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Thor – Le Monde des ténèbres, d’Alan Taylor

Par Nonopool @RienAGlander

Enfin, on entre dans la phase 2 de l’Univers Cinématographique Marvel. Après un Iron Man 3 sous forme de préliminaire, nous voici désormais dans le feu de l’action. On pouvait craindre le pire de la suite des aventures de Thor (Chris Hemsworth) tellement la production du long-métrage fût chaotique, mais le résultat est plutôt convainquant. Il n’y a pas à dire, bon sang, que le monde d’Asgard est beau à voir sur grand écran!!! Visuellement, on en prend plein les mirettes! Le curseur à, cette fois-ci, été poussé au maximum pour rendre la cité des dieux nordiques à la fois réaliste et fantastique! Prendre le réalisateur de plusieurs épisodes de Game of Thrones (Alan Taylor) n’aura finalement pas été une si mauvaise idée…

© The Walt Disney Company France

© The Walt Disney Company France

Et il faut dire que pour ce nouvel opus, Thor (et son fidèle compagnon Miomio, à savoir son marteau Mjöllnir) va devoir visiter les neufs mondes (pour les cancres : Asgard, Ljösafheim, Niflheim, Muspellheim, Jötunheim, Vanaheim, Svartalfheim, Helheim et Midgard) afin de contrer les plans de Malekith (Christopher Eccleston) l’elfe noir. Ce dernier cherchant tant bien que mal à récupérer l’Ether (c’est rouge et ça tâche, c’est du rouge qui tâche… amis de la piquette… hum désolé) qui , entre ses mains, pourraient tout simplement le conduire à dominer la galaxie. Le grand blond avec une cape rouge sera aidé dans sa quête du bien-être cosmique par son demi-frère légèrement dérangé, j’ai nommé Loki (Tom Hiddleston). Après avoir voulu dominer New-York (bon okay, il voulait la Terre entière mais pour des soucis de budget, Avengers ne devait se dérouler qu’à New-York, et puis ça coûte cher un figurant Chitauris!!!), le voici en pleine rédemption fraternelle… enfin… peut-être (mais chut!). Il pourra aussi compter sur sa terrienne d’amour, Jane Foster (Natalie Portman), qui aura eu la brillante idée de se contaminer à l’Ether (n’y voyait surtout pas un trip junkie de sa part) et d’y trouver un prétexte pour visiter Asgard (coquine va!).

© The Walt Disney Company France

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Venons en aux acteurs… Chris Hemsworth EST Thor. Moins gamin, plus adulte, l’acteur suit les pas du personnage qu’il interprète. Natalie Portman de son côté est moins dans le rôle de la potiche transie d’amour, elle a même quelques moments savoureux à l’écran! Du côté asgardien, j’aurais apprécié que le personnage de Sif (Jaimie Alexander) ait plus de séquence héroïque (croisons les doigts pour un spin-off centré sur son personnage) mais si on devait faire les comptes, elle s’en tire mieux que Volstagg (Ray Stevenson), Hogun (Tadanobu Asano) et Fandral (Zachary Levi) réunis. Heimdall a lui enfin le droit de retirer son casque, et c’est Idriss Elba qui doit être content (que j’adore cet acteur, incroyable dans la série Luther). Et il est impossible d’oublier Anthony Hopkins et Renée Russo, toujours aussi parfait dans les rôles de Papa Thor (Odin) et Maman Thor (Freyja). Sur Terre, Selvig (Stellan Skarsgard) nous la joue "Mon curé chez les nudistes", pendant que Darcy (Kat Dennings) se paye un assistant (dans tous les sens du terme). Chez les méchants, contrairement à une bonne partie de la critique plutôt négative à son encontre, je suis plutôt content du traitement effectué sur le personnage de Malekith. Il est méchant, il n’est pas content, il le montre. En gros, il fait son boulot! Mais il y a un personnage (et son interprète) qui éclipse l’ensemble du casting. Loki est plus bad-ass que jamais!!! Tom Hiddleston déploie une classe folle et vole la vedette à Chris Hemsworth! On comprend pourquoi la communauté de fans du Dieu malin est beaucoup plus importante que celle du paratonnerre super-héroïque…

© The Walt Disney Company France

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Pour faire bref, j’ai adoré cette suite, qui en appellera une autre (je ne parle pas d’Avengers – Age of Ultron mais bel et bien d’un Thor 3… avec pourquoi pas… le Ragnarok!!!). Oh! et surtout ne quittez pas (comme d’habitude) la salle pendant le générique de fin car il y aura non pas une, mais deux scènes supplémentaires. L’une au milieu du générique, la seconde à la toute fin!


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