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Touch

Publié le 28 octobre 2013 par Cinephileamateur
Touch Crée par : Tim Kring.
Avec : Kiefer Sutherland, David Mazouz, Maria Bello, Saxon Sharbino, Lukas Haas, Saïd Taghmaoui, Greg Ellis, Frances Fisher, Bodhi Elfman, Adam Campbell, Leland Orser, Dileep Rao, D.B. Sweeney, Mykelti Williamson, John Boyd...
Genre : Drame.
Origine : États-Unis.
Durée : Épisode de 42 minutes.
Saisons : 2 (série terminée).
Synopsis : Martin Bohm, père célibataire veuf, est hanté par son incapacité à communiquer avec son fils de 11 ans, très perturbé depuis la mort de sa mère. Mais tout change le jour où il découvre que celui-ci est un petit génie, qui voit ce que personne d'autre ne remarque et qui est capable de connecter entre eux deux événements qui semblent ne rien avoir en commun à la base...
"The world is connected. But only is son sees how." (tagline)
3.5
Touch
Ça faisais longtemps que je n'avais pas écrit un petit avis sur une série. Faut dire que ceux que je regarde actuellement, j'en ai déjà parlé et regardant peu la télévision, je n'ai pas trop l'occasion de découvrir des nouveautés mais une série avec Kiefer "Jack Bauer" Sutherland, j'avoue qu'il y avait de quoi m'intéresser. Du coup, c'est tout naturellement que je me suis mis à suivre "Touch", une série que je savais déjà programmé à être terminé au bout de deux saisons faute d'audience aux États-Unis.
J'avais peur que le final soit trop ouvert et me frustre façon "Tru calling" mais j'ai quand même voulu tester l'expérience et je ne le regrette pas. Le scénario de cette série crée par Tim Kring est certes maladroit surtout dans ses premiers épisodes assez répétitif où on à du mal à tisser un fil rouge mais par la suite, vers la fin de la saison 1, ça s'emballe vraiment bien je trouve et commence à devenir réellement captivant. Avant cela, je reconnais qu'à part un père qui ne cesse de s’apitoyer sur son sort (comme si on à voulu casser l'image de Jack Bauer de la série "24 heures chrono") et une succession d'épisode dont la trame reste identique à chaque fois avec Jake qui finit par guider le destin de personnages qui ne se connaissent pas, on à pas grand chose à se mettre sous la dent.
Pourtant, j'arrivais quand même à bien rester accrocher me disant que ça finirait par décoller et c'est ce qui s'est passé avec l'arrivée d'Amélia. A partir de ce moment là, la trame qu'on n'avait de cesse de nous répéter s'est estompé peu à peu pour partir dans un thriller sous fond de religion que je n'ai pas trouvé inintéressant. Bon après, il n'y à pas de quoi s'extasier non plus, on comprends vite le déroulement de tout ceci malgré la volonté des scénaristes de vouloir rendre complexe leur sujet notamment avec leur histoire de séquence de Dieu mais j'ai été par la suite nettement plus pris par la série.
Ce que je craignais n'as pas eu lieu d'ailleurs car même si la fin reste ouverte (on sens la volonté de vouloir partir sur une saison 3 même si elle ne se fera pas), on à quand même le droit à une vraie fin. Je suis donc sorti de cette série pas tout à fait frustré même si avec le recul, je veux bien lui accorder de multiples maladresses. Quoiqu'il en soit, les différentes intrigues m'ont plu par la suite et chaque semaine je prenais beaucoup de plaisir à découvrir les nouveaux épisodes avec leur lots de rebondissements (ou pas) et je me suis mis à m’attachai à certains personnages.
Et puisque je parle de mon attachement envers les personnages, je dois reconnaitre aussi que les acteurs y sont pour beaucoup à commencer par Kiefer Sutherland qui à toujours su garder mon capital sympathie même lorsque le rôle de Martin Bohm semblait trop petit pour lui (effet pervers de "24 heures chrono", quand il à un flingue ou se montre violent, on continue d'espérer un retour de Jack Bauer). Charismatique, il porte bien cette série sur ses épaules et même si parfois certaines de ses mimiques ne collaient pas vraiment avec le sujet où semblaient un peu trop exagéré et bien j'ai eu la volonté de vouloir y croire malgré tout.
A ses côtés, David Mazouz en Jack Bohm m'as moins convaincu. Le jeune acteur n'est pas mauvais mais il m'a paru un peu trop léger. Sa légèreté apporte beaucoup à son personnage mais à côté, je trouve quand même qu'il manquait un peu de consistance surtout que ses différentes aventures sont principalement centré sur lui et les indications de son personnage. Le fait de lui donner un rôle muet est aussi une très bonne idée, bien exploité même si je pense qu'on aurait pu aller un peu plus loin avec ce personnage qui ne communique que par chiffres au point que ça devient exaspérant surtout quand on sait qu'il nous comprends et qu'il à la possibilité de s'exprimer même par écrit (mais bon après il n'y à plus de série...).
J'ai un peu plus apprécié Saxon Sharbino dans le rôle d'Amélia. Pourtant au début ce n'était pas gagné, j'étais pas convaincu mais petit à petit, je me suis fait à son personnage, à son interprétation et j'ai fini par m'y attaché. L'envol de la série dans la saison 2 y est sans doute pour beaucoup aussi car on s'attarde plus sur son personnage et son lien avec Jake tandis qu'elle à une importance complémentaire ne se contentant pas de juste nous dire ses visions et de rester stoïque ou épileptique. Après, elle manque aussi un peu d'ampleur mais plus la série avançait et moins ça me dérangeait.
Mais la vraie bonne surprise pour moi, ce fut l'apparition dans la série de Maria Bello qui est une actrice que j'affectionne beaucoup. Dès ses premières apparitions dans la peau de Lucy Robbins, j'ai été pris par son personnage et l'interprétation de la comédienne toujours aussi charmante mais surtout convaincante. Son arrivée dans la série est une vraie bonne idée qui est bien exploité, un peu trop d'ailleurs car on regrette ensuite quand on ne la voit plus à l'écran son capital sympathie étant de son côté tout de suite ressenti à mes yeux.
Concernant le reste de la distribution, je trouve que les différents comédiens font un bon boulot. Même Saïd Taghmaoui en Guillermo Ortiz, bien que bourré de clichés, m'a bien plu. Je pense qu'on aurait pu le rendre encore plus terrifiant dans sa quête en le rendant moins fanatique par exemple mais j'ai bien aimé son rôle qui apporte un point de vue que j'ai aimé et qui encore une fois m'a fait penser à la série "Tru calling" et le personnage qu'incarnait Jason Priestley face à Eliza Dushku. Lukas Haas en Calvin Norburg est lui aussi plaisant à suivre dans sa vision des choses. En plus de bien marquer de sa présence l'écran, il à un petit côté touchant avec son rôle complexe qui fait que même lorsqu'il n'est pas du bon côté de la ligne, on arrive pas vraiment à lui en vouloir (à l'inverse de son comparse du début Adam Campbell en Tony Rigby qui lui est tout de suite détestable).
Bodhi Elfman en Avram Hadar est lui aussi un personnage que j'ai bien aimé me laissant à penser que ce qui est étrange, c'est que j'ai eu plus d'affection pour les personnages secondaires. Ce compagnon qui va aider Martin et Jake m'a en tout cas beaucoup amusé de part sa gestuelle, ses remarques et sa philosophie sur les 36. J'aime bien la façon dont est traité son personnage (même si là encore on n'évite pas certains clichés) à l'inverse de Frances Fisher, trop prévisible en Nicole Farington. Parmi le reste du casting, on peut aussi compter la présence de Greg Ellis en Trevor Wilcox que j'ai bien aimé ainsi que d'autres acteurs renommée qui contribue à la réussite de ce récit.
Du côté des réalisations des différents épisodes, c'est plutôt bien ficelé. Au début c'est pas totalement parfait justement parce que la trame est toujours la même et qu'on finit par vite voir les gros fils des épisodes et où ils veulent nous emmener mais ça reste quand même très agréable et plaisant à suivre. Académique dans sa structure, si le début de la saison 1 manque un peu de consistance, j'ai trouvé qu'il y avait un peu plus de panache par la suite, le rythme de la série s'accélérant et le montage devenant aussi beaucoup plus dynamique.
Même si il n'y à rien d'exceptionnel, j'ai bien aimé aussi les différents décors ainsi que la photographie avec ses couleurs chaudes classiques qui nous font bien ressentir le fait qu'on se trouve à Los Angeles et qui tranche un peu avec les couleurs un peu plus froides du début lorsque l'action se situe à New-York. La bande originale de la série est elle aussi bien efficace même si elle ne prends pas non plus beaucoup de risques en utilisant souvent son thème phare qui lui colle bien à la peau tout comme son générique classique mais qui nous met vite dans le bain de la série.
Pour résumer, "Touch" n'est pas une série extraordinaire qui va nous renverser de notre siège. Cependant, je regrette quand même qu'elle se soit fini car tout comme "Tru calling" que j'aimais beaucoup, elle se révèle vraiment à partir de la fin de la saison 1 pour aller dans une autre direction que j'aime bien. Fort heureusement, celle ci nous propose quand même une fin potable qui ne nous laisse pas trop sur notre faim même si on sens de la part des créateurs la volonté d'aller plus loin ce qui est dommage. Sans doute un peu trop légère, c'est en tout cas le genre de série que j'aime bien suivre quand je suis devant ma télévision car elle me permet de me divertir sans me prendre la tête. Pas mémorable, elle n'en reste pas moins efficace pour moi et m'a en plus permis de revoir certains acteurs que j'affectionne. Sans aller jusqu'à m'acheter les dvds, c'est en tout cas une série que je pourrais revoir lorsqu'elle repassera à la télévision, si elle repasse un jour bien sûr...
Touch
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