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The Starter Wife - le pilote (mini-série)

Publié le 08 juin 2007 par Heather

fe916b61d63918060d771f0ee14e872a.jpgDiffusée sur :USA Network
Depuis le : 31 mai 2007

Avec qui ?
Debra Messing (Will & Grace), Judy Davis, Miranda Otto, Joe Mantegna (Le Monde Joan), Anika Noni Rose, Peter Jacobson, Chris Diamantopoulos, Aden Young.

Ca parle de quoi ?
The Starter Wife est une mini-série en six épisodes qui nous emmène dans la quête d'une femme qui veut se retrouver elle-même après des années de mariage avec le patron d'un studio Hollywoodien duquel elle vient de divorcer. (source : www.serieslive.com)

Avis :
Cette mini-série s'ouvre sur un épisode de deux heures, couvrant donc déjà un tiers du temps initialement imparti... Même s'il y aura éventuellement plus, si affinité, le public ayant été au rendez-vous pour cette nouveauté. Cependant, a priori, ce double épisode faisant également office de 'pilote' doit offrir un aperçu relativement fidèle de la série.

Nous sommes rapidement introduit dans l'envers du décor et les coulisses de la 'rude' vie à Hollywood. La série adopte un ton léger pour nous conter les mesquineries et autres bassesses conjugales où le statut social des femmes est déterminé par le rang de celui qu'elles ont épousé, et où divorcer est synonyme de disgrâce. C'est là où réside tout l'intérêt de la série. Et c'est bien là où le bas blesse.

En effet, prétendant nous introduire dans ce monde de superficialité du côté des femmes des milliardaires d'Hollywood, la série opte pour une résolue légèreté dans la narration. C'est la vie de notre starter wife avant et après la nouvelle de la demande de divorce de la part de son irresponsable futur-ex mari subjugué par une chanteuse allumeuse d'une vingtaine d'années. Le problème, qui devient rapidement évident, réside dans l'absence d'un ton propre à la série. Certes, elle accumule les clichés du genre. Après les trentenaires célibataires des années 90, la mode est résolument passée aux quarantenaires avec enfant(s) et à leurs histoires du quotidien, pas si quotidiennes que ça. Le décor change que l'on soit à Wisteria Lane, Agrestic, dans un camp militaire ou dans l'ambiance doré des villas hollywoodiens, mais la dynamique demeure. Mais pour piquer l'intérêt du téléspectateur, il faut choisir une voie. 

Or The Starter Wife égratigne à peine le monde hollywoodien par des petites piques si convenues qu'elles tombent bien souvent à plat. La série s'empare de clichés telle la fameuse paire de commères mal intentionnées sur lesquelles il y aura bientôt matière à écrire une véritable thèse, tant leur sur-emploi va bientôt les installer au panthéon des séries. Elle n'est pas satirique comme Desperate Housewives. Elle reste dans des sentiers balisés sans oser comme Weeds. Elle n'envisage pas une seconde le trash de Dirt (parallèle dû au point commun qu'est Hollywood). Proprette sur elle dans cet univers aseptisé aux décors luxueux, les quelques piques de réflexion sur la vie de l'héroïne paraissent vite insuffisantes à gagner le téléspectateur à sa cause.

Pourtant on finit, bon gré, mal gré, par suivre l'héroïne. Les ficelles utilisées n'ont pas été sur-exploitées à tort et elles ont fait leurs preuves. Seulement, ce qui achève ces deux épisodes, c'est la galerie de personnages secondaires, hétéroclites, qu'on essaye de nous dépeindre comme haut en couleurs. Ils ont certes des personnalités très reconnaissables, mais qui n'arrive pas à nous intéresser à leur sort. La meilleure amie envoyée se faire psychanalyser par son mari a beau se fendre en crises d'hystérie, rien n'y fait...  Quand la narration s'explose dans ces sous-storylines montées en quatre scènes, on décroche.

Bilan : Ne vous arrêtez pas à mon énumération des points négatifs. Dans l'ensemble, le résultat n'est pas mauvais. Il serait même correct. En effet, la série emprunte des recettes qui ont fait leur preuve, saupoudre un soupçon d'Hollywood, rajoute le luxe et le star-système, et cela donne une fiction que les amateurs du genre apprécieront sans aucun doute. Personnellement, le manque criant d'originalité m'ôte toute envie d'essayer de défendre cette série. Elle suit un modèle standardisé, m'apparaissant simplement comme une fiction de plus sur ces thèmes à la mode. Or, il arrive un moment où, à force, la lassitude vous gagne...


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