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Thor II: The dark world

Publié le 02 novembre 2013 par Bigreblog

Hello there my dearies.

Lightning has struck. I repeat: lightning has struck.

Et c’est sur ce pun malencontreusement assumé venant tout droit de Harry Potter que débute cette review nonchalante de Thor II.

Nonchalante pourquoi, me demanderez-vous. Facile. Oui, bien sûr, il est vachement meilleur que son prédécesseur (mais on n’aurait pas su faire pire, aussi). Oui, il y a là l’un des meilleurs recast de l’histoire du cinéma.

Mais non, désolée, ça ne casse toujours pas trois pattes à un canard.

Bien, le pitch de ce second opus est le suivant: Jane Foster, toujours à la recherche de son amant interstellaire, enquête sur une mystérieuse formation dans le centre de Londres lorsqu’elle est happée dans un autre monde et absorbe sans le savoir la matière noire la plus dangereuse de l’Univers. Ce faisant, elle réveille de même les terribles Elfes Noirs, créatures mythiques que le père d’Odin, Bor, était sensé avoir exterminés.

Lorsque Malekith, le chef des Elfes Noirs, attaque Asgard pour retrouver son bien, Thor doit se rendre à l’évidence: il a besoin des talents de son frère pour le vaincre. Mais voilà, Loki a été condamné à la prison à vie…

Voilà. Un pitch donc ma foi pas mal, des bandes-annonces qui donnaient envie, tout ça… Sans oublier que Monsieur le Réal était ici un bon vieux de la vieille, j’ai nommé Sir Alan Taylor, réalisateur de la plupart des épisodes de notre adorée Game of Thrones.

Bion. Commençons donc les hostilités.

Premièrement, l’idylle entre Thor et Jane est toujours autant en carton. Genre il revient après deux ans d’absence et se mange deux baffes, c’est tout. Dix minutes plus tard, il est déjà pardonné. Lame, excusez-moi du peu.

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Deuxièmement, une partie du casting est toujours définitivement en service minimum. Anthony Hopkins le premier. Cet homme est tellement capable de plus que…j’ai un gout d’inachevé. Et ne parlons même pas (encore) de Christopher Eccleston.

loki approves

Troisièmement, le scénar est faible à plusieurs endroits du film, de sorte que, si deux secondes avant on est pris dans le bidule, PAF mange-toi un moment incohérent dans la gueule…

Mais soyons honnêtes avec nous-mêmes, il n’y a pas que du mauvais. Épinglons donc le bon.

L’humour d’abord. Rafraichissant et bien meilleur que dans le premier opus où là, il était plutôt lourdingue. Ici, chaque personnage y va de sa petit boutade bienvenue. Ce qui fait que non, Lokinet d’amour est loin d’être le seul perso à être drôle. Pour une fois.

Les effets spéciaux ensuite. Autant ils étaient dégueu dans le premier, autant ici, ils sont vraiment pas mal. L’appel à la firme Lucasfilms n’y serait pas, à mon sens, étranger… Et Seigneur, merci d’avoir interdit l’usage de la caméra à 45°!!!

L’autre bonne surprise, et je vais m’y attarder, c’est le casting. (Oui, vous avez bien lu, cessez donc)

Chris Hemsworth, je l’avoue de bon coeur (cette fois-ci), a bien évolué dans son jeu d’acteur. Ca, à mon avis, c’est l’effet Rush. Bref, Thor est moins tête-à-claques et plus crédible, ce qui n’est pas plus mal.

Je ne vais pas m’attarder sur le fait que Tom Hiddleston a encore fait faire des looping à mes ovaires, c’est inutile, je pense, tout le monde sait que j’en suis folle, et ici, il n’est pas en reste…looooooooin de là.

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Les Trois Guerriers et leur Sif sont eux aussi de la partie. Sif, tiens, a été autorisée à avoir plus de scènes avec plus de contenu. Hogun sourit (massive changement). Et Volstagg…bah…lui, ça change pas. Et laissez-moi râler du fait que quand on se paie Ray Stevenson, on l’utilise à bon escient, merci.

Mais la bonne surprise de ce côté-là fut le recasting de Fandral. Si, vous savez, avant, cet imbécile blondinet avait la tête insupportable et la voix de Prince « I will find you » Charming. Alléluia, mon voeu a été exhaussé.

Et quel voeu, mes aïeux.

Fandral est donc désormais interprété par Zachary Levi, si si, vous connaissez. Chuck, la série, tout ça. Alors, bien blond, la barbichette choupi et tout, moi, j’approuve…et ma salive aussi. Surtout que, malgré lui ou peut-être pas, ce Fandral a quand même des airs de Flynn Rider. Quand on sait qu’il faisait sa voix en VO, on trouve la coïncidence…bizarre.

Darling, I'm still here...

Darling, I’m still here…

Bref.

Dans le reste du casting, évidemment, impossible de passer à côté de Stellan Skarsgard, cet espèce d’imbécile congénital, et vous saurez assez vite pourquoi, et de Kat Dennings, toujours aussi jouïssive en Darcy.

Et Idris Elba. Heimdall est juste, en quelques secondes à peine, devenu l’un de mes personnages préférés. Comme ça, clac.

Et voilà, il n’y en a plus qu’un à citer.

Malekith le Maudit.

On pourrait en faire une pub.

Christopher « Dumbo » Eccleston. Mon Nine préféré de toute la Whosphère. Capable de jouer des méchants bien plus machiavéliques que ça, et qui ici, ben…fait son minimum syndical.

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Je suis fort fort fort vénère.

J'ai même pas envie de vous parler du fait que les Elfes Noirs ressemblent à des Cybermen...

J’ai même pas envie de vous parler du fait que les Elfes Noirs ressemblent à des Cybermen…

Reste à vous annoncer que The dark world est aussi le haut lieu de l’un des meilleurs caméos de l’histoire, Tanja confirme…  Croyez-moi, les zygomatiques en prennent un coup…

Note: 6,75/10 (scénario: 7/10 (faut pas exagérer non plus)jeu: 6/10 (bonjour les acteurs castés pour faire genre)BO: 6/10 (sans gout aucun)suite: 8/10 (quand même))

Oh oui, merci, cinéma de ma région, de passer la toute nouvelle bande annonce de X-Men Days of future past. Ça fait baver…

;)



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