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Si Nelson MANDELA est un exemple, il s’agit de nous inspirer de ce combat qui semblait ne jamais aboutir pour faire aboutir aussi le nôtre. Le billet du jour

Publié le 08 décembre 2013 par Forrestgump54

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MOI_pRévolution !!!
Bonjour et bises à toutes et tous mes amis (es),
Rendre hommage à Nelson MANDELA.
Lui rendre hommage, c’est aussi accepter les leçons qu’il a pu donner durant toute sa vie à ce monde égoïste où le partage n’existe plus. Sa vie qui n’a été que combats, le combat de la liberté, le combat contre le racisme, le combat pour l’égalité, le combat pour libérer son peuple de la domination des blancs.
Lui rendre hommage n’est que justice, les femmes et les hommes qui portent nos convictions ont pendant des années dénoncées l’enfermement de Nelson et ont pendant des années réclamés sa liberté.
De la prison de Robben Island à la présidence de l’Afrique du Sud, la vie de Nelson Mandela a été marquée par son combat pour la liberté, qu’il ne concevait pas sans l’égalité. Sous le régime de l’apartheid, qui combinait à la fois le racisme biologique le plus sophistiqué et l’exploitation économique la plus systématique, ces deux mots relevaient d’un challenge cruel et, à première vue, insurmontable.
Aujourd’hui, toute la classe politique se dit peinée de sa mort alors que quand il fallait lutter contre l’apartheid, jusqu’au boycott, et surtout pour la libération de Nelson MANDELA, alors que le PCF a été parmi quelques-uns a mené campagne. Cet épisode du 20ème siècle a marqué l’histoire du parti communiste français.
N’oublions pas que pendant que nous nous battions pour exiger sa liberté les politiciens de droite et d’extrême droite qualifiaient Nelson MANDELA de terroriste. Aujourd’hui, les mots de certains de ces politiciens sont indécents et inacceptables.
En 1951 : Nelson MANDELA est un des deux seuls avocats noirs de Johannesburg. En 1952, Nelson MANDELA est élu président de l’ANC du Transvaal et vice-président national.
En 1964 : Mandela et ses coaccusés sont condamnés le 12 juin à la prison à vie et envoyés sur l'îlot-bagne de Robben Island, au large du Cap sous le numéro de matricule 46 664, où il reste dix-huit de ses vingt-sept années de prison.
En 1990 : il est libéré le 11 février.
En 1991 : il est élu président de l'ANC, supervise et dirige les négociations de la transition.
En 1993 : il reçoit le Prix Nobel de la paix avec le dernier président de l'apartheid, Frederik de Klerk.
En 1994 : les premières élections multiraciales ont lieu le 27 avril, où l'ANC sort victorieux. Mandela est investi président le 10 mai.
En 1999 : il se retire de la présidence du pays, qui revient à Thabo Mbeki après la victoire de l'ANC aux deuxièmes élections démocratiques.
En 2003 : il préside, au Cap, le premier d'une série de concerts internationaux au profit de la lutte contre le sida. Son fils Makgatho âgé de 54 ans en est mort en 2005.
En 2004 : il se retire de la vie publique.
De révolutionnaire, de résistant il est passé de prisonnier à la présidence de son pays. Il n’a pas connu la haine malgré ces 27 années d’emprisonnement, il n’a souhaité que voir son peuple vivre ensemble avec les blancs dans l’égalité.
Il a dit ces mots lors de son procès de Rivonia en 1964 : « au cours de ma vie, je me suis entièrement consacré à la lutte du peuple africain. J'ai lutté contre la domination blanche et j'ai lutté contre la domination noire. Mon idéal le plus cher a été celui d'une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie et avec des chances égales. J'espère vivre assez longtemps pour l'atteindre. Mais si cela est nécessaire, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir. »
Des mots qui donnent à réfléchir, une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie et avec des chances égales. Des mots que l’on pourrait aujourd’hui attribuer ici en France et en Europe.
Nelson MANDELA s’est battu contre l’apartheid, signifiant « séparation, mise à part », politique dite de « développement séparé » affectant des populations selon des critères raciaux ou ethniques. Ici en France et en Europe, ce n’est pas ces critères qui sont pris en comptes, quoique… mais les critères de l’argent, il y a dans ce monde celles et ceux qui ont tout, et qui peuvent et celles et ceux qui n’ont rien, et qui ne peuvent pas, ne serait-ce pas une politique s’approchant de l’Apartheid ?
C’est pourquoi, Nelson MANDELA est un exemple à tous les niveaux, dire égalité des chances, c’est dire beaucoup, c’est vouloir gommer les différences, effacer les ségrégations, rendre invisible les dissimilitudes.
Il a dit aussi : « être libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres » encore des mots qui sonnent bien par rapport à la situation de notre pays et de l’Europe. Renforcer la liberté des autres n’est-ce pas cette volonté de faire vire l’humain dans la dignité, combien de nos compatriotes ne savent plus ce qu’est ce mot ?
Il a encore dit : « l’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde. » Quand on voit où en est l’éducation dans notre pays, ces mots doivent nous donner l’envie de bien réfléchir à ce que sera demain si cela continu dans le même sens.
Mais il a surtout dit : « J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre. » Oui aujourd’hui notre situation fait peur, mais nous devons en nous inspirant de ces mots tout mettre en œuvre pour vaincre cette politique basée que sur l’argent, le rendement, la compétitivité au profit de l’humain, nous devons tout mettre en œuvre pour combattre le capitalisme, cette politique égoïste qui ne partage plus rien.
Il ne s’agit pas seulement de dire que Nelson MANDELA est l’icône de la liberté, l’icône de la démocratie, l’icône de la lutte contre la ségrégation, non ! Il s’agit de nous inspirer de ce combat qui semblait ne jamais aboutir pour faire aboutir aussi le nôtre.
Son combat a prouvé que de RÉSISTER, que de NE RIEN LÂCHER était nécessaire et que cela a abouti aux résultats du pourquoi il se battait chaque jour, chaque heure, chaque seconde.
Nelson MANDELA est un exemple, Nelson MANDELA restera dans nos têtes à jamais, qui ? Qui pourra oublier cet homme ?
J'espère que la jeunesse de notre pays prendra le temps d'étudier ses citations, car elles ont une pédagogie sur la vie qui doit nous faire comprendre que de nous battre, de lutter, de résister et de ne rien lâcher, c'est garder notre DIGNITÉ.
AU REVOIR, NELSON, OUI AU REVOIR, car ici-bas on parlera encore longtemps de toi. J’espère que ton exemple réveillera notre envie de voir enfin l’humain traité comme un humain. Quels que soient sa couleur, sa religion, son niveau social.
AU REVOIR, CAMARADE ! Ici-bas, tu as servi non pas ces femmes et ces hommes avides de pouvoir, mais ton peuple, les tiens et les autres aussi, ta vie n'a pas été inutile.
RESPECT !!!!!
Liberté, égalité, fraternité, solidarité, laïcité, poing fermé et levé.

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