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Critique: le congres

Par Cinedingue @cinedingue

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Robin Wright (que joue Robin Wright), se voit proposer par la Miramount d’être scannée. Son alias pourra ainsi être librement exploité dans tous les films que la major compagnie hollywoodienne décidera de tourner, même les plus commerciaux, ceux qu’elle avait jusque-là refusés. Pendant 20 ans, elle doit disparaître et reviendra comme invitée d’honneur du Congrès Miramount-Nagasaki dans un monde transformé et aux apparences fantastiques…

Cinq ans après le formidable "Valse avec Bachir", Ari Folman revient avec un projet aussi ambitieux que surprenant. Mêlant prises de vues réelles et animation (dans des parties biens distinctes, non à la manière de Roger Rabbit!), il nous offre une fable d’une grande richesse sur le métier d’acteur, le jeunisme qui touche nos sociétés et en particulier le star system mais aussi sur les dérives technologiques qui guettent le cinéma avec la 3D ou la motion capture. Robin Wright interprète son propre rôle, celui d’une actrice ayant connu la gloire et enchaînant depuis les mauvais choix qui a l’occasion, contre un gros chèque, de voir sa carrière relancée par son avatar. Si sa trajectoire est un peu similaire, elle est en train, heureusement, de prendre une nouvelle pente ascendante avec la série House of Cards, Perfect Mothers et bien sûr ce film. A ses côtés, on retrouve également Harvey Keitel et Paul Giamatti. Si les scènes live sont très réussies, les séquences animées offrent un univers hybride époustouflant, entre le cartoon et le manga, regorgeant de personnages célèbres de Mohamed Ali à Picasso!

Au-delà de toutes ces thématiques, le Congrès est avant tout la quête d’une mère à la recherche de son fils et c’est poignant! Assurément un grand film!

NOTE: 9/10


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