Magazine Culture

Mon Ciné Club #8

Publié le 18 février 2014 par Emidreamsup @Emidreamsup

Voici donc les nouvelles "victimes" de mon Ciné Club : De l’amitié, de l’amour et beaucoup d’émotions…

affich_19796_1The Place Beyond the Pines (cliquez ici pour voir la bande-annonce)

Ce film n’est en rien ce que j’imaginais. Sombre, profond, torturé, il m’a happé tel un tourbillon dont je ne pouvais m’échapper. Bon, j’avoue que voir le corps tatoué de Ryan Gosling dès les premières image a un peu aidé à gagner mon attention. The Place Beyond the Pines, c’est surtout 3 films en 1. Le premier (première partie) suit donc Luke, tatoué, torturé, qui quitte son boulot de forain quand il apprend que l’un de ses aventures d’un soir (Eva Mendes) a donné naissance à un fils. Il décide alors d’être un père même si la vie ne l’a pas préparé à cela. Du coup, il tombe dans une spirale infernale de braquage. Jusqu’au moment où les flics le chopent et l’un d’entre eux (Bradley Cooper) le tue lors de l’interpellation. Débute alors le second film, celui se focalise sur ce flic qui reste traumatisé et torturé par ce meurtre. Et petit à petit, sa vie de flic bien tranquille déraille et tant bien que mal, il tente de revenir sur le droit chemin. Puis arrive, le dernier chapitre, avec les fils de nos deux personnages devenus adolescents et dont les routes se croisent. Celui de Luke tente de reconstruire les puzzle d’un passé que sa mère lui a toujours caché, et le second est en complète rébellion contre son géniteur. Derek Cianfrance offre deux portraits d’anti-héros. Ces personnages sont paumés et si la rédemption pointe le bout de son nez, il n’est pas si évident de l’atteindre, la tentation est toujours présente et bien trop grande. Gosling et Cooper sont parfaits dans ces rôles torturés et profonds, loin des rôles de play-boy qu’ils peuvent incarner le reste du temps. On ne peut que leur demander de choisir plus de rôles de cette ampleur.

Ernest et Célestine (cliquez ici pour voir la bande-annonce)
affich_22475_1

Grande fan de l’univers littéraire de Daniel Pennac, j’avais donc très envie de voir le film d’animation dont il était l’auteur. Ernest et Célestine, c’est une plongée dans la douceur et l’innocence de l’enfance. L’animation sous forme de dessins esquissés au crayon et à l’aquarelle plonge immédiatement le spectateur dans cet univers cotonneux et si confortable que peut l’être la nostalgie de nos premières années. On s’y blottit avec délectation et le sourire aux lèvres tant ces 1h20 nous entraînent dans cet univers pleins de surprises où un ours et une souris deviennent les meilleurs amis du monde. Le scénario et les dialogues sont intelligents et compréhensibles par tous, avec un second niveau de lecture pour les adultes développé en finesse et avec humour comme dans toutes les oeuvres de Pennac. Sans révolutionner le cinéma d’animation, Ernest et Célestine est au final un film très classique qui utilise les codes du genre à la perfection pour séduire les plus jeunes et offrir aux plus grands un moment de détente. Une jolie réussite.

affich_25405_1
About Time (cliquez ici pour voir la bande-annonce)

Il était (vraiment) temps que je regarde ce film de l’un des mes cinéastes préférés, Richard Curtis. Je ne sais pas comment j’ai pu passer aussi longtemps avant de le regarder. J’attendais le bon moment. Celui où je pourrais me délecter de chaque minute de cette histoire d’amour (avec un poil de science-fiction) dans laquelle on croit dès le début. Touchante, belle, drôle et brillante, cette rencontre entre les personnages de Domhnall Gleeson et Rachel McAdams m’a transporté, fait vibrer et émue aux larmes. Richard Curtis a ce rare talent de rendre chacune de ses comédies romantiques uniques et quasi-parfaites. Il arrive à chaque fois à nous faire croire que l’amour, celui qui nous coupe le souffle et nous donne des ailes, est possible et tout autour de nous. Et tout cela, sans tomber dans les sempiternelles clichés du genre, mais en se focalisant sur l’alchimie entre ses acteurs (Bill Nighy est émouvant à souhait) combinée à un scénario très bien écrit (et avec toujours une profondeur en plus qui nous fait réfléchir). Bref, Richard Curtis réussit encore un sans faute et reste sur mon podium des grands cinéastes.


Retour à La Une de Logo Paperblog