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DOOMSDAY : Greatest Hits

Par Tom

Doomsday

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Le virus du Faucheur s’est propagé en Ecosse et a fait un nombre incalculable de victimes. Pour empęcher sa propagation, Londres a décidé de maintenir en quarantaine les infectés ŕ l’intérieur d’un mur de béton érigé sur la frontičre séparant l’Ecosse au reste de la Grande-Bretagne. Trente ans plus tard, de nouveaux cas d'infection sont signalés au cœur męme de Londres. Le gouvernement en place proclame l’état d’urgence et condamne, une nouvelle fois, tous les accčs de la ville. Toutefois, un élément pourrait enrayer le virus : des photos satellite prouvent que des survivants, immunisés contre le virus, vivent encore et toujours en Ecosse. Championne des missions périlleuses, Eden Sinclair (Rhona Mitra) part pour ce pays oublié et laissé ŕ l’abandon depuis trois décennies. Accompagnée d’une unité d’intervention spéciale, Sinclair a 48 heures pour trouver l’antidote du virus avant que la capitale anglaise ne devienne, ŕ son tour, le lieu des pires caranges. Mission impossible ? Quasiment oui ! Surtout que les survivants écossais n’ont plus trop le sens de l’hospitalité !

RHONA MITRA

Apocalypse ŕ la "Terminator", pays-prison ŕ la "Escape from New York" de Carpenter, Punk’s déjantés et cannibales ŕ la "Mad Max", virus mortel façon Classiques de Romero, politiciens véreux ŕ la "V pour Vendetta",… Dčs les premičres minutes, le réalisateur Neil Marshall et son "Doomsday" prennent ŕ cœur de revisiter bons nombres de scčnes et situations grandioses tirées d’un large éventail de films orientés science-fiction.

LEANNE LIEBENBERG

On aurait pu craindre que cette "soupe", męlant abondamment les clichés du genre, soit indigeste… C’était sans compter sur le génie de Marshall qui a déjŕ - incontestablement - marqué des points avec ses "Dog Soldiers" et "The Descent". Tout en déroulant une intrigue énergique, Marshall nous offre de nouvelles "grilles de lecture" sur base de grandes thématiques utilisées plus d’une fois dans ce genre de spectacles : contamination mortelle, séquestration sur grande échelle, mission de sauvetage s’apparentant davantage ŕ du suicide, Gore et cannibalisme déjanté,…

Doomsday

Bref, Neil Marshall offre de nouvelles perspectives ŕ un cinéma dans lequel on pensait avoir tout vu ! "Doomsday" fait également revivre l’esprit viscéral et pervers qui habitait bon nombre de productions des années 80, en déroulant - ŕ vitesse réguličre - images d’hémoglobine, de chair calcinée et de décapitations en tout genre. Aprčs avoir, dans un premier temps, dépoussiéré les "Escape from New-York" et autre "Mad Max", ce long-métrage nous propose, dans sa seconde partie, un bon bol d’air inattendu, au plus profond des vallées écossaises… Au menu : retour ŕ la nature et aux temps sanglants du Moyen Age !

MALCOLM MCDOWELL

C’est ŕ ce moment lŕ précisément que le célčbre Malcolm McDowell décide de faire son entrée dans la bataille. Quelque peu effacé par rapport ŕ d’autres protagonistes du film, la prestation de McDowell apparaît davantage comme un clin d’œil appuyé aux films que notre ami Neil Marshall porte ici en triomphe. Inutile de vous rappeler, en effet, l’interprétation hallucinante de cet acteur dans "Orange mécanique", l’incontournable pamphlet sur la violence signé Stanley Kubrick.

RHONA MITRA & BOB HOSKINS

Nouvelle muse de Marshall, l’actrice Rhona Mitra - silhouette trempée dans l’acier oblige - occupe les avant-postes de ce film musclé avec panache. Sa performance, façon Sarah Connor ŕ la "Terminator 2", la propulse sans peine en haut du classement des héroďnes de poigne. L’increvable Eden Sinclair montre également le goűt prononcé de Marshall pour des personnages féminins repoussant toujours un peu plus leurs limites, tout en conservant, au plus profond de leur cœur, une profonde tendresse et humanité. "The Descent" témoigne également de ce męme état d’esprit oů carnage et soif de (sur)vivre cohabitent avec tensions affectives.

CRAIG CONWAY

L’intangible Bob Hoskins, l’héroďque Adrian Lester et la performance déjantée et croustillante de Craig Conway complčtent une distribution des plus satisfaisantes ! En reprenant et en męlant des situations et thématiques déjŕ rencontrées sur d’autres monuments du film d’anticipation, "Doomsday" s’apparente ŕ un Patchwork inspiré et diablement excitant, mené tambour battant par un réalisateur qui ne manque pas d’idées et d’ingéniosité… Un régal, tout simplement, qui fera certainement mouche dans le cœur des amateurs des longs-métrages durs et crus des années 80. Quand action et violence riment ŕ la perfection : c’est "Doomsday", sans aucun doute ! Vous voilŕ prévenu…

Doomsday

La bande-annonce…


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