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La sélection de la semaine : Donjon, Offices and humans, Mamette, Varulf, Les super super, Mon gras et moi, Wormworld saga, Les filles, Passions, Emma, On nous a coupé les ailes, Calvin et Hobbes, et Guide de survie en milieu sexiste

Par Casedepart @_NicolasAlbert

news283-Concours-DonjonPour ce quatrième samedi du mois de mars , Case Départ vous conseille les albums suivants. Parmi eux, il y a quelques belles bandes dessinées. Deux albums clôturant la série phénomène Donjon : Haut septentrion et La fin du Donjon, Offices & Humans : un album original où des dragons contrôlent la vie des humains, Les papillons :  la sixième aventure de Mamette une sublime série jeunesse, le second tome de la série fantasy Varulf, un recueil d’histoires courtes pour enfants : Les Super Super, la réédition de Mon gras et moi, le premier tome de la série fantastique Wormworld Saga, la réédition de la série de Christopher : Les filles, le nouvel album de Goossens : Passions, le dernier tome du manga Emma, On nous a coupé nos ailes : un album pour enfants sur la Première Guerre Mondiale, le 23e tome de la série à succès Calvin & Hobbes et un manuel contre les machos : Guide de survie en milieu sexiste. Bonnes lectures !

Clap de fin sur Donjon

haut septentrion donjon
Pour achever en beauté l’excellente saga d’aventures et d’héroïc-fantasy décalée Donjon, Joann Sfar et Lewis Trondheim proposent deux ultimes albums de la série, à lire en parallèle : le tome 110 de Donjon Crépuscule, intitulé Haut septentrion et mis en images par Alfred et le tome 111 La fin du Donjon, mis en images par Mazan.

En avril 1998, les deux créateurs de la série publiaient le premier tome, sobrement baptisé Donjon. Seize ans après ces débuts prometteurs, ils n’auraient jamais cru vendre un million d’exemplaires et étendre un royaume tentaculaire sur le monde du 9e art : 5 séries (Potron-minet, Zénith, Crépuscule, Monsters et Parade), usant au passage 19 dessinateurs (Blain, Larcenet, Blutch, Andréas, Boulet, Nine…) en 34 albums. Et donc pour conclure en apothéose, et après 6 ans d’attente de milliers de fans, voici donc ces deux excellents opus :

Haut Septentrion (Sfar, Trondheim & Alfred). Terra Amata. Les petits îlots de liberté et de tranquillité flottent dans l’espace mais s’éloignent dangereusement du noyau du magma. Marvin Rouge et Tong Deum arrivent dans un petit troquet. D’un seul coup, l’air devient irrespirable et sont arrêtés par des hommes de l’Entité Noire. Réussissant à s’échapper, ils rejoignent Gilberto, toujours aussi stone afin qu’il ouvre la porte des morts.

De son côté, le Roi Poussière pense qu’il est temps pour lui de mourir de façon héroïque. Accompagné de Zakûtu, Marvin Rouge va donc devoir le sauver de cette idée fixe. Le lapin rouge et la belle oiselette vont d’ailleurs se voir échanger leur enveloppe corporelle. Chacun dans le corps de l’autre, ils vont devoir vivre leurs aventures d’une façon très étrange. Ils ont pour mission de protéger les objets du destin.

 La fin du donjon (Sfar, Trondheim & Mazan). Plus les îlots de Terra Amata montent moins il y a d’oxygène et plus les habitants meurent. A part faire allégeance à l’Entité Noire, il n’y a pas d’autre solution. Marvin Rouge et Zakutu tentent par tous les moyens de protéger les objets du Destin. De leur côté Herbert et le Roi Poussière sont obligés de se plier à la volonté de l’Entité Noire. Mais la résistance se met alors en marche.

la fin du donjon
Pour terminer cette série folle et décalée, Sfar et Trondheim ont confié les ultimes albums à Alfred et Mazan, deux auteurs que Case Départ apprécie, tant pour leur travail que pour leur personnalité attachante. Pour le premier, l’auteur de Come Prima meilleur album de l’année 2014 à Angoulême, son trait se prête parfaitement à cet univers : vif mais délicat et tout en rondeurs, réhaussé de fines hachures pour les ombres. Pour le second, La fin du Donjon, Pierre Mazan joue toute sa subtilité pour mettre en valeur la folie du scénario. L’auteur, dont Case Départ avait réalisé un portrait vidéo l’année dernière, propose des planches efficaces et très équilibrées. A noter que les deux tomes sont colorisés par Walter d’une belle manière et met en valeur les deux styles différents de Alfred et Mazan.

Donjon Crépuscule : une magnifique fin en apothéose qui ravira les fans de la série, agrémenté de deux très beaux styles graphiques, où l’action et le suspens côtoient un humour dévastateur.

  • Donjon Crépuscule, tome 110 : Haut septentrion
  • Auteur : Sfar, Trondheim et Alfred
  • Editeur: Delcourt, collection Humour de rire
  • Prix: 10,95€
  • Sortie:  12 mars 2014
  • Donjon Crépuscule, tome 111 : La fin du Donjon
  • Auteur : Sfar, Trondheim et Mazan
  • Editeur: Delcourt, collection Humour de rire
  • Prix: 10,95€
  • Sortie:  12 mars 2014

Dragons & humains

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Offices & humans est un album de Roope Eronen paru en français aux éditions Misma. Il met en scène des dragons jouant avec des humains comme une sorte de jeu de société. En lançant des dés et en suivant les règles du jeu, ils influent sur des salariés d’une entreprise. Idée originale où les rôles sont inversés.

Dans une première scène, deux jeunes dragons verts se retrouvent autour d’un plateau de jeu. Munis de dés à plusieurs faces et d’une règle du jeu, ils se livrent une bataille amicale. Leurs personnages : des êtres humains employés dans une entreprise de téléconseils. Un des salariés souhaite photocopier un CV avec la machine de l’entreprise, son but étant de l’envoyer chez un concurrent, Customex. Mais il est surpris par Mlle Jantunen des ressources humaines. Quelques minutes plus tard, alors qu’il vient juste d’écrire l’adresse sur l’enveloppe pour envoyer son CV et qu’il prend du bon temps devant une vidéo porno, il est de nouveau interrompu par la même personne.

Dans la seconde histoire, deux petits dragons bleus jouent avec un grand dragon rouge à deux têtes. Après la mise en place, ils décident de jouer avec des salariés d’une entreprise de jeux vidéos et de modélisation 3D. Une femme et un homme ont un projet un thème autour de l’alicament. Un prototype de jouet alicamenteux : un hérisson en peluche qui soignerait les enfants en injectant des médicaments par ses piques.

Cet album à la thématique originale est extrêmement bien amené et maîtrisé par Roope Eronen. Alors que d’habitude ce sont les humains qui jouent à des jeux de rôles avec des dragons (style Donjons et dragons) ; ici les rôles sont inversés. On suit donc l’évolution de la partie au fil des pages. Tout y est : les dés, les fiches des personnages ou le livre des règles. Teinté d’un bel humour, Offices & humans, ravira les passionnés de jeux de plateau mais aussi les amateurs de bandes dessinées plus singulières. Les personnages principaux, les dragons, sont attachants jamais méchants et toujours emplis de tendresse pour les êtres humains. Les personnages secondaires, les salariés, sont eux montrés sous un jour plus sombre, prêts à tout pour réussir dans l’entreprise. C’est donc en soi aussi un manifeste pour dénoncer la vie dans les entreprises, le système hiérarchique et une machine à broyer les humains ; comme une sorte de jeu où la loi de la jungle est érigée en dogme. Le finlandais excelle dans un style de dessin semi-réaliste humoristique.

Offices and humans : un album original parfaitement réussi et plaisant à la lecture.

  • Offices & Humans
  • Auteur : Roope Eronen
  • Editeur: Misma
  • Prix: 17€
  • Sortie:  février 2014

A la recherche des souvenirs de Memette

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  Les papillons est le sixième tome de la sublime série jeunesse Mamette, dessinée et écrite par le talentueux Nob. Le jeune lectorat retrouvera avec un immense plaisir la vaillante et amusante grand-mère dans une nouvelle aventure. Le temps presse et Mamette veut rattraper son retard, faire des choses qu’elle n’a jamais accomplie ou qu’elle apprécie. Mais voilà, elle commence à perdre la mémoire…

Jour de marché pour Mamette. Devant l’étal du primeur, elle s’aperçoit qu’elle a oublié son cabas. Pourtant ce jour n’est pas comme les autres, c’est son anniversaire. Alors que sa famille et ses amis l’attendent pour le fêter comme il se doit, elle, préfère discuter avec Madame Pinsec au bord du lac.

Arrivé chez elle, elle commence à prendre conscience du temps qui passe en soufflant sa nouvelle bougie. Sa petite-fille de 22 ans lui offre un appareil photos numérique, lui achète un ordinateur et fait installer internet, afin qu’elle puisse communiquer avec elle lorsqu’elle sera à l’étranger. Du haut de ses 84 ans, la dynamique mamie décide de rattraper le temps perdu, se met au yoga, va visiter un ami atteint d’Alzheimer à l’hospice et prend de nombreux clichés qu’elle poste sur son « mur » Facebook.

Après une nuit où il neige, le lendemain matin, elle sort construire un petit bonhomme de neige. En redescendant les escaliers, elle trébuche sur un tapis et chute. Affaiblie, son fils décide de l’héberger chez lui quelques temps. Mamette commence alors à perdre ses repères…

Dans le monde du 9e art, il existe des séries jeunesse de grande qualité et Mamette en fait partie. Les jeunes lecteurs ne peuvent qu’apprécier cette gentille et dynamique grand-mère. Attentive aux autres, à l’écoute, on aimerait tous avoir une mamie comme elle, la choyer ou la câliner. Le récit sympathique de Nob est touchant, plein de sensibilité et poétique. Teinté d’un bel humour subtil, il aborde les difficultés de la vie avec une infinie douceur. Mamette veut rattraper le temps mais c’est lui qui la rappelle à l’ordre : son âge, son équilibre ou sa mémoire qui sont soumis à rude épreuve. Toujours positive, elle réussira à surmonter ces difficultés. La belle galerie de personnages permet de densifier l’histoire. Dans les rôles secondaires, la famille mais surtout son amie Mme Pinsec apportent un belle note de fraîcheur et d’humour, permettent d’alléger le récit dont les thématiques peuvent être sombres. Les belles valeurs optimistes véhiculées ici sont idéales pour attirer le jeune lectorat (amitié, entraide, famille…). Le trait de l’auteur pyrénéen apporte, lui aussi, une belle touche de légèreté à l’histoire. Le dessin chaleureux et dynamique est porté par de belles couleurs chaudes. Et le lecteur se plaira à suivre ces petits papillons chers à Mamette. Proche de l’esprit de la série Jojo, du regretté André Geerts, Nob réussit à créer une belle filiation entre Mamette et la mamie du jeune héros de la série Dupuis.

Mamette : merveilleuse série jeunesse touchante et sensible, aux belles valeurs portées par une mamie dynamique et à l’écoute. Case départ vous recommande vivement de (re)lire ces belles aventures d’une mamie que l’on aimerait tous avoir !

  • Mamette, tome 6 : Les papillons
  • Auteur : Nob
  • Editeur: Glénat
  • Prix: 9,99€
  • Sortie:  12 mars 2014

En fuite…

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Mon nom est Trollaukinn est le second tome de la série fantasy Varulf, scénarisée par Gwen de Bonneval et mise en images par Hugo Piette. Dans le premier opus de ce diptyque, le lecteur suivait les aventures de Gisli et ses amis en fuite à travers la forêt.

Gisli et les autres enfants du village sont toujours en fuite. Faisant halte pendant la nuit pour dormir, le mystérieux et très étrange Thornsteinn, un homme borgne qui les accompagne, est réveillé en sursaut par des doubles animaux animés par des esprits. Pourtant les enfants, surtout le jeune Peer, sont méfiants, se demandant quelles sont ses véritables intentions. Alors qu’il n’a rien à y gagner, pourquoi les protège-t-il et leur montre-t-il le chemin à travers la forêt ? Seule la jeune et douce Else continue de le croire.

L’homme à la fin lame leur propose de dévier leur trajet pour s’éloigner au maximum d’une force surnaturelle. Puis d’un seul coup, il s’arrête et décide d’installer le camp au milieu d’une plaine venteuse. Surpris, les enfants pensent de plus en plus qu’il n’est pas un vrai allié. Le lendemain, le borgne décide de les emmener chez une amie, la géante Groa.

Mais en chemin, la tension étant à son comble, Peer décoche une flèche dans la poitrine de l’homme. A la grande surprise de tout le monde, il n’a même pas une égratignure. Ils passent alors un pacte de confiance et découvrent Vekell, le chat géant de Groa…

Le lecteur connaissait Gwen de Bonneval pour ses excellents scénarios de Messire Guillaume ( avec Mathieu Bonhomme, Dupuis) et il réitère cette qualité avec la série Varulf. Teinté de mythologie nordique et de fantastique, le récit d’aventures tient le lecteur en haleine avec uniquement une tension invisible (une force naturelle) ainsi que celle entre Thornsteinn et le reste du groupe. Le personnage énigmatique occupe l’espace, ménage le suspens et appelle de nombreux questionnements. Cette tension dramatique est relevée par quelques touches d’humour pour alléger l’histoire. Le trait ligne claire de Hugo Piette est élégant et très subtil. Il existe d’ailleurs une petite filiation avec des auteurs comme Dupuy & Berbérian ou Chaland, notamment dans les visages légèrement anguleux.

  • Varulf, tome 2/2 : Mon nom est Trollaukinn
  • Auteur : Gwen de Bonneval et Hugo Piette
  • Editeur: Gallimard, collection Bayou
  • Prix: 16,50€
  • Sortie:  13 mars 2014

Face à l’injustice : les Super Super

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Aglaé et Juju sont ce que l’on appelle des super-héros des temps modernes. Ces deux gentils enfants viennent en aide aux personnes autour d’eux. Redresseur d’injustice, on le nomme Les Super Super. Toutes leurs mini-aventures sont compilées dans le troisième tome de la série intitulé Nuits zinzin sur un scénario de Laurence Gillot et mis en images par Lucie Darbiano. Parmi ces histoires :

- Super fripons : Nino est un excellent danseur. Pour le nouveau spectacle de la ville, il interprète une belle panthère. Demandant des changements dans la chorégraphie, il est pris en grippe par le professeur de danse. Sentant l’injustice poindre, Juju et Aglaé entrent de nuit dans la salle pour mettre au point leur stratégie.

- SOS cocotte : Juju et Aglaé viennent passer un week-end chez Tarek , l’oncle de la jeune fille, à la campagne. Pour eux, c’est le paradis : entre les poules et leur chambre-cabane dans les arbres. Mais voilà, le tonton veut leur préparer une poule au four pour le lendemain et les deux enfants sont chagrinés par la vision de Jennyfer dans une cocotte. Ni une ni deux, ils décident d’aller délivrer les volatiles du poulailler…

- Le phénomène Philomène : Ce jour-là chez la coiffeuse, le directeur du musée de la ville n’est pas dans son assiette : son établissement doit fermer ses portes à la rentrée. En repartant, il oublie son trousseau de clés et les deux Super Super décident d’aller dans le musée pendant la nuit. En face de la galerie des animaux, ils ont alors une idée ingénieuse…

- L’expo de Papé : Le grand-père de Juju est un grand sculpteur. Parce qu’il a toujours voulu avoir des ailes, il fabrique des oiseaux en bois. Alors que les deux enfants vont faire du rollers sur une île voisine, ils découvrent des sculptures très colorées dans le parc. Ni une ni deux, pendant la nuit, ils décident d’apporter une œuvre de Papé pour lui rendre hommage en la faisant trôner sur la belle pelouse…

Les petits récits de Laurence Gillot sont agréables, efficaces et souvent drôles. Les mini-justiciers sont là pour laver les affronts liés aux injustices. Toujours de façon gentillette, sans froisser leurs adversaires, qui n’en sont d’ailleurs pas vraiment, ils rétablissent ce qu’ils pensent être le mieux pour les personnes autour d’elles. Sortant la nuit pour se transformer en Super Super, Aglaé et Juju sont inséparables et trouvent toujours une solution miracle aux problèmes posés. Pas d’humiliations pour leurs « méchants », les valeurs de l’album sont positives. Le trait de Lucie Darbiano permet de bien mettre en lumière l’efficacité des petites histoires. Parfait pour les jeunes lecteurs, le graphisme tout en douceur et en rondeur de l’auteur de Lulu Grenadine (avec la même scénariste chez Nathan, 13 titres) illumine les belles planches.

  • Les Super Super, tome 3 : Nuits zinzin
  • Auteur : Laurence Gillot et Lucie Durbiano
  • Editeur: BD Kids – Bayard
  • Prix: 9,90€
  • Sortie:  3 mars 2014

Quelques kilos en trop

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Mon gras et moi est le récit quotidien d’une jeune femme en lutte avec son corps de « grosse ». Ecrit et mis en images par Galli, il met en lumière les difficultés pour la narratrice d’affronter son propre regard et celui des autres. Entre remarque désobligeantes, achat de vêtements, la nourriture, les régimes mais tout cela sous l’œil bienveillant de son amoureux.

Galli est en surpoids ; elle a officiellement 40 kg de plus que son poids idéal. Elle ne rentre plus dans ses fringues, doit les changer pour une taille 50 ; mais au-delà du regard des gens qui l’entourent, c’est elle que ça mine le plus. Son seul vrai réconfort : manger, c’est-à-dire la nourriture sous toutes ses formes.

Mais tout est une épreuve pour la jeune femme : mettre un jeans trop petit, trouver des vêtements à la bonne taille, résister au kebab ou aux pâtisseries vus dans les vitrines, s’essayer à des multiples régimes ou encore essayer de trouver un sport adapté au surpoids. Mais comme disait Sartre, l’enfer c’est les autres ; et qui plus est quand on a des kilos en trop : prendre l’ascenseur, se faire bousculer, devenir invisible aux yeux des autres ou encore toutes les petites phrases assassines de l’entourage.

Pourtant, même si sa famille n’est pas tendre avec ses formes, elle sait qu’elle peut compter sur son amoureux, très attentif. Même si elle ne pense pas qu’il soit honnête lorsqu’il la complimente, lui reste son seul véritable allié. Essayant de dédramatiser la situation par un grand humour, cela semble toujours aussi délicat pour elle.

Prix du Public à Angoulême en 2009, La Boîte à Bulles a décidé de rééditer cet album (éditions Diantre). Pour l’occasion, Galli a dessiné des pages inédites ou redessiné certaines. Le récit sans concession de la jeune auteure tombe toujours très juste. Le témoignage sincère n’élude rien de la vie quotidienne voire intime de la jeune femme. Parfois touchant, sensible, il peut paraître cruel mais avec un ton très légitime. Sans pathos ni être larmoyante, la bande dessinée sous forme de gags en une ou deux planches, est souvent très drôle. Galli faisant preuve d’une énorme auto-dérision. Alors que la population française se trouve être de plus en plus en surpoids, un peu de fraîcheur sur ce thème pour dédramatiser et pourquoi pas sensibiliser à ce nouveau fléau sanitaire et médical.

Mon gras et moi : un album attachant et sensible sur un thème tabou pour ne plus se sentir isolé et différent.

  • Mon gras et moi
  • Auteur : Galli
  • Editeur: La Boîte à Bulles
  • Prix: 15€
  • Sortie:  06 mars 2014

Wormworld saga

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Lancée sur le web gratuitement, la série Wormworld saga est un phénomène dans le monde (un million de lecteurs). Réalisée par Daniel Lieske, elle raconte l’histoire de Jonas, petit garçon rêveur, qui préfère passer son temps à jouer que de faire ses devoirs. Alors qu’il est chez sa grand-mère, il est plongé dans un monde parallèle.

Jonas termine son année scolaire en primaire par quelques remarques gentillettes de sa maîtresse : arrêter de griffonner son carnet de notes et un peu moins rêver. Alors que tous ses camarades savent dans quel collège ils iront à la rentrée, lui ne le sait toujours pas. Son père, peu confiant dans la réussite de son fils, lui cache pour l’instant la vérité.

Pendant ses vacances chez sa grand-mère, il se doit de travailler ses leçons afin d’avoir le niveau à la rentrée : son père ne le lâchera pas de tout l’été. Grâce à un petit stratagème, Jonas n’en fera rien : son copain de classe lui ayant rédigé les sujets à l’avance.

De son côté, le petit garçon préfère lui jouer avec Wiggins le chat, dans une cachette aménagée dans le grenier près de sa chambre. Là, il y retrouve son épée en bois favorite, celle qui lui permettra de s’inventer de tas d’histoires de chevalier dans la forêt voisine où il passera des heures avec Lotti, le chien de mamie.

Alors qu’il est tranquillement en train de dessiner de magnifiques papillons et insectes dans son espace, sa feuille prend vie et le volatile s’échappe dans les combles. Appelé par sa grand-mère pour manger, il s’interrompt. A table, son père découvre sa supercherie concernant ses révisions et lui apprend qu’il sera dans un pensionnat à la rentrée. Vexé, Jonas prépare ses affaires et décide de franchir le tableau magique. Pour retrouver son chemin, il utilise une pelote de laine comme Fil d’Ariane, mais Wiggins joue avec et il se casse. Etonné, la porte se referme derrière lui et le voilà projeté dans un monde parallèle aux milles couleurs…

Ce premier tome, Le voyage commence, de cette nouvelle saga fantastique pour enfants, nous plonge lentement dans ce monde féerique. Très (trop?) introductif, il peine pourtant à se mettre en place, notamment dans les deux premiers chapitres. Ce parti-pris scénaristique permet de ménager le suspens concernant cet univers parallèle, mais qui possède un énorme potentiel. Le récit n’est pas très original, en effet une personne qui plonge dans un autre monde n’est pas une nouveauté, mais il est un hommage à de nombreuses séries, romans ou films (Le monde de Narnia, Alice aux pays des merveilles ou encore Dark Crystal). En ce qui concerne les personnages, on retrouve la figure paternelle très stricte, la grand-mère protectrice et le petit garçon rêveur, dont on perçoit une phobie du feu : un postulat de départ classique mais idéal pour les enfants. Le trait de Daniel Lieske est magnifique en ce qui concerne les planches du Wormworld. Traité entièrement par ordinateur, les pages sont équilibrées et les couleurs pétillantes ; on notera toutefois quelques erreurs concernant le visage de Jonas lorsqu’il est en plan large dans certaines cases.

Wormworld saga : un premier tome un peu poussif mais dont l’univers féerique a du potentiel. Une nouvelle série fantastique ciblée pour les enfants.

  • Wormworld saga, tome 1 : Le voyage commence
  • Auteur : Daniel Lieske
  • Editeur: Dupuis
  • Prix: 14,50€
  • Sortie:  21 mars 2014
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Le retour des Filles de Christopher

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Parue initialement aux éditions Carabas puis La Comédie Illustrée, la série Les filles est rééditée et recolorisée par la nouvelle maison d’édition Kennes (Dimitri Kennes, ancien éditeur à La Mad Fabrik). Réalisé par Christopher, le premier album d’une série de 7, s’intitule Pyjama Party. Dans cet opus, le lecteur (re)découvrira la vie d’une bande de copines d’une vingtaine d’années entre rêves, complicité, amours, joies, peines…

Anna ne retrouve pas son pyjama, accessoire indispensable pour sa soirée entre filles avec ses meilleures amies. Chez Mumu, elle retrouve Béné, Leila et Chloé pour une nuit blanche à papoter.

Béné, 23 ans, l’intello du groupe a décidé de quitter Tours, ses études de droit et son copain Alain pour Paris. Se sentant étouffée par ses parents, son ami depuis 3 ans et sa vie quasi monacale.

De son côté, Leila va avoir une petite sœur. Sa mère en pleines contractions ne veut être accouchée que par l’un de ses fils. Mais ce dernier refuse, elle décide d’avoir sa fille à la maison. La future grande sœur, contente de ce nouvel événement, laisse alors son portable allumé au cas où, mais il capte mal dans l’appartement de Mumu.

Le couple que forme Anna et Laurent ne transpire pas le bonheur pourtant ils doivent emménager ensemble bientôt.

Et enfin, Chloé, impulsive et toujours en retard, vient de passer une heure à embrasser un inconnu dans un bar. Mais voilà, il y a un hic ! Il s’appelle Alain et est barman : c’est le copain de Béné !

Cette réédition de la série pour adolescentes, Les filles, est agrémentée de nouvelles couleurs de Madeline Feuillat, d’une nouvelle couverture matelassée ainsi que d’un dessin inédit. Le scénario de Christopher n’a pas pris une ride, les envies, les rêves, les angoisses, les réussites de la bande des copines sont toujours très actuelles. Les personnages, un peu caricaturaux, sont surtout très complémentaires et permettent à la lectrice de pouvoir s’identifier à l’une d’elles mais aussi de passer un très agréable moment de lecture-plaisir. L’humour tient une grande place dans l’histoire, notamment grâce aux dialogues savoureux. Le trait sensible de l’auteur des Colocataires (Dupuis) est léger et aérien. Très lisible, il permet de dévorer l’album rapidement. Case Départ avait d’ailleurs consacré un portrait vidéo de Christopher dans son atelier de Tours, qui dévoilait ses influences, ses travaux ou ses techniques de dessin.

  • Les filles, tome 1 : Pyjama party
  • Auteur : Christopher
  • Editeur: Kennes éditions
  • Prix: 12,95€
  • Sortie:  05 février 2014

L’amour selon Goossens

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Les clichés sur l’amour et tous les flonflons du romantisme gnangnan, Daniel Goossens les tord avec un certain amusement au plus grand bonheur de son fidèle lectorat. Ses fans pourront retrouver ses personnages fétiches Georges et Louis dans des histoires inédites compilées dans un recueil intitulé Passions, paru aux éditions Fluide Glacial.

Louis, romancier, relit un album des Bidoches de Bonet. Il en est persuadé, son prochain succès passera par l’adaptation du couple has-been Raymonde et Robert. Parlant de cette idée géniale à son compagnon Georges, ce dernier dubitatif, sait que cela ne fonctionnera pas. Si la vie quotidienne des ses prochains héros habitent un immeuble, lui veut les transposer à l’époque de la Guerre de Sécession, comme dans le roman de Margarett Mitchell, Autant en emporte le vent. Plus glamour et romantique, cette période coloniale américaine, sera le point de départ du futur best-seller…

Dans La piste des Magombos, Miss Brenda traverse la jungle pour rejoindre son mari Willis. Mais les animaux, la boue et les moustiques irritent la jeune femme de la haute société. Accompagnée par Mc Cabe, un vieil aventurier, elle arrive saine et sauve sur le campement. Mais à la vue de Braddock, homme borgne, mancho et macho, elle tombe immédiatement amoureuse de lui…

Les fans de Daniel Goossens attendait depuis quelques temps son nouvel album et il ne vont pas être déçu ! Il se joue de tout ce qu’il déteste : le romantisme à deux balles, les grandes œuvres sentimentales, l’amour gnangnan au travers de ses deux héros : Louis et Georges, un couple d’homme âges romanciers. Il leur fait vivre des aventures aussi bizarres qu’absurdes mais toujours avec un humour décapant. Tour à tour, femme-écrivain, couple de travestis ou en pleine routine sur leur transat ; les deux amants décrispent le lecteur et font rire facilement. Les récits sont décalés et très efficaces. Le trait toujours aussi sûr du Grand Prix de la ville d’Angoulême 1997, apporte lui aussi son lot comique mais avec un petite légèreté appréciable.

  • Passions
  • Auteur : Daniel Goossens
  • Editeur: Fluide Glacial
  • Prix: 14€
  • Sortie:  19 mars 2014

Emma : dernier acte

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Pendant six années, Kaoru Mori a réalisé la série Emma. Beau succès éditorial au Japon (édition Kadokawa), c’est la sympathique et dynamique maison d’édition Ki-Oon qui la publie en France. Ce tome cinq clôt la saga de ce manga seinen qui raconte la vie de l’héroïne éponyme, bien décidée à devenir servante dans une famille bourgeoise de l’Angleterre victorienne.

En Angleterre à l’époque victorienne. Un certain William Jones rend visite à son ancienne gouvernante dont il n’a pas de bons souvenirs. Là, il rencontre Emma. C’est le coup de foudre. Cette rencontre imprévue va bouleverser leurs vies car les classes sociales étant bien définies au XIXe siècle, il est inconcevable qu’un jeune homme de haute bourgeoisie pense à fréquenter une servante (Emma en l’occurrence). Leur amour survivra-t-il aux foudres de la société injuste soit-elle?

Erich et ses parents Wilhelm et Emma décident d’aller pique-niquer près de la forêt voisine. Pour l’accompagner, le petit garçon emmène Théo, son écureuil apprivoisé. Alors qu’il pensait que le panier en osier qui le renfermait, était bien verrouillé, en retrant chez lui, l’enfant s’aperçoit que son petit animal de compagnie a disparu. Désespéré, il doit pourtant attendre le lendemain pour partir à sa recherche. Après une nuit agitée, il retrouve miraculeusement son écureuil, à l’endroit même du déjeuner.

Par un beau matin printanier, les parents d’Erich, se remémorent leur rencontre : entre chevaux qui se croisent, la demande si originale de la jeune femme pour que son mari laisse pousser sa moustache mais aussi leur huit années de mariage.

Dans ce manga, le lecteur découvrira aussi l’amitié naissante de deux enfants : William Jones, le futur mari de Emma et Hakim Atawal, prince héritier indien. A cette époque, l’Inde appartenait à la couronne britannique par son empire colonial, depuis quelques décennies. Avec son père, il rejoint le pays, non sans avoir apporter un jeu pour le jeune indien. Ne se comprenant pas, puisqu’ils ne parlent pas la même langue, ils réussissent à communiquer par ce jeu qu’est le tennis. William ayant apporté dans ses bagages, des raquettes et de balles.

Polly décide d’aller faire les boutiques en ville. Ses camarades ayant eu vent de l’affaire lui demandent de rapporter des choses. Donnant de l’argent à la jeune fille, ils lui notent aussi leur commande. Accompagnée de Alma, elle commence à arpenter les rues à la recherche des objets demandés mais aussi pour elle. Ne sachant par réellement ce qu’elle veut, elle hésite entre des fleurs, des livres ou du tissu pour se confectionner des habits.

Cette belle fresque dramatique très légère de Kaoru Mori fait découvrir au lecteur une société mainte fois évoquée dans des livres ou des films, l’époque victorienne. Pourtant l’histoire est racontée sous un angle novateur, celui des servantes de l’aristocratie britannique, avec ces trahisons, ses secrets, ses réussites, ses échecs, ses petites et grandes histoires d’amour. Ce quotidien et ses conditions de travail si difficiles à cette époque. Mais la mangaka apporte de la fraîcheur, de l’humour et une certaine forme de poésie dans cet album. Le trait classique mais tellement fouillé et minutieux de l’auteure apporte beaucoup de fluidité à la lecture. Les costumes et les décors (notamment l’épisode de l’écureuil dans la forêt) sont magnifiques, proposant des planches d’une grand qualité.

  • Emma, tome 5/5
  • Auteur : Kaoru Mori
  • Editeur: Ki oon
  • Prix: 18€
  • Sortie:  20 mars 2014

Et pour quelques pages de plus…

Pour compléter notre sélection de la semaine, Case Départ vous conseille aussi les albums suivants :

On nous a coupé les ailes

on nous a coupé nos ailes
René, jeune homme enjoué et agréable, est enrôlé dans l’armée lorsque la Première Guerre Mondiale éclate. Avec le conflit, ses derniers rêves d’enfance et d’insouciance s’envolent comme les avions qu’il appréciait lorsqu’il était petit. La correspondance écrite fictive entre sa mère et lui est élégamment mise en scène dans On nous a coupé les ailes, sublime album pour enfant écrit par Fred Bernard et dessiné par Emile Bravo.

Aout 1899. René vit à la campagne avec sa mère, son père et ses frères et sœurs. Sa vie quotidienne est rythmée par l’école, les jeux à l’extérieur, les fâcheries de maman, mais aussi des avions (nouveaux engins créés) qu’il admire dans le ciel. La magie de l’enfance est magnifiée par la capture des différents insectes et oiseaux. Accrochés par les pattes à un fil, ils servent d’observatoire à la fratrie. Le dimanche, René adore rendre visite à ses grands-parents, son papi lui racontant toujours de tas d’histoires merveilleuses.

Pourtant en 1914, la guerre éclate. Dans les tranchées, René se remémore son enfance, quand il rêvait de devenir aviateur, et, parallèlement, écrit des lettres à sa mère dans lesquelles il raconte son quotidien de poilu. Il parle également des combats aériens, de sa passion pour l’aviation, qui l’aide à tenir le coup, des héros aviateurs morts pour la patrie : Guynemer, Nungesser, Navarre ou Madon.

Pour célébrer les 100 ans du début de la Drôle de Guerre, le monde du 9e art ne sera pas en reste avec des nombreux albums. Pour raconter et un peu comprendre ce conflit mondial, les deux auteurs ont décidé de parler aux enfants à partir de 8 ans. Le récit tout en pudeur de Fred Bernard est d’une très belle sensibilité. L’histoire alterne habilement d’un côté les séquences dans les tranchées et sa vie quotidienne délicate, et de l’autre, les souvenirs d’une enfance heureuse. Le dessin de Emile Bravo est toujours aussi agréable, d’une élégance rare et d’une grand lisibilité. L’auteur des Contes palpitants des 7 ours nains, met parfaitement en valeur ces deux mondes qui s’opposent : l’enfance pleine de lumière et la guerre très sombre.

On nous a coupé les ailes : un très bel album jeunesse teintée d’une grand poésie sur un thème fort et délicat. Le tout agrémenté d’un magnifique dessin d’Emile Bravo.

  • On nous a coupé les ailes
  • Auteurs : Fred Bernard et Emile Bravo
  • Editeur: Albin Michel Jeunesse
  • Prix: 11,50€
  • Sortie: mars 2014

Calvin & Hobbes,
tome 23 : Y’a des jours comme ça !

clavin et hobbes
Revoilà Calvin & Hobbes pour leurs vingt-troisième aventure, intitulée Y’a des jours comme ça ! créée par Bill Waterson, le futur président du Festival BD d’Angoulême 2015. La suite des aventures de Calvin et Hobbes dans un tout nouveau format et à tout petit prix.

Les aventures de Calvin, le petit garçon râleur à l’imagination débordante, et de son ours en peluche Hobbes ont fait le tour du monde : une amitié imaginaire, teintée d’absurde, d’humour et de philosophie…

C’est toujours aussi bon, aussi drôle, ça donne toujours autant à réfléchir. Les thèmes de prédilections sont toujours là : l’école, les bains, le meilleur papa du monde, les crises avec la maman, Susie et les filles, la nature, le futur…

  • Calvin & Hobbes, tome 23 : Y’a des jours comme ça !
  • Auteur : Bill Watterson
  • Editeur: Hors Collection
  • Prix: 6,90€
  • Sortie:  13 février 2014

Guide de survie en milieu sexiste

guide de survie
Nous étions passés à côté de cet album sorti en octobre 2013 et nous tenions à vous en parler ! La p’tite Blan est de retour avec un nouveau petit album décapant Guide de survie en milieu sexiste. Après Coming soon, Coming out et Coming back, elle s’intéresse à une petite partie de la gente masculine et son énorme travers, le sexisme, de la remarque au travail au harcèlement. Toujours d’une façon humoristique, ce livre engagé fait du bien aux femmes mais aussi aux hommes. Comment tourner en ridicule les scènes de sexisme quotidien mais aussi un guide très pratique pour faire face aux remarques sexistes des hommes peu élégants et galants.

Le livre de 96 pages est préfacé par Virginie Despentes qui souligne « Il y a plein de façons d’affronter le sexisme. Puisqu’on a pas le choix et qu’il faut bien se les prendre dans la gueule, les grosses évidences de beaufs qui te tombent dessus dès que tu es déclarée fille », que les femmes devront « mettre au point d’autres modes d’action pour se [nous] défaire du sexisme » et conclue par « c’est rire pour ne pas perdre de vue l’essentiel : nous avons raison, et nous ne sommes pas seules ». Et elle a raison, les femmes ne sont pas seules ; il existe bon nombre d’hommes qui se comportent d’une bonne et belle façon avec elles. Le guide de survie en milieu sexiste est divisé en 7 petits chapitres :

- Comment reconnaître un sexiste ? Avec les définitions de : machisme, phallocratie, le féminisme.

- Déjouer le sexisme. Où, quand et comment le sexiste frappe-t-il ?

- Tordre le cou aux idées reçues et aux sexistes. Tout ce qu’apporte de positif une femme dans la vie d’un homme.

- Conseils pratiques. S’armer, se défendre, être en groupe…

- Les pièges à éviter. La religion, le mariage, les enfants…

- Cas extrêmes.

- Faire face quand on vous dit : « Mais quand même… » Petite chronologie des événements marquant du féminisme.

Guide de survie en milieu sexiste : un livre qui fait du bien au moral, une belle preuve d’amour envers les femmes !

  • Guide de survie en milieu sexiste
  • Auteur : La P’tite Blan
  • Editeur: Blandine Lacour Editions
  • Prix: 8,50€
  • Sortie:  octobre 2013

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