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L’interview de Simon Baker, le Mentalist

Par Jsbg @JSBGblog

L’interview de Simon Baker, le Mentalist

Chouchou de ces dames et mondialement connu pour son rôle de Patrick Jane dans la série télévisée « The Mentalist », Simon Baker nous a accordé le plaisir de faire sa rencontre. L’acteur de 44 ans ne se cantonne pas à la télévision, puisqu’on a également pu le voir au cinéma dans de grosses productions telles que L.A. Confidential, Planète rouge ou Le Diable s’habille en Prada. Sa belle gueule a aussi séduit les annonceurs, dont Givenchy et ou les montres suisses Longines. C’est d’ailleurs à l’invitation de cette dernière marque que nous avons pu passer quelques jours en sa compagnie dans le cadre de la prestigieuse course hippique du Grand Prix de Chantilly, dont Longines est partenaire. Nous avons donc cherché à en savoir un peu plus sur ce sex symbol à la simplicité désarmante: son ascension, son travail d’acteur, son rôle d’ambassadeur pour Longines, son avenir mais aussi de ce que lui tient le plus à coeur: sa vie de famille. Loin de son image de beau gosse, Simon vit avec la même femme, Rebecca, depuis plus de vingt ans et a trois enfants. Voici son histoire.

L’interview de Simon Baker, le Mentalist

JSBG – Pourquoi la marque Longines vous a-t-elle choisi en tant qu’ambassadeur? Simon Baker - Ça, il faudrait le leur demander directement (rires). 

Alors pourquoi vous avec choisi Longines? Je les ai choisi parce qu’il s’agit d’une marque avec une belle histoire, offrant de la qualité. J’aime le fait qu’il s’agisse d’une compagnie ayant de la consistance et de la longévité. Pour quelqu’un comme moi, ça a du sens. Travailler en tant qu’acteur est si fragile. On apparaît et on disparaît si rapidement, parfois on a la chance de revenir, parfois pas. De ce fait en tant que professionnel cela revêt tout son sens de devenir partenaire avec une entreprise dont la longévité est éprouvée. Du moins cela en revêt pour moi. J’aime le classicisme.

Que signifie l’élégance pour vous? Vous savez, le slogan de Longines est « Elegance is an attitude ». On peut l’interpréter de plusieurs façons, mais pour moi il s’agit avant tout d’une appréciation. Non seulement des choses, mais d’apprécier les efforts d’autrui. On peut montrer cette appréciation de manière différente. Pour moi par exemple le fait d’être ici est une façon de montrer que j’apprécie Longines, tout comme j’apprécie les efforts que tous consentissent pour faire d’aujourd’hui une si belle fête. Lors de cette course hippique, Le Grand Prix de Chantilly, les dames portent leur plus beau chapeau et les hommes sont sur leur trente et un. Tout le monde y met du sien, y compris toi Jorge avec ton look pointu. Il y a une forme d’élégance dans la façon que l’on a de se percevoir soi-même et les autres. On pourrait voir tout cela de manière superficielle, mais ce n’est pas mon cas. Je l’apprécie. 

Vous êtes mondialement admiré non seulement pour votre talent mais pour votre apparence. Est-ce que cela complique vos relations et votre vie de famille? Pas vraiment. Il suffit d’adopter le même comportement sur la durée. Ma vie de famille reste ma vie de famille. Cette admiration à mon égard, ou quoi que vous choisissiez de l’appeler, ne représente pour moi que mon travail. Beaucoup d’acteurs très célèbres m’ont avoué ne jamais lire les articles parlant d’eux. Pourquoi? Parce qu’on ne peut pas seulement lire les bons, il faut aussi lire les mauvais.

Mais on ne peut pas échapper à ses fans? Non, bien sur que non. Mais il s’agit avant tout de perception. Ma perception de moi sera différente que celle que les autres auront de moi. Ma relation avec moi-même est la plus longue que j’aurai dans mon existence, ce qui est le cas de nous tous. L’on ne peut pas ne pas passer du temps avec soi-même. Et donc si vous vous sentez bien dans votre propre peau l’opinion que les autres pourront avoir de vous ne vous touchera plus autant. Si elle est négative, vous n’y prêterez que peu d’attention. Si elle est trop positive, pareil. On peut aussi comparer ça au fait que l’on vous fasse des compliments. Il ne s’agit pas vraiment de vous, mais de la personne qui vous fait ces compliments. Il s’agit de l’effort et du temps qu’ils ont pris pour vous les faire. C’est pour cela que l’on dit généralement merci. C’est pour eux. 

L’interview de Simon Baker, le Mentalist

Où vivez-vous maintenant? Aux Etats-Unis ou en Australie? Je vis tout seul dans ma tête (rires). Pour le travail, j’habite surtout à Santa Monica, près de Los Angeles. Mais j’ai aussi une maison en Australie, où d’ailleurs je me réjouis de partir demain. 

Est-ce que la vie en Australie est plus saine pour vous? Tout est relatif. D’un point de vue extérieur on pourrait dire que oui, que c’est bien plus sain qu’Hollywood. Mais j’ai réussi à me ménager une vie très saine, équilibrée et productive à Los Angeles aussi. 

Vous êtes né en Tasmanie, une île au large de l’Australie. Aujourd’hui vous avez votre propre étoile sur Hollywood Boulevard. Quel effet cela vous fait-il d’avoir parcouru tout ce chemin? Je ne m’attache pas trop à ce genre de choses. Je suis fier d’être Australien, tout comme je suis fier de cette réussite, mais seulement jusqu’à un certain point. Je ressens infiniment plus de fierté à être père. Il s’agit moins de ma petite personne et plus de mes enfants. J’aime toujours autant aller surfer avec mes amis en Australie. Plus je vieillis et plus je me sens à l’aise avec la personne que je suis, plus sûr de moi. Ceci étant dit, il est très sain de ressentir un peu d’insécurité, de se remettre en question. La vie s’est montrée très bonne avec moi jusqu’à aujourd’hui, et j’en ai bien conscience. 

Comment réagit votre famille au fait que vous avez été nommé l’un des hommes les plus sexy au monde? Ils en rient! Ils comprennent de manière très saine que ce n’est que pour le business, que cela va avec le côté futile de mon métier. Je crois que j’ai réussi, dans la mesure du possible, à rester un type assez normal, ce dont je suis fier. Le côté négatif est que s’attendre à ce que je sois quelqu’un que je ne suis au fond pas. L’une des choses qui me plaît le plus dans ma relation avec Longines, et cela s’applique d’ailleurs aussi à Givenchy dont je suis également l’ambassadeur, est le fait qu’ils m’apprécient tel que je suis, je ne dois pas m’efforcer de jouer un personnage afin de répondre à leurs attentes. Ils sont heureux que je me contente d’être moi, ce qui rend le tout plus simple. 

D’un point de vue professionnel, quels buts aimeriez-vous encore atteindre? Jouer au théâtre, par exemple? Ce serait plutôt de devenir réalisateur. Ce serait pour moi une progression naturelle. Réaliser un film demande beaucoup de confiance, et je crois que je pourrais désormais être prêt à l’assumer. La série télévisée dans laquelle je joue actuellement, « The Mentalist », ne va pas se poursuivre indéfiniment. Il faut donc que je réfléchisse à cette transition future et à ce que j’aimerais faire ensuite. Mais le fait de créer me procure une grande énergie. J’ai besoin de faire des choses, d’être créatif au quotidien, que ce soit réaliser un film ou fabriquer une table. J’adore concrétiser mes idées. Avoir le choix de pouvoir décider de réaliser ce à quoi l’on a pensé est une liberté que je chéris. 

Merci Simon!

 - Jorge S. B. Guerreiro 

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