Magazine Séries

Critiques Séries : The Spoils of Babylon. Mini-series. BILAN.

Publié le 08 février 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

vlcsnap-2014-02-08-01h40m28s224.jpg

The Spoils of Babylon // Mini-series. 6 épisodes.
BILAN


The Spoils of Babylon est une mini-série comique très étrange. En tout cas, elle ne se déguste pas de la même façon que toutes les autres séries que l’on pourrait avoir la chance de voir. C’est d’ailleurs peut-être ce qui fait la force de cette mini-série. Je ne m’attendais pas nécessairement à ce que cela soit raconté de cette façon, jusqu’aux dernières paroles de Will Ferrell dans le rôle de l’auteur/narrateur. Ce personnage est à mon sens le plus drôle de toute la série et il n’est même pas un personnage de l’histoire, juste celui qui la raconte. Mine de rien, c’est bien trouvé. Les deux premiers épisodes dont je vous avais déjà parlé n’étaient pas forcément le reflet de ce que toute cette première saison est. Il y a des choses toujours farfelues qui sont à venir et la série tente de s’en sortir de ce point de vue là en créant du comique burlesque, accentué sans complexes. Le meilleur reste peut-être Tobey Maguire qui couche avec un mannequin au milieu de l’épisode deux. Enfin, le meilleur. Peut-être pas. Il y a tout un tas de moments comme ça mais disons que cela fait partie de mes préférés.
Car mon épisode préféré est sans conteste l’épisode quatre, celui où Jessica Alba et Kristen Wiig choisissent de tout simplement se battre dans un cat-fight aussi inattendu que réussi. En ne cherchant pas à se prendre la tête, The Spoils of Babylon gagne des points. Si la série s’amuse de ses décors (on sent qu’il n’y a pas beaucoup de moyens mais peu importe, la série a décidé de se moquer de ça justement), elle fait en tout cas presque hommage à ces vieilles productions allemandes des années 90 où l’on nous raconte des histoires d’impératrices et de coucheries à la mord moi le noeud. Les influences de The Spoils of Babylon sont nombreuses et le ton est justement là pour se moquer de ces séries en plusieurs heures qui ne racontent finalement pas tant de choses que ça mais brossent des personnages souvent riches. Du coup, cette série est avant tout celle de Eric Jonrosh, le personnage qu’incarne Will Ferrell à chaque début et fin d’épisode. Il se proclame artiste, il est prétentieux, et The Spoils of Babylon est son oeuvre maitresse.

vlcsnap-2014-02-08-01h42m56s165.jpg
Sauf que voilà, la première adaptation d’une durée de 22 heures n’avait pas été très appréciée par la presse et du coup, une nouvelle version a vu le jour. Crédité comme scénariste, producteur et… financier de cette mini-série, Eric Jonrosh s’amuse donc avec ses personnages en racontant une histoire saugrenues qui ne semble pas avoir de fin. Car à chaque nouvel épisode on a l’impression de partir dans une nouvelle direction jusqu’à ce que dans le dernier épisode il y ait un semblant de conclusion. Le but n’était clairement pas d’en mettre plein la vue avec des décors et des choses affriolantes mais plutôt de se moquer de tout ce qui peut être moquer. Parfois à déraison, malheureusement. Il faut aussi entrer dans cette histoire afin d’en apprécier la substance. Ce n’est pas quelque chose de très accessible au premier abord. J’ai moi même eu un peu de mal au début avant de finalement me laisser porter par ce truc si étrange qu’il en devient presque fascinant par moment. Andrew Steele et Matt Piedmont nous avaient déjà bien amusés au cinéma avec La Casa de mi Padre (avec Will Ferrell). Ce n’était pas forcément brillant mais c’était suffisamment drôle.
Note : 5/10. En bref, original mais parfois en faisant trop.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines