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Chapitre 27 : the host of seraphim

Par Leclubdelaraignee @clubdelaraignee

Vous découvrez Le Club de l'araignée ! Retrouvez l'intégralité des chapitres précédents dans notre rubrique : Les anciens chapitres. Vous pouvez aussi lire le roman sur vos tablettes grâce à la rubrique ebook.  Résumé du chapitre précédent : Maria doit la vie sauve à la bague de Larsan symbole de son amour pour la jeune fille. Derrière la muraille se cache le repaire de Vautrin.


L’épée pénètre dans la pierre. Morgane découpe avec une facilité déconcertante une porte dans la muraille qui tombe en poussière sous la lame tranchante. — Allons-y ! Elles traversent le mur. De l’autre côté, s’élève un étrange labyrinthe végétal où poussent des roses noires recouvertes de ronces. Au loin, sur une colline, domine une ancienne abbaye tombée en ruine. La fée s’avance.
Elle a tranché la pierre, elle n’aura aucune difficulté à se frayer un chemin dans cette végétation.
Sous les assauts de l’arme du roi Arthur, une ouverture est créée. En quelques secondes, les plantes reprennent leur emplacement pour en interdir l’accès.

CHAPITRE 27 : THE HOST OF SERAPHIM

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Une voix grave et puissante résonne.
— Mauvaise idée !
Un homme vêtu d'un long manteau de fourrure les observe. Son visage couvert de cendre est anguleux. Sur son crâne nu, trônent deux cornes. La créature haute de deux mètres marche avec élégance, elle est portée par deux sabots de bouc.
— J’ai déjà essayé, mais ça ne donne rien.
— Qui es-tu ?
— La bête.
Il regarde Maria.
— Une humaine à l’âme pure. Cela faisait longtemps.
Il humecte l’air.
— Quelle douce odeur !
La jeune fille rousse recule d’un pas.
— Vous êtes le Diable.
Il se met à rire.
— On me donne volontiers ce nom.
Il se tourne vers le corps nu de la fée.
— Pour une déesse que je croyais disparu. Tu as encore de beau restes. Ces cultes païens ça avait du bon.
Il lèche ses lèvres avant d'applaudir.
— C’est l’heure ! Vous allez pouvoir observer les horreurs que le nouveau maitre des lieux a créées. Le Diable lui-même n’aurait pas imaginé une telle abomination. Regardez les fleurs ! Regardez les bien !
— Ce ne sont que des roses !
— Morgane. Approche-toi !
Les plantes s’ouvrent. À l’intérieur : des visages humains.
Des cris, des supplications, des appels, entonnés par millier.  Les feuilles tombent sur le sol. Du sang coule le long des buissons. Un puissant vent fait tourbillonner les pétales qui s’envolent en direction de l’abbaye.
— Ces roses se sont multipliées ces dernières heures. Je ne sais pas ce qu’il est en train de faire sur terre mais sa récolte d'âmes est fructueuse.  Allez ! Il est temps de vous faire visiter le labyrinthe !
Il désigne un buisson quelques mètres plus loin. 
— Peut-être qu’ensemble nous trouverons la sortie !
Maria s’approche de la créature cornue.
— Maria ! Nous ne devrions pas le suivre ! Il est maléfique.
— Morgane ! Je lui fais confiance. Il est si triste.
Elles rejoignent la bête qui passe par une porte taillée dans une rangée de buissons.
Un froid terrible les saisit alors qu'elles entrent dans le labyrinthe. Une odeur de mort flotte dans ses lieux.
— Il nous regarde ! répète la bête.
— Vautrin ?
— Peu importe son nom. jeune fille ! Il est le néant, le vide, la fin de tout. Il porte tous les noms parce qu’il n’en possède aucun. Il est né en même temps que l’esprit des hommes.
Il fixe du regard la magicienne qui serre le pommeau de son épée.
— Pour lui il n’y a pas de mal ni de bien, pas de sens, il se nourrit d’une seule chose : la peur. L’homme a toujours peur. Ce monstre se délecte de ces vies gâchées par l'angoisse et la peur d'un avenir qu'ils n'écriront jamais.
Ils accèdent à une fontaine. Maria se penche. L’eau se trouble, l'image de Larsan allongé sur le sol apparaît en surface. Morgane pose ses mains devant les yeux de la jeune fille.
— Ne regarde pas ça.
Un bruit résonne. Devant eux s’avance une araignée haute de plusieurs mètres. Ses pattes immenses frappent le sol tandis que ses milliers d’yeux observent avec délice ses prochaines victimes.
— Je crois que nous avons de la visite ! Mesdemoiselles !
Il se prépare à charger les cornes en avant. Morgane reste immobile devant la fontaine, le regard vide comme envoutée.
— Elle n’est plus avec nous. Prends l’épée ! Il va falloir combattre jeune fille !

À suivre...
CHAPITRE 27 : THE HOST OF SERAPHIM

Petite pause de Noël pour Le Club de l’araignée. Retrouvez-nous à partir du 4 Janvier pour le chapitre 28 : CARNIVAL OF LIGHT !


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