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Les Yeux du Désir

Publié le 26 mars 2014 par Olivier Walmacq

genre: érotique (interdit aux - 16 ans)
Année: 1995
durée: 1h25

l'histoire: Suite au meurtre de sa femme Susan, Brad se remémore ses nombreuses aventures avec des femmes qu’il a rencontrées par l’intermédiaire de chat sur Internet. Selon le détective Crank, l’une d’elles est l’assassin. 

La critique d'Alice In Oliver:

Parmi les plus mauvais réalisateurs de l'histoire du cinéma, on oublie souvent de citer ce nullard de Jim Wynorski, à qui l'on doit de nombreuses inepties horrifiques, entre autres, Ghoulies 4, La créature du Lagon: le retour, L'Île des Komodos géants, Komodo Vs Cobra ou encore Dinocroc Vs Supergator. Toutefois, l'ami Wynorski n'a pas sévi uniquement dans le genre horrifique.
Le tâcheron, formé par Roger Corman, a aussi signé plusieurs téléfilms érotiques. C'est par exemple le cas des Yeux du Désir, connu également sous le nom de Virtual Desire (c'est le titre original), et réalisé en 1995.

Pour les amateurs de films érotiques, ils ont probablement vu ce très gros nanar à l'époque où la chaîne M6 diffusait encore quelques films de charme aux titres souvent évocateurs: Joy En Thaïlande, Joy en Afrique ou encore Joy et Joan, pour ne citer que la saga Joy...
Bref, c'était le bon vieux temps ! Certes, dans le monde du nanar, on trouve de nombreux films d'horreur et d'action. Attention à ne pas sous-estimer le genre érotique, qui contient lui aussi son lot de fumisteries. C'est indéniablement le cas des Yeux du Désir.

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Le scénario est pour le moins farfelu et joue à la fois le registre du thriller et du policier. En ce sens, Les Yeux du Désir s'apparente à une sorte de Basic Instinct du pauvre, la réalisation de Paul Verhoeven en moins ! Attention, SPOILERS !
Suite au meurtre de sa femme Susan, Brad se remémore ses nombreuses aventures avec des femmes qu’il a rencontrées par l’intermédiaire de chat sur Internet. Selon le détective Crank, l’une d’elles est l’assassin. Ce qui amène notre héros à se rappeler de ses diverses conquêtes féminines et de ses coups d'un soir.

Sur ce dernier point, c'est un véritable festival. Notre cher Brad est vraiment un chaud lapin. Alors que sa femme se situe au premier étage de sa vaste demeure, notre "Casanova" se tape la femme de ménage, dotée évidemment de gros seins. Bref, vous l'avez compris: Les Yeux du Désir multiplie les situations les plus insensées et tous les clichés du genre.
A cela, il faut aussi ajouter un détective du dimanche, un certain Crank, interprété par un certain Ross Hagen, qui joue les Columbo du pauvre.

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Par là, comprenez que notre cher commissaire possède le même impair mais pas vraiment le même flair ! Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce téléfilm érotique contient son lot de séquences insensées, d'erreurs de montage, sans compter un doublage français à coucher dehors !
Côté érotique, Les Yeux du Désir délivre largement la marchandise avec de nombreuses séquences de coucherie et un héros qui se tape toutes les femmes du coin, à tel point que les suspectes potentielles sont pour le moins très nombreuses.

A noter que Jim Wynorski sévit ici sous le pseudonyme de Noble Henry. Par ailleurs, le réalisateur est en très grande forme. Par là, comprenez que le cinéaste brille surtout par sa médiocrité. Côté mise en scène, c'est un vrai désastre avec son lot de faux raccords.
Pire encore, notre héros "queutard" se retrouve pris au piège avec une vraie nymphomane. C'est bien sûr elle et bien elle notre assassin de pacotille, qui braque bientôt une arme sur le pantalon de Brad, pris au dépourvu. Pas de problème, dans ces cas-là, rien de tel qu'un petit coup dans le lit de madame pour oublier les tracas du quotidien !
Bref, vous l'avez compris: Les Yeux du Désir est un très gros nanar, en tout cas, probablement le ou l'un des plus rigolos dans le genre érotique.

Note: j'ai dit "non" !
Note nanardeuse: 17.5/20


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