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The House of the rising sun

Publié le 22 janvier 2014 par Leunamme

"The House of the rising sun" est l'un des morceaux de blues qui ait été le plus repris. Elle a subi à travers le temps de multiples modifications, que ce soit au niveau de la mélodie ou des paroles, mais chaque artiste a apporté sa touche, sa propre émotion. La plupart des versions sont des petits bijoux. Enfin, presque, puisque je consens à vous épargner celle de Johnny Hallyday, qui n'est qu'un copié collé de la partition des Animals sans grande imagination.

La première version est attribuée à Texas Alexander, bluesman pur jus, il aurait emprunté la mélodie à une ballade anglaise traditionnelle. La mélodie y est très différente de celle qu'on connaît aujourd'hui.

Dans les années 30, c'est au nord, à New-York qu'on la retrouve, dans la voix admirablement plaintive de Josh White. Grande figure du blues, Josh White sera un des fers de lance de ce que l'on appellera le protest song.

En 1943, retour au sud, où la chanson change complètement de paroles et même de titre. Désormais, elle s'intitule "In New-Orleans" et est chantée par Lead Belly, immense chanteur noir qui aura une énorme influence sur  le folk, la country et le rock.

Si la chanson est parvenue jusqu'à nous, c'est en grande partie parce que des chanteurs blancs vont l'intégrer à leur répertoire. Ce sera fait dès le début des années 60  et par un des plus grand qui soit : Bob Dylan.

Cependant, les années 60, en Angleterre, n'ont pas données que les Beatles et les Rolling Stones. Il y a eu partout dans le pays des milliers de groupes, et parmi eux, The Animals avec comme le leader le génial est trop méconnu aujourd'Hui, Eric Burdon. Ce sont les Animals qui donneront, à mon sens la plus belle version de la chanson. Burdon a deux idées formidables : faire jouer l'introduction par deux guitares, puis introduire un synthé. La magnifique voix de Burdon fait le reste.

En ce qui concerne la France, à la version braillarde de Johnny Hallyday, il faut préférer celle tout en douceur de Hugues Aufray, lequel avait fait dans les années 60 l'adaptation pour Johnny Hallyday.


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