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Critiques Séries : New York, Unité Spéciale - Gang Bang

Publié le 02 février 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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New York, Unité Spéciale // Saison 15. Episode 13. Betrayal’s Climax.


Cette semaine, une jeune fille de 16 ans est violée en réunion par le gang de son petit ami. L’histoire va mener ce dernier à ne pas vouloir témoigner alors qu’il aurait très bien pu aider sa petite amie à se venger de ce qui s’est passé. Mais voilà, cela n’a pas fonctionné. Pauvre jeune fille tout de même. J’ai vraiment eu de la peine pour elle. D’ailleurs, quand j’y pense, cela ne doit vraiment pas être facile de travailler dans une unité spéciale comme celle-ci de la police. Entendre tous les jours des histoires de crimes sexuels de ce genre là, il y a de quoi devenir cinglés. Ou alors se mettre à boire comme Olivia (même si elle, ce n’est pas pour cette raison) ou Amanda. En tout cas, ce que j’aime bien dans cet épisode c’est le fait qu’Olivia prenne la place de la femme qui comprend ce que la jeune fille endure. On sent que Mariska Hargitay est la seule actrice de la série a avoir une telle approche. Elle sait comment parler aux victimes comme personne d’autre. Il faut dire qu’elle fait ça depuis 1999 maintenant mais bon, peu importe, cela me fascine autour autant même 15 ans après. C’est dire.
En tout cas, cet épisode n’était pas du tout mauvais. Bien au contraire, il était même très réussi. Dans son classicisme on retrouve encore une fois tout ce qui fait de SVU une bonne série policière. Il n’y a pas grand chose à jeter si ce n’est que j’aurais peut-être apprécié de voir un peu plus de l’intronisation de Benson en tant que sergent Benson au début de l’épisode. C’était un moment important de la série mais aussi un moment fort de la vie du personnage. Tant de labeur enfin récompensé par une toute nouvelle distinction. Il faut dire que le départ de Cragen a fait un peu de vide dans la hiérarchie et du coup, en plus de reprendre les rennes, elle se voit adoubée de la sorte. Une belle petite réussite. Pour en revenir à l’affaire de la semaine, le tout s’articule encore une fois de façon magnifique. Citez moi une série qui, après 15 ans, parvient à être encore captivante et à ne pas ennuyer son téléspectateur. C’est dingue de voir qu’avec une intrigue aussi classique (et même déjà vu dans la série voire aussi la franchise), SVU s’en sort aussi bien.

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En tout cas, je dis chapeau aux scénaristes car ce sont eux qui savent s’y prendre aussi bien. Cela ne veut pas dire que je ne suis pas plus touché par les épisodes plus originaux (l’épisode du procès du kidnappeur d’Olivia était brillant par exemple) mais voilà, j’ai tendance à me laisser porter par SVU car c’est une série qui a une dynamique unique. Cette construire on ne la retrouve pas ailleurs. Le seul gros échec de cette franchise c’était la version Los Angeles qui perdait complètement le côté sombre des rues de New York. New York est une ville qui se prête aussi à ce genre d’histoires entre ses quartiers étranges, ses ruelles étroites où toutes les pires horreurs semblent pouvoir se dérouler, etc. Pour en revenir au cas de la semaine, j’ai plus ou moins retrouvé tout ce que j’aime dans cette série. Sans parler de Barba qui était lui aussi très en forme. Cela me fait penser que très peu de ADA on marqué SVU mais celui-ci fait partie des meilleurs (même si ce n’est pas mon préféré). J’aimerais bien revoir Rubirosa rapidement aussi… Elle mérite amplement sa place à New York.
Note : 6.5/10. En bref, classique mais captivant.


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