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Lloyd Cole

Publié le 07 décembre 2013 par Lordsofrock @LORDS_OF_ROCK

ROCK - Qui a dit Lloyd qui ? Non, parce qu’il y a bien longtemps, sur une autre planète, existait un type et ses commotions qui avaient eu un petit succès… STANDARDS ne rejoindra pas cette galaxie… enfin, ceci n’est que mon avis normalisé !

tr261rgb30 Lloyd ColeLloyd Cole… Merdus alors ! Le terme vintage est parfaitement adapté ici. Evacuons tout de suite le fait que, oui, j’ai connu The Commotions et j’ai même chantonné "Jennifer She Said" (quoi ? Hello YouTube !), et il fut un temps (lointain) où certains croyaient qu’un physique à la Elvis et une voix à la Morrissey suffiraient à renverser des milliers de filles… Ben, non… Rien de tout ça.

Lloyd Cole est resté sur le côté de la route. Lâché en 2002 par son label (Universal, lassé ?), le revoilà sur les rails… Il a repris du service après avoir écouté TEMPEST de Dylan. STANDARDS (co-financé par les fans…) est assez proche de son travail avec The Commotions et quand je dis vintage, c’est que cela sonne comme avant… et le RATTLESNAKES de 1984 (allez, ne vous évanouissez pas tout de suite…).

lloydcole6 Lloyd Cole

L’album est rock, nerveux et électrique et cela sent l’assurance à plein nez (compte tenu de l’âge, tu m’étonnes !)… Une belle reprise (California Earthquake – John Hartford/Mama Cass), un titre très New-Yorkais (Opposite Days), un retour à la maison (Blue Like Mars) et une complainte irréelle (Silver Lake)… Bref, quelques titres à écouter pour s’apercevoir que Lloyd Cole n’est jamais meilleur que quand il en revient aux premiers amours (c’est-à-dire The Commotions !) avec, heureusement pour nos oreilles, moins de guimauve et l’esprit plus ouvert et alerte.

C’est moi où "Women Studies" raisonne comme du Beatles, ou la nostalgie qui m’anesthésie le cerveau ?


Lloyd Cole Standards2013-12-07

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