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Critiques Séries : Full Circle. Saison 1. BILAN.

Publié le 19 novembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Full CIrcle // Saison 1. 10 épisodes.
BILAN


Au début je pensais que le nom de la série se référait au fait que l’on suit toute une suite de dîner du début à la fin mais non… En effet, Full Circle vient du fait que l’on va suivre une chaine de personnages. Le premier épisode nous fait suivre Tim & Bridgette et à la fin de la saison on retrouve Celeste & Tim. Le plus gros problème de Full Circle est à mon humble avis le fait que la saison démarre réellement à l’épisode 1.07 « Trent & Trisha ». Ce que j’ai bien aimé chez ces deux personnages c’est le fait que l’on nous raconte une histoire de façon assez intelligente pour que l’on ait envie d’aller plus loin. En effet, c’est là qu’intervient réellement Peter incarné par un Cheyenne Jackson (Glee) en furie. J’ai adoré la place de l’acteur dans cette première saison de Full Circle tuant au fil du dernier épisode plusieurs personnages que l’on a pu voir au fil des épisodes. Je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il vienne troubler la fête de la sorte. Les premiers épisodes cherchent à faire de la mise en place non pas pour les personnages que l’on rencontre mais plutôt pour la trame de fond.
Après nous avoir plongé dans le désespoir de chacun (je pense par exemple au couple Bridgette & Stanley) je dois avouer que Full Circle m’a bien eu car j’aurais pu louper (après le très mauvais pilote) les très bons quatre derniers épisodes. Par certains aspects, dès que la série commence à se déconstruire totalement (notamment avec l’intégration de Peter et le fait que l’on navigue avec d’autres personnages que les couples et le service du restaurant), celle-ci commence à devenir passionnante et particulièrement efficace. Je m’attendais à ce que toute la saison fonctionne avec des rencontres entre les personnages avec pour seul lien entre les épisodes un des deux personnages de l’épisode précédent. Sauf que ce qui va se passer, ce n’est pas totalement ça. Dans le genre petites productions, j’ai retrouvé en Full Circle ce que j’avais pu découvrir dans The Booth at the End. La première saison de cette dernière n’était pas forcément une grande réussite mais il y avait tellement de bonnes choses et notamment sur la fin de la saison que du coup, je retrouve un peu de ça ici.

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Full Circle a eu beaucoup plus de temps pour développer ses intrigues et ses personnages que la série de Hulu. Ici chacun des personnages que l’on va rencontrer au fil des épisodes a quelque chose à nous dire. Au début ils sont contents d’être au restaurant ensemble et puis tout d’un coup un évènement va bouleverser leur vie. Que cela soit l’annonce d’un bébé ou encore une rencontre étrange entre un élève et sa professeur (1.08 « Trisha & Robbie »). J’ai beaucoup aimé l’histoire de Trisha et de Robbie car elle permet de découvrir que Full Circle ce n’est pas qu’une petite série de rencontres. C’est aussi une série avec un aspect plus étrange, un peu fantastique sur les bords. Robbie sait tout un tas de choses sur les gens du restaurant sans savoir réellement pourquoi il les sait. J’aimerais bien voir une seconde saison (maintenant que les quatre derniers épisodes m’ont réellement plongés dans l’univers) afin de voir un peu comment tout cela peut réellement prendre forme. Surtout que l’on pourrait très bien revoir Robbie (même si sa mère, Celeste est morte).
Le petit Robbie est l’un des personnages les plus intéressants de cette histoire. Que cela soit son épisode avec Trisha (1.08) ou son épisode avec sa mère Céleste (1.09), les deux épisodes sont aussi étranges qu’excellents. L’épisode « Robbie & Céleste » était cependant beaucoup plus cinglé que les précédents. En effet, Robbie demande à sa mère de coucher tout simplement avec lui. L’aspect particulièrement pervers de cette aventure (en grandie partie citée en français - car oui, le petit Noah Silver que l’on a pu voir dans The Borgias est français) rend le récit beaucoup plus efficace. Surtout que le dégoût du téléspectateur joue aussi sur son envie d’en savoir plus (effet pervers bien évidemment car tout téléspectateur est plus ou moins vicieux). La recherche de Full Circle est donc étrange. Au début la saison démarre calmement, nous faisant pénétrer dans l’intimité de gens que l’on n’a pas forcément envie de connaître. En tout cas, les trois premiers épisodes étaient assez faibles de ce point de vue là. Puis petit à petit les choses tentent de prendre forme avec l’intégration de nouveaux personnages et de nouveaux enjeux.
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Le fait que la série ne cherche pas à prendre partie m’a un peu perturbé au début. Notamment car souvent les séries de ce genre font intervenir une personne extérieur à la discussion, qui a entendu une bribe, et qui va donner son point de vue là. Là ce n’est pas du tout le cas, d’où mon rapprochement avec The Booth at the End. Dans cette dernière, les gens racontent ce qu’ils sont capables de faire afin que leur voeu le plus cher se réalise (cela peut être tuer des gens ou bien marquer des gens sans parler de faire pleurer des enfants). On ne sort jamais du diner et ce comme dans Full Circle étant donné que dans cette dernière on ne sort jamais du restaurant. Cela permet aussi de laisser au téléspectateur le soin d’imaginer tout ce que les personnages racontent sur leur vie. On les imagine donc à l’extérieur faire ce qu’ils disent faire. Cela peut parfois avoir des conséquences terribles (et je parle bien évidemment de l’épisode 1.09). Dans cet ensemble d’épisodes, abordant des thèmes de façon différentes (plus comique, plus dramatique, etc.) j’ai parfois eu du mal à voir où Full Circle voulait réellement en venir.
Car même l’attaque de Cheyenne Jackson à la fin de la saison n’a pas forcément de sens. La série tente de nous l’expliquer durant ses quatre derniers épisodes mais ce n’est pas forcément aussi bien fait que l’on ne pourrait l’espérer. Il y a trop de zones d’ombre. Je suppose que cela pourrait évoluer différemment dans une saison 2. Après les trois premiers épisodes assez médiocres de la série voire mauvais, la série commence à aborder des sujets différents avec « Jace & Chandra » (1.04). Un épisode qui ne parvient malheureusement pas à aller au bout de sa dimension dramatique, notamment car j’ai toujours autant de mal à imaginer David Boreanaz dans un rôle dramatique. Même dans les passages les plus mélodramatiques de Bones il reste une sorte de clown. Il est devenu un vrai papa poule, loin de son rôle dans Angel. J’ai l’impression que Bones l’a un peu nounoursisé. Mais bon, ce n’est que mon avis. Petit à petit et plus les épisodes avancent plus on apprend de choses sur les personnages que l’on a vu par le passé (notamment que Jace et Stanley sont morts dans un accident d’avion). Finalement, Full Circle est une série étrange et étrangement construite.
Note : 4/10 (1.01 à 1.05) - 7/10 (1.06 - 1.10). En bref, deux parties de saison assez différentes. Une première très décevante et une seconde assez jouissive…


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