l’étage où se trouvent les collections permanentes : L’art à Berlin, de 1945 à aujourd’hui.

La Berlinische Galerie rassemble à Berlin différents objets d’art depuis 1870. Actuellement, elle met l’accent sur les collections dans les domaines de la peinture, du dessin, de la photographie et de l’architecture, depuis la fin de la seconde guerre mondiale jusqu’à aujourd’hui.

En 1945, à la fin de la guerre, Berlin était en ruines et en cendres. Durant le nazisme, les artistes ont subi les conséquences de la situation comme le reste de la population. Lentement, ils réagirent et représentèrent la réalité dans le Berlin d’après guerre, chacun avec sa sensibilité. Une des dernières salles est consacrée aux victimes de la seconde guerre mondiale, jeunes allemands et juifs.

Quelques oeuvres des collections permanentes :

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Ce que j’apprécie dans les musées berlinois, contrairement aux musées parisiens, c’est le fait que la plupart des visiteurs vous contournent lorsque vous êtes en train de regarder une oeuvre ! Le personnel des musées est également très accueillant et conseillent chaleureusement en répondant à toute question.

Entre la Berlinische Galerie et le musée juif

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Le musée juif et l’exposition Un temps pour chaque chose

J’étais allée au Jüdisches Museum, il y deux ans. Je ne suis donc pas retournée dans les salles d’exposition permanente, je n’ai vu que l’exposition Rituels contre l’oubli, Un temps pour chaque chose.

A l’entrée de l’exposition, un panneau reprenant un des livres de l’Ecclésiaste, explique qu’il existe un temps pour tout, pour chaque chose de la vie ; ces mots me mettent mal à l’aise, cette citation se terminant en effet par l’idée qu’il y a « un temps pour la guerre, et un temps pour la paix », comme si la guerre était une chose naturelle au même titre que la naissance, la mort, les larmes, le rire…

Des photos sur un mur entier de l’exposition rappelle les violences sexuelles subies par les femmes dans les camps de concentration. Ces photos sont accompagnées de textes, qui seuls éclairent le ressenti de ces femmes, les photos étant floues et peu explicites.

Au centre de l’exposition sont présentés divers objets utilisés dans les rites de la religion juive.

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J’ai pris un en-cas dans le café du musée. Contrairement aux autres lieux où je me suis restaurée, celui-ci est assez cher, et les plats ne sont pas particulièrement savoureux !

Dans les rues de Berlin

J’ai terminé la journée par une balade dans les rues de Berlin. Les espaces verts sont nombreux dans cette ville ; les parcs sont parés de belles couleurs d’automne.

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Ecrit par Lise - Site


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