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Gong #1-Magick Brother-1970

Publié le 04 février 2014 par Numfar
Gong #1-Magick Brother-1970

Gong #1

Daevid Allen: chant, guitare

Gilli Smyth: chant

Didier Malherbe: flutes, saxos

Rachid Houari: batterie et percussions

Le groupe existe tant bien que mal depuis 1967, depuis en fait que le couple Daevid Allen et Gilli Smyth s'est formé.

Lui ex-Soft Machine, musicien Australien éxilé en France, elle, prof anglaise à la Sorbonne.

Eux: soeur Mystique et frère Magique, buvant la même potion fermentée, fumant la même herbe venue de la comté, si possible, de l'Old Toby, merci.

Gong: un groupe venu d'ailleurs, qui joue ou il peut, se balladant de France en Espagne, avec une formation élastique qui se solidifie avec l'adjonction de Didier Malherbe en 1969, musicien français rencontré à Majorque.

En mars 1970, le groupe enregistre son premier album, l'ultra psychédélique "Magick Brother".

Mystic sister/Magick brother (Gilli Smyth)

Glad to sad to say (Gilli Smyth)

Rational anthem (D.Allen-G.Smyth)

Chainstore chant/Pretty miss Titty (Gilli Smyth)

Fable of a fredfish/Hope you feel OK (Gilli Smyth)

Ego (Gilli Smyth)

Gongsong (D.Allen-G.Smyth)

Princess Dreaming (Gilli Smyth)

5 & 20 schoolgirls (Gilli Smyth)

Cos you got greenhair (Gilli Smyth)

Musiciens invités:

Dieter Gewiffler: contrebasse (1 & 7)

Tasmin Smyth: voix (1 & 8)

Barre Phillips: contrebasse (2 & 8)

Earl Freeman: contrebasse (6) piano (7)

Burton Green: piano (6)

Album psychébordélique, possédant quelques bons moments (Mystic sister/Magick brother, Pretty miss Titty, Gongsong) mais difficile d'accès pour personnes qui comme moi, ne consomment pas d'herbe magique qui fait rigoler ou de champignons haluci-anti-anxyogènes.

Certaines sources citent Gilli Smyth comme seule auteur de cette oeuvre considérée dangereuse pour les membres de l'UDC, mais il me semble bien reconnaître la patte de Daevid Allen derrière quelques titres, d'autant plus que l'on voit se deviner les premières apparitions des Potheaded Pixies, ces lutins à tête de théière qui ne fument pas que de la moquette.

Un album à déconseiller aux fans de Foreigner et de Journey, et il faut bien l'avouer, un poil léger musicalement.

Il fallait bien un début au délire non?

© Pascal Schlaefli

Urba City In The Sky

4 février 2014

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