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Quand l'alcool tourne à la dépendance - 25/01/2014 - La Nouvelle République

Publié le 26 janvier 2014 par Mouze
Quand l'alcool tourne à la dépendance - 25/01/2014 - La Nouvelle République:

Quand l'alcool tourne à la dépendance

De gauche à droite Yves, sa femme Jeanine, Gisèle Simonnet la présidente et Pascal carburent aujourd'hui au jus de pommes. - De gauche à droite Yves, sa femme Jeanine, Gisèle Simonnet la présidente et Pascal carburent aujourd'hui au jus de pommes.De gauche à droite Yves, sa femme Jeanine, Gisèle Simonnet la présidente et Pascal carburent aujourd'hui au jus de pommes.
De gauche à droite Yves, sa femme Jeanine, Gisèle Simonnet la présidente et Pascal carburent aujourd'hui au jus de pommes.D’anciens alcooliques ont créé SOS Alcool à Parthenay. Ils écoutent, accueillent, conseillent et orientent lorsque la consommation devient dépendance.Cela fait maintenant plus de sept ans que l'association SOS Alcool propose à toutes les personnes dont la consommation pose problème un contact, une écoute, des conseils. « Le problème de l'alcoolisme ne frappe pas uniquement chez les autres, explique Gisèle Simonnet, la présidente. Nul n'est à l'abri, aussi bien hommes que femmes, jeunes ou vieux, forts ou faibles, mais le résultat est souvent le même : des problèmes qui s'accumulent et une grande solitude qui s'installe ».C'est souvent l'entourage qui permet de prendre conscience« Il m'a d'abord fallu surmonter ma honte et reconnaître que j'avais un grave problème, raconte Yves, 61 ans, c'est ma femme Jeanine qui m'a mis au pied du mur. Sinon, c'était la rupture assurée ». Yves s'est fait soigner à l'âge de 55 ans. « J'ai été alcoolique une grande partie de ma vie, avoue-t-il, et, il y a 25 ans, j'ai fait une cirrhose du foie. J'ai alors arrêté de moi-même. Mais j'ai replongé dix ans plus tard car je n'étais pas assez fort psychologiquement. Je n'avais pas compris que l'abstinence signifiait zéro alcool à vie ! Aujourd'hui, j'en suis débarrassé ». Du coup, Yves et Jeanine ont rejoint Gisèle Simonnet à SOS Alcool, pour aider les autres à leur tour.
Comme Pascal, 48 ans, lui aussi passé par les mêmes déboires. « Ce n'est pas si simple de s'en sortir, confirme-t-il. Le vrai problème c'est la dépendance, quand on se lève le matin et que, déjà, on n'a envie que d'une seule chose : le premier verre d'alcool ».
Lorsque quelqu'un contacte SOS Alcool, généralement par téléphone, une rencontre est envisagée, en groupe de préférence. « Mais c'est aussi possible au domicile, confie la présidente, les gens sont libres, ils peuvent venir à une ou deux réunions, participer à l'association (10 € par an) mais ensuite on les incite à suivre des soins, des cures à Niort ou à Thouars ».Personne ne juge personneSOS alcool tient son assemblée générale ce samedi. Forte de 20 adhérents, elle n'enregistre pas de réelle augmentation du nombre de cas qu'elle traite. « Mais davantage de gens vont vers les soins aujourd'hui, dont la moitié par contrainte judiciaire », explique Gisèle Simonnet qui en profite pour rappeler que « la vertu du groupe de parole, c'est que personne ne juge personne puisque tous les gens présents ont connu le même problème, parfois même pire ».
Quant aux quatre étapes du sevrage alcoolique, il faut les prendre dans cet ordre : « Admettre » puis « se soigner » avant de « comprendre » et enfin « s'abstenir » complètement… pour le reste de sa vie.[email protected]SOS Alcool, assemblée générale ce samedi à 20 h 30 au centre Pérochon.
Siège social : Maison de la solidarité, 10, rue de la Citadelle à Parthenay.
Contacts : Gisèle au 05.49.95.19.47, Guy au 05.49.64.18.18. E-mail : [email protected]Gil Beucher
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