Hiver 2012/2013 rigoureux, printemps pluvieux et frais… Malgré un mois de décembre exceptionnellement doux qui a ralenti la demande en électricité (et poussé à l’arrêt momentané de plusieurs réacteurs nucléaires), la météo de l’an passé a globalement été favorable à EDF. Une tendance qui se traduit dans les résultats financiers du groupe électricien.
EDF vient d’annoncer un bénéfice net en hausse de 7,4% et un chiffre d’affaires en progression de 4,7%. Ces bons résultats sont certes liés à la politique de maîtrise des coûts : elle a engendré des économies de 1,3 milliard d’euros en 2013, alors que le groupe a recruté 6.000 personnes et investi 12 milliards d’euros.
Mais des conditions climatiques particulièrement avantageuses ont également joué un grand rôle. Le froid a tiré la consommation vers le haut. La pluie a dopé la production hydraulique du groupe. La pluviométrie permet à EDF d’atteindre son meilleur niveau en hydroélectricité de la dernière décennie. La production hydraulique, en hausse de 23%, atteint 42,6 TWh. Soit 8 TWh de plus qu’en 2012.
Le léger recul de la production nucléaire a donc été plus que compensé par les performances des ouvrages hydrauliques. L’atome a permis de produire 403,7 TWh, alors que l’objectif fixé s’élevait entre 405 et 410 TWh. En 2014, EDF veut produire de 410 à 415 TWh nucléaires en améliorant la gestion des arrêts pour maintenance de ses réacteurs.
Crédits photo Emx
Météo pourrie en 2013 = année record pour l’hydraulique ! Comme quoi il faut positiver
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