Magazine Séries

Critiques Séries : The Red Road. Saison 1. Episodes 2 et 3.

Publié le 23 mars 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

vlcsnap-2014-03-21-01h12m23s7.jpg

The Red Road // Saison 1. Episodes 2 et 3. The Wolf and the Dog / The Woman Who Fell from the Sky.


Alors que The Red Road n’a que six épisodes, on a l’impression que les choses s’enchaînent à une vitesse de croisière assez calme. Certes, à plusieurs reprises la série commence à devenir nerveuse, nous offre quelques réponses aux questions que l’on se pose, mais le rythme n’est jamais tonitruant. C’est un parti pris intéressant, surtout que d’un point de vue narratif, je n’ai rien à redire. Cependant, The Red Road est très loin d’être aussi bonne que les autres productions de Sundance TV (Rectify, Top of the Lake). Je trouve même que c’est peut-être décevant compte tenu des attentes que l’on pouvait avoir. Martin Henderson incarne donc toujours notre shérif. On se concentre donc énormément sur la famille Jensen. Notamment Jean Jensen avec son alcoolisme et ses tourments. Elle entend même des voix qui lui disent ce qu’elle doit faire. A un moment j’ai réellement cru qu’elle allait même se suicider la vilaine. Julianne Nicholson est parfaite dans ce rôle et je dirais même que c’est l’un des atouts de The Red Road. Et ce même si son personnage est parfois écrit avec de grosses ficelles afin que l’on voit bien qu’elle a des problèmes. Mais l’actrice incarne à merveille la crise de nerf de son personnage.
Pendant ce temps, Harold tente de faire en sorte de maquiller tous les indices de l’accident. C’est un bon mari mine de rien mais l’on ne peut pas dire que cela soit un bon shérif. S’il cache des indices simplement pour protéger sa femme. Sans compter qu’il est toujours sur la piste de la personne que Phillip Kopus a tué mais ça, il ne le sait pas encore. D’ailleurs, j’aime beaucoup Phillip dans The Red Road. C’est un personnage assez cliché mais Jason Momoa (que les fans de Game of Thrones reconnaîtront sous les traits de Kjal Drogo) est tellement bon dans ce rôle. On a parfois l’impression qu’il est son personnage. L’acteur est bon mais le truc c’est que le personnage n’est pas sensationnel. Il manque un petit truc pour le rendre réellement passionnant à mon humble avis mais je ne sais pas trop quoi encore pour le moment. Phillip cache donc pas mal de choses et ses divers face à face avec Harold, avec tout ce que l’on sait, ont énormément de sens. Le fait qu’ils sont tous les deux connectés permet aussi de créer un sentiment étrange chez le téléspectateur.

vlcsnap-2014-03-21-01h25m12s19.jpg
Je pense que Phillip semble également être l’une des rares personnes à savoir ce qui s’est réellement passé avec Jean. Est-ce qu’elle a blessé quelqu’un ? Telle est la question. Pour ce qui est de la personne disparue, qui est sensé être l’un des éléments importants de The Red Road, je dois avouer qu’il n’y a rien du tout à se mettre sous la dent et cela me déçoit tout particulièrement. Ensuite il y a « The Woman Who Fell From the sky ». Plus les épisodes passent et plus Harold devient quelqu’un d’intéressant. Disons que la série a su donner au personnage une occasion de délivrer quelque chose de suffisamment bon pour que l’on ne s’ennuie pas. Et franchement, ce n’était pas gagné d’avance. Surtout que le pilote était assez médiocre dans son ensemble. L’évolution de The Red Road est donc plutôt correcte et reste dans la lignée de ce que l’on a pu voir dans l’épisode précédent. Que cela soit autour de la famille Jensen ou encore de Phillip. Rachel de son côté va en apprendre un peu plus sur son père. D’abord elle pourrait être une jumelle et ensuite son père a tout un tas de cassettes étranges de lui discutant de combien il aime les abeilles mortes.
Tout cela était assez fourre-tout mais justement, je me demande si ce n’est pas l’un des trucs les plus intéressants de cet épisode. Cela permet d’ajouter un peu de mystère dans une série qui en a, à mon humble avis, cruellement besoin. Du coup, cet épisode n’était pas mauvais car il passe par tout un tas de choses et de personnages. Mais justement, j’ai l’impression aussi que la série s’éparpille et se laisse avoir par l’envie de trop nous en dire. L’épisode, il faut le reconnaître, était de toute façon beaucoup plus ordonné et c’est déjà une très belle évolution. Il faut donc que The Red Road commence à simplifier un peu ses directions alors que l’on n’a que six épisodes pour tout voir. Surtout que certaines intrigues ne sont pas nécessaires et alourdissent un peu trop la série à mon humble avis.
Note : 5.5/10 et 6/10. En bref, petit à petit The Red Road, ça vous gagne.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines