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Doll & Em, Saison 1. BILAN.

Publié le 26 mars 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Doll & Em // Saison 1. 6 épisodes.
BILAN


Doll & Em fait partie de ces petites séries dont personne n’entend parler et qui pourtant pourraient très bien faire office de petites pépites. En effet, la série de Emily Mortimer et Dolly Wells est un vrai bonbon que l’on savoure durant ses six épisodes. La série ne cherche jamais à se prendre la tête mais simplement à nous faire partager la vraie fausse vie d’Emily et Dolly. Cette série pourrait être un peu égocentrique pour certains mais je trouve le paris intéressant et intelligent. En effet, plutôt que de nous gonfler avec quelque chose de déjà vu et ennuyeux, la série trouve un moyen de rendre cette relation passionnante. On a envie de vivre avec ces deux femmes. Peut-être car Azazel Jacobs, le réalisateur des six épisodes, parvient à mettre en scène la relation de ces deux femmes de façon très intimiste. Du coup, la caméra va par moment se cacher et la série va alors commencer à nous offrir des moments beaucoup plus touchants. C’est quelque chose que l’on a pu voir dans le premier épisode mais plus les épisodes passent et plus l’on poursuit ce créneau là. En tout cas j’aime beaucoup ce que Doll & Em fait et je ne pouvais pas demander mieux de la part de la série.
Les anglais aiment bien faire des séries racontant l’envers du décor hollywoodien. C’est une très bonne idée dans certains cas (Episodes) mais moins dans l’autre (Life’s Too Short). Du coup, il y a énormément de stéréotypes et de préjugés. Doll & Em s’éloigne de tout ça afin de délivrer quelque chose de beaucoup plus proche de la réalité. Car le but n’est pas vraiment de dépeindre Hollywood mais plutôt de démontrer qu’il y a énormément de choses à faire avec la relation de deux amies qui ont par ailleurs une relation étrange avec Hollywood. Au premier abord, Doll & Em ne paye vraiment pas de mine mais petit à petit, et au fil des épisodes, on découvre quelque chose d’étonnant et de très réussi. Dans cette série nous avons surtout Em, une actrice britannique qui est engagée sur un film à Hollywood. Le tournage de ce film, on ne va pas vraiment le suivre. Au contraire, nous allons surtout suivre les conséquences de la notoriété d’Em sur la vie de Doll et vice-versa. Le but est de démontrer que Hollywood peut à la fois rapprocher et séparer les gens.

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Doll c’est presque la bonne poire pour Em dans le sens où elle est tout de même venue à L.A pour être l’assistante de sa meilleure amie. Cela créé là aussi des tensions, notamment car mêler vie privée et boulot n’a pas toujours fait bon ménage. Mais c’est une série si naturelle que l’on ne peut pas en vouloir aux personnages. Emily Mortimer et Dolly Wells ont su capturer des moments de leur existence afin d’en faire des vrais moments de comédie douce amère. Car c’est clairement ce qu’est Doll & Em : une comédie douce amère, sur l’amitié et les problèmes que peuvent causer la notoriété. Du coup, on passe de moments dramatiques à des moments beaucoup plus drôles. C’est équilibré. Sans compter sur les multiples guests. Il y a tout de même Susan Sarandon, Chloe Sevigny, Ben Chaplin, John Cusack et Andy Garcia. Le but de ces caméos n’est pas non plus de trop en faire puisque ce sont de vrais caméos. On nous montre ces visages connus tout en sachant que ceux-ci ne sont pas là pour raconter grand chose mais simplement démontrer que Em et Doll sont bien dans le monde du showbiz à Hollywood.
Note : 6.5/10. En bref, une série fraiche et singulière.


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