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I love you Audrey Hepburn!

Publié le 26 mars 2014 par Paristoujoursparis

Quand j’ai commencé à poster, sur Facebook, des images d’Audrey Hepburn, j’ai essuyé quelques moqueries de mes amis. Certains pensaient que je subissais un démon de midi difficile, d’autres que je vivais mal mon âge mûr et que je me plaisais à contempler la belle frimousse de la star pour m’accrocher au temps qui passe… D’autres ont été étonnés : comment leur Trouilleux, celui qui passe des heures à tousser dans les archives poussiéreuses, pouvait tant se passionner pour une star, qui plus est disparue depuis bien longtemps ? Non, je ne suis pas devenu une midinette de 54 ans, non je ne suis pas encore gâteux, ne vous en déplaise… Au mois de décembre dernier, la télévision a diffusé « Breakfast at Tiffany’s » en version doublée… Le soir, j’étais chez moi, en conjugale compagnie, quand le générique du film a débuté. Et alors… Et alors j’ai été saisi par la musique de Mancini, vous savez quand Audrey sort d’un taxi et va admirer, tout en buvant un croissant, la façade du magasin Tiffany, sur la 5e avenue…

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Et mon Dieu, quelle allure, quelle classe, quelle beauté dans une seule personne… Je n’ai pas lâché le film, étonné par ces images un peu « technicolor » et cette intrigue qui n’en est pas une… Une fille perdue, belle, agaçante, charmante, un peu enfantine… Dites, les mecs, vous en avez connu, vous aussi, de ces filles inaccessibles et capables de vous torturer d’un battement de cils ? Moi, j’en ai vu souvent et mon cœur en saigne toujours un peu, mais bon, c’est du passé ! Et c’est ça que vit Paul, dans ce film. Cette fille attachante qui vient se lover dans son lit comme une chatte et qui prétend chercher un beau parti tout en jetant des œillades au pauvre écrivain en herbe… Holly Golithly est une paumée vendant son joli corps à des mecs pleins aux as, c’est ainsi… Nous sommes tous des enfants perdus pensait Max Jacob. Holly l’est un peu plus, comme ce chat qu’elle a recueilli, qu’elle cherchera à perdre à nouveau et que Paul rattrapera. A la fin du film, le chat est récupéré et Holly-Audrey tombe enfin dans les bras du héros.

Dans le roman de Truman Capote, Holly part et Paul ne la reverra jamais. Il cherche le chat dans un quartier de New York et fini par l’apercevoir… Il a réussi à se faire adopter… Holly est ailleurs, et enverra un carte marquée d’un rouge baiser à l’ami qui ne la serrera jamais dans ses bras… Ce film, pour plein de raisons, m’a bouleversé, et le roman aussi. Pour revenir à Audrey Hepburn, j’ai commencé à m’intéresser à elle, regardé des centaines de photos, vu un documentaire sur sa vie, lu quelques livres… Et mon cas s’est aggravé ! Car j’ai découvert une femme vivante, belle, qui se trouvait trop maigre et n’aimait pas ses oreilles… Une femme sublime qui pleurait en direct, quand, interviewée à la télévision à son retour d’Afrique, elle expliquait la détresse des enfants affamés. Audrey avait tout d’une femme irrésistible, jolie, intelligente, et marchant dans la vie, qui ne lui fit pas toujours de cadeau, avec une classe inouïe. Une femme adulée qui préféra ouvrir une parenthèse dans sa carrière pour élever ses enfants…. Voilà pourquoi je suis devenu fan d’Audrey Hepburn, parce dans la vie comme à l’écran, elle est restée debout, une vraie femme aux grands yeux de chat rêveur et au sourire, mais au sourire… Nombreuses ont été les amies Facebook à liker mes posts sur Audrey, car beaucoup savent bien que cette brindille de femme réunissait trois qualités merveilleuses : l’intelligence, la sensibilité et le cœur, je l’ai déjà dit, une « vraie femme » que le mec que je suis encore aurait tant aimé avoir pour amie et serrer dans ses bras !


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