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7 raisons pour lesquelles The Blacklist est l’une des meilleures surprises de la rentrée…

Publié le 30 novembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Dans une saison pleine de nouvelles séries médiocres voire mauvaises, The Blacklist, la nouvelle série de NBC, est une bonne surprise. Quand j’ai vu le premier épisode, j’ai tout de suite compris que cette série avait le potentiel de devenir la nouvelle Person of Interest. Encore fallait-il que la série aille au bout de ce qu’elle avait mis en place et qu’elle s’éclate avec ça. Bien qu’au fond James Spader n’avait pas l’étoffe suffisante pour porter la série à lui seul et que l’histoire entre Red et Elizabeth était particulièrement évidente, finalement au fil des épisodes, la série parvient à délivrer quelque chose de suffisamment plaisant et original. La série a réussi à rendre l’histoire entre Red et Elizabeth intéressante et ce même si au fond on sait pertinemment (bien que cela n’ait jamais été dit explicitement) quelle est la nature du lien qui les unis.
1 - Un bon mélange entre histoires bouclées et mystères
De nos jours, il est difficile de savoir ce qui peut faire une bonne série dramatique sur un network. D’une part car il y a la contraire de la diffusion sur un network (donc il faut édulcorer un peu plus les choses histoire de pouvoir plaire au plus grand nombre) et d’autre part car il y a aussi la contrainte du téléspectateur volubile qui pourrait quitter la série mais revenir plus tard. Le mariage entre série procédurale et série avec une mythologie a été plutôt bien exploité dans Person of Interest, la série qui se rapproche le plus de The Blacklist, sans parler de The Good Wife ou encore de Scandal. Le mélange fonctionne dans The Blacklist comme dans toutes les séries citées plus haut même si ce n’est pas forcément aussi bien fait. Bien que la série soit généralement guidée par des cas de la semaine, les scénaristes font en sorte d’y ajouter quelque chose de plus mystérieux et donc d’ajouter des éléments que l’on va pouvoir suivre sur plusieurs épisodes.

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2 - Un bon mélange de cas et de criminels
Forcément, avec un nom que The Blacklist et un sujet comme celui-ci, il faut s’attendre à des criminels un peu hors du commun, un peu clichés. Si parfois la série se perd un peu dans ses propres clichés, globalement la base procédurale de la série fonctionne à merveille grâce à une association d’idées. La manière dont l’histoire est racontée tente de faire oublier que d’un point de vue purement personnage, les méchants sont légèrement clichés (notamment celui incarné par Robert Knepper plus tôt cette saison, ou encore celui incarné par Justin Kirk que j’avais bien aimé). Chaque semaine nous allons donc découvrir des personnages différents aux buts différents. Au fond, c’est un vrai bon mélange car les histoires et les criminels ne nous racontent jamais la même chose dans The Blacklist. C’est peut-être là justement l’originalité de la série pour le moment.
3 - … et surtout de trucs un peu bizarres
Des épisodes comme « The Stewmaker » ou encore « Frederick Barnes » nous ont introduit des personnages pas très commodes mais en plus de ça, assez étranges qui font des trucs parfois même un peu dégoutant. Si, par souci d’être diffusé sur un network, The Blacklist ne nous montre pas The Stewmaker en train de faire bouillir des corps dans sa baignoire, la série s’entiche à tout suggérer avec malice et l’on se laisse alors prendre au jeu de l’horreur sans problème. L’ouverture d’épisodes comme « Frederick Barnes » ou encore « General Ludd » étaient également des preuves de ce que la série peut faire d’étrange mais efficace par la même occasion.
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4 - Une série pleine de guests avec des personnages faits pour eux
C’est parfois un peu prévisible mais justement, de voir Robert Knepper dans un rôle qui lui va comme un gant ou encore Robert Sean Leonard qui a fait de même dans le rôle d’un père de famille qui va devenir un grand criminel simplement pour sauver son enfant, tout cela était parfaitement fait pour ces deux acteurs. On a encore tout un tas de guests comme Justin Kirk dans le rôle du General Ludd. Ou encore William Sadler, Anrew Dice-Clay, etc. Je pense que The Blacklist a la capacité d’attirer tout un tas de bons acteurs dans des rôles qui en plus de ça leurs vont comme un gant. Comme c’est aussi le cas pour James Spader avec Red. Même si dans un sens je suis persuadé que Red aurait très bien pu être incarné par un autre acteur. Le seul problème avec un autre acteur (puisque NBC avait convoité Kiefer Sutherland pour le rôle au début) c’est qu’il n’y aurait pas eu cette marque de cynisme dont James Spader a le secret. Les épisodes dont lesquels apparaissent les guests sont parfois légèrement prévisibles mais leurs personnages sont suffisamment intéressants pour nous donner envie de revenir.
5 - Des mystères qui n’étouffent pas la série
Il y a plein de questions que l’on peut se poser. Notamment autour d’Elizabeth. Pourquoi Red l’a t-il choisi (même si l’on se doute déjà de la réponse assez rapidement) ? Qui est réellement son mari et pour qui il travail ? (c’est encore une question sans réponse à ce jour). Et puis autour de Red. Pourquoi s’est-il rendu au FBI ? Pourquoi sait-il tout ça sur ces criminels ? (on ne le sait pas encore). J’ai quelques théories en ce moment sur certains éléments de la série mais ce que j’aime bien c’est qu’elle tente de noyer le poisson grâce à son intrigue la plus prévisible. Celle qui entoure la relation entre Liz et Red. Malgré quelques éléments prévisibles, je me demande vraiment où va The Blacklist et c’est aussi pour cela que la série est réellement intéressante. Elle n’est peut-être pas aussi prévisible que l’on ne pourrait le penser.
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La série ne sait pas forcément comment venir à bout de toutes ses intrigues mais cela fonctionne très bien. Notamment car elle fait en sorte de rendre la relation entre Red et Liz attachante par exemple. C’est en tout cas ce que je ressens au travers de cet épisode. Il y a tout un tas de choses dans cette série (comme le mec qui mange des pommes) qui rendent sans que l’on ne s’en aperçoive accro. Le problème maintenant c’est qu’il va falloir éviter soit de faire trop de rétention d’information (au risque de lasser le téléspectateur) ou bien de ne pas trop mettre en péril les révélations. Le dernier épisode en date (en deux parties) était excellent pour changer un peu la donne et gérer la série d’une autre façon.
6 - Red n’est pas un antihéros, c’est un méchant
J’aime bien le fait que Red soit égoïste et méchant. On pourrait dire que c’est un antihéros mais je ne pense pas que cela soit le cas, notamment car j’aime bien penser qu’il s’agit d’un vrai méchant. Il est capable de tuer, de voler, de mentir, etc. Bien que Red devienne un peu plus doux par moment, il n’en reste pas moins un vrai méchant. Chaque semaine, la série arrive à nous le prouver au travers d’une de ses actions et je trouve ça intéressant. C’est ce qui rend The Blacklist différente des autres. Le but n’est pas de faire de Red quelqu’un de bien, mais de laisser le personnage tel qu’il est. On sent qu’il aime se faire plaisir dans ce qu’il fait (il dit notamment qu’il ne veut pas que le FBI lui dicte sa conduite ou encore les criminels qu’ils vont arrêter puisque c’est lui qui va faire ça). Pendant ce temps, la relation entre Red et Liz est compliquée.
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Les scènes entre les deux personnages sont très souvent importantes et même touchantes. Sans pour autant nous donner les larmes aux yeux mais cela fonctionne très bien grâce à la belle énergie qu’il y a entre Megan Boone et James Spader. Je pense cependant que The Blacklist ne sait pas encore comment démontrer que Liz est quelqu’un d’important et aussi de talentueux dans son travail. La série la laisse pour le moment dans l’ombre. Ce n’est pas une mauvaise chose mais il va falloir rapidement inverser la tendance au risque de nous laisser penser que Liz n’est pas une héroïne mais simplement un personnage au milieu des autres. Je pense que la seconde partie de l’épisode lancé la semaine dernière viendra à bout de mes envies de ce point de vue là.
7 - James Spader
Je pense que ce dernier est une raison à lui seul de se laisser avoir par The Blacklist. Il est excellent même si parfois il n’a pas grand chose à jouer de différent. Je pense que c’est grâce à lui que le personnage de Red est à la fois intéressant pour le téléspectateur mais également pour la série en elle-même. Il a su donner un truc, sa petite touche personnelle. Comme je le disais plus haut, Red aurait très bien pu être joué par quelqu’un d’autre mais James Spader a ce degré de cynisme que les autres acteurs n’ont pas. C’est inné chez lui et cela fonctionne brillamment. De plus, ce dernier est aussi quelqu’un d’humain par moment et les contrastes qu’il donne au personnage sont réellement fascinant. C’est un brillant acteur que je récompenserai volontairement. Pas nécessairement d’un Emmy mais d’une petite récompense qui montre qu’il est bon dans cet exercice. Car il est vraiment bon.
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Bien que The Blacklist ne soit pas la meilleure série qu’il soit, c’est le genre de séries sur laquelle NBC peut compter pour peut-être remonter la pente. J’aime à penser qu’elle vient de trouver une série à mettre le jeudi soir (histoire de permettre à la chaîne de regagner des parts de marché dans cette case du jeudi 21h mais en plus de ça de reprendre le public de Person of Interest que CBS a égaré en y mettant des sitcoms). The Blacklist est également le genre de séries qui peut fonctionner avec des personnages importants et passionnants sans pour autant que les cas de la semaine soient fascinants. Car mine de rien, on a déjà eu depuis le début de la saison 2 ou 3 épisodes pas très bien fichu d’un point de vue procédural.


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