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J’ai testé : voyager en train couchette

Publié le 04 février 2014 par Elearan

Ce week-end, je suis partie au ski. Nous avions décidé de ne poser que notre vendredi pour ne pas liquider nos soldes de congés. Nous pensions que ce serait court, étant donné qu’il y a minimum 5 heures de train, mais finalement, en recherchant des billets, nous sommes tombés sur une façon un peu plus exotique de voyager : le train couchette.

Les Alpes

Ah la montagne, qu’est ce qu’on ferait par pour y aller

Voyager de nuit en train couchette, c’est l’aventuuuure !

Pour notre destination, nous avions la chance d’avoir la possibilité de prendre l’INTERCITES de nuit pour Saint Gervais (notre destination). Cela nous faisait partir à 23h12 pour une arrivée sur place à 8h45… Avec la carte jeune de la SNCF, j’en ai eu pour 55€ pour un aller simple : voyage + hotel, c’est plutôt économique.
De plus, en ce qui me concerne, l’arrivée à Saint Gervais à 8h45 est tip-top : le temps de poser ses bagages, de prendre un petit déjeuner, et direction les pistes ! Sachant que les premiers arrêts commencent vers 6h du mat -> moi débarquer d’un train à 6h du mat’, j’aurais été un zombie.

Dormir dans un train, une expérience fort bizarre mais sympathique

Avant le départ, j’ai regardé un peu sur internet, et les avis sont relativement unanimes : c’est inconfortable, trop chaud en été, trop froid en hiver, niveau sécurité c’est moyen, etc…
Je ne peux pas vraiment dire sur les autres lignes, mais en tout cas dans le Paris / St Gervais à cette époque de l’année, le train est bondé de parisiens partant au ski… donc beaucoup de jeunes, de moins jeunes, mais tous d’assez bonne humeur à l’idée de partir en vacances, l’ambiance est plutôt bonne !

Comme nous n’avions pas pris nos billets en même temps, mes compagnons et moi nous sommes retrouvés chacun seul dans son compartiment. Parce que je suis une warrior, je n’ai pas réservé un compartiment « women only » (possibilité que nous laisse la SNCF). Tout est une question de loterie : j’aurais pu tomber sur des gens un peu bizarres, mais par chance, ce ne fut pas le cas.

Du haut de ma couchette supérieure, je survole le monde, lalala~

Dans ma tête, quand j’ai réservé mon billet, je me suis dit : je prends la couchette supérieure, comme ça, si jamais quelqu’un veut me piquer mes affaires pendant que je dors, il aura plus de mal à les atteindre.
En vrai, le compartiment en seconde classe est tellement exigu que si voleur il y a, je lui souhaite bien du plaisir à essayer de choper un bagage sans réveiller tout le compartiment.
Parlant de celui-ci, il comprend 6 couchettes dans un tout petit espace : 3 couchettes superposées de chaque côté.

train couchette intercités

Dans « train couchette », il y a des couchettes, plein même !

Du haut de ma couchette supérieure, j’espionne le monde… Et je me cogne la tête, parce que malgré ma taille petit format, je ne peux pas me redresser assise sans me voûter complètement. C’est sûr, côté espace vital, à l’hôtel on fait mieux.
Bon, on a embarqué à 23h15, le temps de m’installer, de découvrir le train, de retrouver les potes, de papoter un peu, vers minuit je rendre dans ma cabine (déjà plongée dans le noir), et me hisse sur ma place.

Le plus important : le dodo en train couchette, c’est comment ?

Déjà la SNCF est assez cool sur un aspect : il y a une bouteille d’eau sur chaque couchette + un kit contenant des lingettes, mouchoirs et boules quiès au cas où. Je ne les ai pas mises, je regrette un peu.
Dormir en train de couchette, c’est comme avoir quelqu’un dans la cabine qui ronfle très fort, tellement que le lit en tremble. C’est pas forcément désagréable, mais évidemment, c’est un peu difficile à s’endormir quand comme moi, on a le sommeil un peu léger.

Pendant la nuit, je me suis posée de grandes questions : j’étais sur la couchette supérieure, installée du côté qui était dans le sens de la marche. Comme il n’y absolument rien, à part une vague sangle, qui t’empêche de chuter du lit : si j’avais eu un sommeil un peu agité, dans un train qui s’agite également, et que j’étais tombée de ma couchette tout en haut –> serais-je morte ?
Bref.

Côté confort donc : on dort dans un sac de couchage estampillé SNCF, très fin ma foi. Et pas suffisamment couvrant, comme je m’en doutais. J’avais ramené de quoi me couvrir au cas où, et j’ai vraiment bien fait. Le matelas est très ferme, ce que j’ai apprécié. D’autres, j’imagine, auront des courbatures après cette nuit :D
Côté bruit, comment on pouvait se douter, c’est extrêmement bruyant. Encore plus lorsqu’on croise d’autres trains, ou quand on arrive aux premiers arrêts vers 6h du matin. Par chance, les annonces d’arrivée ne se font à priori que dans les wagons concernés. J’ai entendu des sons étouffés, mais pas beaucoup plus. N’ayant fait que somnoler toute la nuit, j’ai bien apprécié de ne devoir me lever qu’à 8h35, juste une dizaine de minutes avant l’arrivée.

A l’arrivée, c’est magnifique

Je décide donc de me lever quand je pressens que l’arrivée est proche. Je descend de ma couchette, je sors du compartiment… et là, ô joie de contempler les montagnes, à bord d’un train qui fait tchou-tchou et qui t’emmène doucement vers tes vacances !
Franchement c’est cool, à refaire ! La prochaine fois par contre, on essayera de tous réserver le même train couchette ;)
(la SNCF propose de réserver un compartiment privatif en 1ere classe, plutôt chouette non ?)


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