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Mort de Jean Biès

Publié le 20 janvier 2014 par Joseleroy

Je viens d'apprendre la mort de l'écrivain Jean Biès.

C'était un homme charmant et d'une immense érudition. Je suis heureux d'avoir été son ami.

jlr

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Almora a publié deux livres de lui :

vacances

empedocle

"Né à Bordeaux en 1933, Jean Biès fait ses études de Lettres Classiques aux Facultés d'Alger, puis de Paris.

Son séjour en Algérie lui révèle le soufisme et le prépare à l'exploration des sagesses de l'Orient, l'hindouisme en particulier, qu'il découvrira en 1951, à la suite de la lecture des ouvrages de René Guénon.

Il séjourne au Mont Athos en 1958, qui lui inspirera son premier livre.  Jean Biès soutient en 1965 une thèse de 3eme cycle consacrée à René Daumal, et en 1973, sa thèse de Doctorat d'Etat, Littérature française et Pensée hindoue, qui obtiendra le Prix de l'Asie, de l'Académie des Sciences d'Outre-Mer.

Il parcourt l'Inde la même année.

Son oeuvre poétique a été couronnée entre temps du Grand Prix de la Société des poètes français.

Jean Biès rencontre Pierre Emmanuel, Lanza del Vasto, séjourne auprès d'Arnaud Desjardins, découvre en 1971 C. G. Jung et l'alchimie. Il collabore à plusieurs revues, dont Questions de, Troisième Millénaire, les Cahiers de l'Herne, et plus tard, Terre du Ciel.

Tout au long de ces années, l'œuvre s'est développée à travers articles et livres. Dans des styles et des genres différents, cette oeuvre se propose, en une période particulièrement critique, de fournir des "clés de vie", de rendre une âme à un monde qui l'a perdue, et d'oeuvrer à l'urgente préparation de l'avenir par un retour au spirituel.

Il est l'auteur de très nombreux ouvrages; voir sa biographie ici"

Il y a quelques semaines, j'avais mis en ligne ce beau poème de lui sur l'Unité, Unité qu'il a, j'en suis sûr, retrouvée.

À l’ombre d’arbres purs de toute vie encor,
las de sa ronde identité, l’Absolu rêve de se faire
quelque chose comme épaisseur, multitude, se donner corps
loin des silences innommés qu’éternellement Il profère.
Il se voudrait, au fond de la coïncidence, différent.
La plénitude pleure en Lui de n’être pas plus évasive…

Alors, son Unité s’oublie et d’elle-même se déprend.
Il entend sourdre l’univers parmi la transparence oisive ;
il y suscite des saisons et des soleils en majesté.
Danseur agile, un mouvement agite ses bras dans l’argile :
tout ce qui n’était pas s’étonne d’exister.


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