2013 est mort, vive 2014 !

Et voilà l'année 2013 est terminée. Une de plus en moins à faire… L’occasion de redonner un peu de vie à ce blog à travers un petit coup de retro sur cette année qui ne restera pas forcément comme un grand cru à titre perso.

Le périple en Suède cet été à l’occasion de l’Otillo Race restera mon coup de cœur de l’année avec trois éléments majeurs. Un cadre magique avec l’archipel de Stockholm et ses milliers d’îles (faudra absolument que j'y retourne). Un concept formidable et complètement fou : Courir 64,780 km, nager 9,375 km d’îles en îles (sections natation allant de 100m à 1650m dans une eau d'environ 15° et des courants parfois importants ; sections trail de 80m à 19,7km, le plus souvent sur un terrain très rocailleux et glissant). Et surtout des organisateurs d'une profonde richesse humaine. Trois jours juste géniaux. (j'en avais parlé ICI)
Evidemment, le Marathon des Sables, le Roc d’Azur à Fréjus et le Roc des Alpes à La Clusaz, furent également des moments privilégiés. Par l’événement en lui-même (moments de plénitude de se retrouver au milieu du désert ou dans le massif des Aravis) mais surtout par le bonheur de travailler avec des équipes en or. Merci les filles ! Hâte de revivre ça en 2014.
Du côté des dadas, il y eut des grands moments « haut niveau ». D’abord le titre européen de Roger-Yves Bost à Herning avec les trémolos dans la voix pour poser les questions en sortie de piste. Ce n’est pas de ma faute, mais moi, le sport ça m’émeut. Et quand un mec comme Bosty décroche enfin un titre individuel, eh bien j’ai un peu de mal à contrôler… même s’il faut aussi penser qu’on est à l’antenne et qu’il faut assurer ne serait-ce qu’un minimum. Moins émouvant mais tout aussi sympa à vivre, la victoire des vestes Bleues en Coupe des Nations à Barcelone, sous un grand soleil et dans une ville bien plaisante.

Dans les deux cas, être en sortie de piste pour recueillir les premières réactions, c’est aussi être aux côtés des familles, des équipes, des amis de ces cavaliers qui vivent à 1000% la moindre foulée, qui vibrent à chaque saut, qui tremblent, qui crient et qui pleurent (si possible de joie). Et moi, il ne m’en faut pas beaucoup pour les accompagner…

Et puis il y eut surtout ce qui fait aussi (surtout ?) la richesse des événements sportifs, une multitude de jolies rencontres au bord des pistes ou dans les salles de presse comme récemment au Gucci Masters. Rencontres des plus prometteuses également avec la belle équipe de Normandie 2014. De jeunes (et jolies) demoiselles (bon ok, quelques mecs aussi) hyper dynamiques qui laissent augurer des Jeux Equestres Mondiaux de grande qualité.  Un événement qui devrait être le temps fort (au moins professionnel) de cette année 2014.

Il y a aussi le plaisir de travailler avec une super équipe des sports équestres à Equidia. Kamel, Amandine, Claire, Yann, les soleils de la production Flora et Manue, Claude, les « prestataires » qui au fil des événements deviennent plus que ça, etc. C’est cette équipe que j’ai le privilège de mener, et cette ambiance qui permettent de s’accrocher quand les temps sont plus difficiles. Merci à tous.

Toujours au registre dadas, il y eut le haut niveau certes mais pas que. Ma vie m’a amené du côté de Pau, à découvrir la vie d’un centre équestre (Les Ecuries de Sers) au quotidien et à prendre conscience de l’investissement et de la passion nécessaire pour chaque jour se remettre à la tâche. Les poneys et chevaux n’ont pas de RTT et doivent être nourris tous les jours, chaque matin, chaque soir, quelle que soit la météo. Nourrir les dadas, gérer la paperasse, la livraison du foin, s’occuper de la carrière, réparer les portes des boxes, donner les cours, enregistrer les inscriptions aux concours, embarquer les chevaux dans le camion puis se taper des bornes et des bornes pour aller faire son tour dans un concours, etc. etc. Respect et admiration. Ces quelques (jolis) mois aux Ecuries de Sers furent particulièrement intenses (je continue d’ailleurs de mettre mon p’tit grain de sel dans le site internet… allez y faire un tour, ce sera sympa www.ecuriesdesers.com). 

Niveau sport à titre perso, encore une année blanche… Une de plus… Côté positif : je n’ai pas beaucoup usé ma trifonction du Meudon Triathlon (d’ailleurs pas sûr que je rentre encore dedans…). Ok, il y a bien eu le Mud Day avec ses 13km parsemés d’obstacles à franchir en se roulant dans la boue, mais on est d’accord, ce n’est pas vraiment du sport… En plus, c’est un truc à faire en équipe et tout seul, c’est chiant…

On va donc essayer de s’y remettre en 2014… L’objectif annoncé : le trail des Templiers en octobre (73km, 3500 D+), une des grandes classiques des courses dites « nature », que je n’ai pas encore eu l’occasion de courir. Mais c’est loin (dans le temps) alors on verra au fil des mois si les bonnes résolutions tiennent le coup (j’ai appris à me méfier). D’autant plus que j’ai 15 kilos de trop en ce moment et surtout que j’ai une épaule en vrac qui me fait pas mal morfler et que cela ne va pas en s’arrangeant. Ok, on ne court pas avec les épaules mais quand même… Ce qui est sûr en revanche, c’est l’inscription pour le semi de Rambouillet début mars. Histoire de reprendre en douceur et de voir où j’en suis…

A un niveau plus global, et au titre de simple passionné de sport, quelques temps forts avec en premier lieu le match de foot France-Ukraine au Stade de France. J’ai eu la chance d’y assister et cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti ce genre de vibrations dans un événement sportif. Une réelle communion dans le stade et quel pied de voir ensuite ces drapeaux tricolores surgir des voitures sur le chemin du retour. C’est beau des gens heureux.

Mention spéciale également pour les mots de Tony Parker à la mi-temps de la demi-finale du Championnat d’Europe de basket (merci à Intérieur Sport de Canal+ de nous avoir offert ces images). Les Bleus sont alors malmenés par leur bête noire espagnole. Et en quelques phrases, TP remet tout ça d’aplomb. On connaît la suite avec le titre remporté par cette génération des Parker, Diaw and Co qui eux n’auront jamais cessé de jouer la carte de l’équipe de France.

Un mot également sur l’équipe de France juniors de hockey sur gazon incroyable vice-championne du monde il y a quelques semaines. Personne ne les attendait un tel niveau. Sans doute même pas eux dont l’objectif secret était un top 6. Mais leur état d’esprit, leur cohésion et l’énorme travail effectué par ce groupe depuis plusieurs mois a permis ce véritable exploit. Une belle histoire de cette année 2013 comme le titre de Nanterre en basket avec le même entraîneur et le même président depuis plus de dix ans et depuis le début d’une aventure entamée au niveau régional. Comme le titre mondial de l’équipe de France de combiné nordique au terme d’un incroyable sprint de Jason Lamy-Chappuis également sacré à titre individuel et dans le sprint par équipes avec Sébastien Lacroix. Autant de preuves que l’esprit du sport existe toujours. 

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Niveau « culturel », l’année 2013 aura été d’une pauvresse abyssale, mais heureusement sauvée par une magnifique découverte avec l’Opéra Garnier. Depuis le temps que je voulais y aller… Pour ce baptême ce fut donc « Le Parc », ballet conçu par Angelin Preljocaj sur des concertos de Mozart. Etonnante sensation que de voir ces danseurs et danseuses bouger d’une façon tellement légère et réaliser de réelles prouesses physiques d’une façon si aérienne que tout semble facile. Et le dernier tableau (le baiser suspendu) est un émerveillement total. Merci Stéphanie pour m’avoir offert cet enchantement.

Niveau musique, un concert, le même qu’en 2012, à savoir le groupe australien The Cat Empire, des génies de la musique qu’il faut absolument voir (et donc revoir) sur scène.

Au ciné où j’ai même arrêté mes cartes illimitées, deux très bons films tout de même avec en début d’année "Django Unchained" de Tarantino et, la semaine dernière, « Le Loup de Wall Street » avec la confirmation que Di Caprio associé à Scorcese, c’est la garantie d’un moment génial (même si on pouvait faire avec 20 ou 30 minutes de moins).