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Critiques Séries : Alpha House. Saison 1. Episodes 6 et 7.

Publié le 29 décembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Alpha House // Saison 1. Episodes 6 et 7. Zingers / Prayer Brunch.


Encore une fois, je crois que mon personnage préféré dans Alpha House c’est bel et bien Briggs. Il faut dire que John Goodman est toujours bon dans le registre de l’homme qui peut faire des boulettes même durant un débat. En effet, avec « Zingers » est venu le temps du grand débat des primaires entre Biggs et son opposant, le jeune Digger Mancusi (incarné par le charmant Frederick Weller). Durant la nuit avant le débat, Guzman et Bettencourt donnaient à Biggs quelques « zingers » qu’il pourrait utiliser afin de gagner le débat. Tout cela va se retourner involontairement contre lui et forcément, c’était assez jouissif à voir. En tout cas, je trouve que Alpha House s’en sort royalement bien avec ce débat et ce personnage. Cet épisode est peut-être même le plus réussi de le saison à ce jour. C’est dire à quel point j’ai beaucoup aimé. Car bien que Alpha House ait toujours de gros défauts, notamment dans sa manière d’exploiter ses personnages, elle n’en reste pas moins une petite série efficace et sympathique dans son ensemble. C’est pour cela que je ne regrette pas cette histoire autour du débat.
C’était l’occasion de voir Biggs face à la foule, dans une autre environnement que celui que l’on peut lui connaître. Cependant, il faut que Alpha House fasse attention à ne pas trop utiliser les mêmes gimmicks autour de ce personnage. Le fait qu’il devienne irritable à certains moments. Disons que le côté lunatique du personnage n’est pas nécessairement une mauvaise chose mais cela pourrait très bien devenir embarrassant si jamais Alpha House ne va pas beaucoup plus loin. Mais bon, le fait qu’elle ait tout de même un terrain familial est intéressant puisque cela permet de voir que Alpha House a beaucoup plus à nous raconter que l’on ne peut le penser. En tout cas, je suis très grand adepte. Tant que John Goodman fait du bon John Goodman. De son côté, Bettencourt devient lui aussi de plus en plus important dans la série depuis l’épisode précédent. Ce n’est pas pour me déplaire, bien au contraire, étant donné que ce personnage est dans son ensemble plutôt bon. Et surtout efficace. Le cliffangher de l’épisode 1.06 était assez décevant, notamment car bien que l’avenir politique de Guzman soit plus ou moins remis en cause, on sait pertinemment que tout va rentrer dans l’ordre.
« You read about people setting themselves on fire, but you never expect to see it in your own lifetime. »


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La série nous délivrait par la suite, « Prayer Brunch ». Un épisode assez sympathique bien que légèrement décevant. Ce que je n’ai pas trouvé de bien fichu dans cet épisode c’est la place des femmes. J’ai beau adorer Cynthia Nixon, à côté cela manque de panache tout simplement. Aussi bien du point de vue de Guzman ou encore de Rosalyn (incarnée par Wanda Sykes) qui incarne un « prayer brunch » afin de célébrer la sortie de Louis de l’hôpital. Certes, c’est assez cocasse durant plusieurs minutes mais globalement sema manque légèrement de cocasseries. Disons que cette petite fête aurait mérité d’être agrémentée de beaucoup plus de gags. Les personnages ont tout pour nous faire rire. Les différences entre les Démocrates et les Sénateurs était une bonne idée, notamment car ce qui fonctionne le mieux dans Alpha House ce sont les confrontations politiques, mais j’aurais aimé plus de drame familial. Et Rosalyn ne parvient pas à apporter suffisamment à l’épisode à mon goût.
Malgré tout, le fait que la relation entre Tammy et Aaron évolue ou encore que Lola ait une surprise pour James n’étaient pas de mauvaises idées. Cela fonctionne plutôt bien, notamment car la série parvient à développer tout un tas de trucs cocasses autour. Mais encore une fois c’est trop minimaliste par rapport à ce que Alpha House pourrait être et faire. Je ne peux donc m’empêcher d’être déçu encore et toujours par Alpha House. Bien que la série ne soit pas mauvaise, elle se cantonne au strict minimum alors que le potentiel est là, attendant sagement d’être exploité. On ne peut pas forcer la main aux scénaristes.
Note : 7/10 et 5/10. En bref, si la politique fonctionne, les femmes de politique ne font pas suffisamment le show à mon humble avis.


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