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Scorpion Child + Horisont + Jackson Firebird - Ancienne Belgique ( Club)- Bruxelles- le 28 mars 2014

Publié le 28 mars 2014 par Concerts-Review

Mitch ZoSo Duterck

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Scorpion Child + Horisont + Jackson Firebird – 2014.03.28 –  AB Club, Bruxelles

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C’est à un triple concert que nous sommes conviés à l’étage de l’Ancienne Belgique tandis que le rez-de-chaussée accueille Jools Holland, le célèbre animateur de TV britannique.
Le matériel a pris du temps à rejoindre notre capitale et on commence donc avec un peu de retard sur l’horaire prévu, c'est logique. 

D’emblée on prend une claque ! 

Sonore pour commencer, c’est énorme, trop fort dirais-je compte tenu de l’exiguïté de l’AB Club et, malheureusement, ce volume démesuré règnera en maître toute la soirée. Heureusement que les protections auditives sont disponibles gratuitement aussi non, c’est à devenir sourd. Visuelle ensuite avec les deux allumés pour qui le majeur fait partie des moyens de communications entre eux.

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C’est Jackson Firebird, le duo Stoner Australien originaire de la petite ville de Mildura qui ouvre les hostilités.

 Brendan Harvey œuvre à la six cordes tandis qu'aux percussions on retrouve Dale Hudak, une espèce de batteur du Muppet Show puissance dix. Il entame le concert à genoux et frappe comme un forcené sur une espèce de coffre en plastic en guise de tom basse dont le couvercle lui sert de caisse claire. On dirait un gorille de montagne en pleine crise de nerfs, c'est du jamais vu une puissance pareille. A tel point que quand il passe à la batterie, il explose le pauvre « snare drum » qu’il faudra quelques minutes pour remplacer. On comprend l’hésitation du batteur de Scorpion Child à céder son matériel. Si Dale explose une seconde caisse, on risque de ne pas avoir de concert à suivre. Autre marque de fabrique des sociétaires du land « Down Under » les deux voix passent très souvent par un mégaphone ce qui distortionne encore un peu plus l’ensemble.

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En tout cas, si le but était de mettre le feu, c’est réussi.

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Le temps de débarrasser l’avant scène et Horisont le quintette Suédois attaque en force. Axel Söderberg (Chant), Charlie Van Loo (Guitare), Kristofer Möller (Guitare), Magnus Delborg (Basse) et Pontus Jordan (Batterie) ont le look du Allman Brothers Band mais leur musique est plus proche de celle des grands du hard-rock seventies qu’il n’est pas nécessaire de citer, vous les connaissez aussi bien que moi.

 La discographie des hommes du Nord est déjà riche des 3 albums que sont « Två Sidor Av Horisonten » sorti chez Crusher Records en 2009, « Second Assault » chez Rise Above Records et Metal Blade Records qui sort de 2012 et enfin « Time Warriors » en 2013. 

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C’est du Hard-Rock de facture classique mais avec cette petite différence dans le timbre de voix propre aux chanteurs des groupes suédois, une certaine clarté qui vient des Fjords. On passe un bon moment avec de belles harmonies de guitare mais c’est toujours trop fort à mon sens.

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La pièce de résistance s’appelle Scorpion Child. 

Le quatuor originaire d’Austin (Texas) débarque en droite ligne d’Angleterre pour leur tout premier concert européen à Bruxelles

Aryn Black, le chanteur me confie qu’ils sont très impatients de jouer chez nous et que la tournée anglaise qui s’achève a été couronnée de succès.

 En 2013, Christopher Jay Cowart (lead guitar), Shaun Avants (bass), Aryn Jonathan Black (vocals) et Jon Rice (drums) signent sur le label allemand Nuclear Blast qui produit leur album « Scorpion Child » qui comporte 9 titres pour la version normale et 10 pour l’édition limitée. 

 Scorpion Child a été élu « Meilleur Nouveau Groupe » en 2013 par le magazine de référence « Classic Rock ».

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Dès les premières notes de « I Might Be A Man » on sait que le groupe qui est là sous nos yeux fait partie de la catégorie supérieure.

 Ca tranche d’emblée dans le vif et la voix d’Aryn fait partie de celles qu’on oublie pas, ça lorgne de temps à autre avec celle d’un Robert Plant. 

On enchaîne avec « Liquor » suivi de « Secret Spot », l’enfant Scorpion s’est emparé de l’AB Club, les portes sont fermées et il se délecte de ses victimes, nous !

 Rien de neuf au niveau musical mais ça ne donne jamais l’impression d’être du réchauffé. 

Comme quoi on peut encore faire du très bon Hard-Rock de facture classique quand on en a le talent. Pendant les 11 titres joués ce soir, le venin du Scorpion va s’insinuer en nous et se répandre, lentement, partout.

 C’est bon, puissant, direct, tout ce qu’on attend de ce type de musique. 

Coup de cœur pour le titre « My Woman In Black », j’en redemande, mais comme dirait une spectatrice, ça n’arrange pas mes chevilles !

 Non, rien ne peut endiguer le flot de décibels qui dégouline des amplis Orange. 

Oui, c’était encore beaucoup trop fort mais qu’est-ce que c’était bon.

 Les Texans nous achèvent avec « She Sings, I Kill ».

 Ce soir c’était Fort Alamo à l’AB Club, mais ce ne sont pas les Mexicains de Santa Anna qui ont gagné, ce sont les Texans qui ont

surpris tout le monde et emporté la mise.

 A revoir…

Mitch ZoSo Duterck


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