Magazine Cinéma

Noé - Critique

Par Nopopcorn @TeamNoPopCorn

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Apocalypse Noé !

Quand le réalisateur de Black Swan et Requiem From a Dream s'attaque un épisode biblique qui le passionne depuis l'enfance on peut s'attendre à autre chose que l'image d'Epinal du vieil homme affable faisant entrer deux par deux les représentants de chaque espèce animale dans son grand bateau.
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Le(s) plus

C'est sous un angle plus mythologique que religieux que Darren Aronofsky et son coscénariste Ari Handel abordent l'histoire de Noé, la rendant accessible ainsi même aux non-croyants.

Le livre de la Genèse s'y prête car les évènements qu'il décrit se déroulent dans un monde éloigné des contraintes historiques. Dans cette Terre d'avant le Déluge, quelques générations seulement se sont écoulées depuis qu'Adam et Eve ont été chassés de l'éden, la mue du Serpent (oui LE serpent) est une relique presque magique et des anges déchus appelés Gardiens désormais prisonniers de corps de Pierre cohabitent avec les hommes. Ainsi cet univers ne nous semble pas si éloigné finalement des Terres du Milieu de Tolkien ou de l'Age Hyborien de Robert E.Howard toile de fond des aventures de Conan le Barbare.
Le film s'ouvre d'ailleurs sur une scène entre le jeune Noé et son père Lamech qui rappelle celle qui ouvrait Conan le Barbare. Elle introduit le « méchant » du film Tubal-Cain dont le nom, l'aspect visuel et le discours font écho au Thulsa-Doom du film de Milius. C'est un descendant en ligne directe de Cain premier meurtrier de l'histoire dont la lignée peuple la planète désormais en opposition avec celle de Noé descendant de Seth troisième fils d'Adam (les arbres généalogiques sont très important dans la Bible !). C'est un Noé adulte que nous retrouvons au côté de son épouse Naameh (Jennifer Connelly) et ses enfants Sem (Douglas Booth), Cham (Logan Lerman) et Japhet se tenant volontairement à l'écart du monde des premiers hommes qui ont au cours des années épuisés les ressources d'une planète devenue quasiment stérile introduisant un des thèmes centraux du film: les rapports de l'homme avec le reste de la Création.
Noé est assailli de visions cauchemardesques ou il entrevoit une humanité engloutie sous les eaux. Il consulte son grand père Mathusalem (Anthony Hopkins) qui vit reclus en ermite celui-ci lui annonce que c'est bien le Créateur (jamais le film ne cite le nom de Dieu) qui s'adresse à lui annonçant la destruction prochaine du Monde et lui demande de préserver la Création de ce « reboot » en bâtissant à l'aide des Gardiens une Arche (l'origine du bois qui sert à la construction de l'Arche est une excellente illustration de cette approche « magique » de la Bible). Le temps presse car les hordes de Tubal-Cain poussées par la faim s'approchent...

Toujours pour rendre son récit acceptable à un public moderne, Aronofsky emploie la grammaire et l'iconographie familière des films de Fantasy et de SF post-apocalyptique.
Mathusalem est présenté tel un Yoda dont il partage le côté excentrique ou un Gandalf chaman de l'Ancien Monde, il va de façon symbolique offrir la vie à celui qui vient. Noé parcourt un monde désertique échappant à des hordes de Maraudeurs au look post-industriel à la façon d'un Mad-Max. Le thème du pillage de la nature par des forces "industrielles" rappelle aussi Tolkien ainsi, l'assaut de l'Arche par les troupes de Tubal-Cain, défendue par les gardiens de Pierre sous les pluies du Déluge fait écho aux adaptations du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson (en particulier le gouffre de Helm's et l'attaque de la tour de Saroumane par les Ents).

Outre ces passages épiques Aronowsky livre des scènes hallucinatoires assez terrifiantes comme cette incursion de Noé « derrière les lignes ennemies » ou témoin de la déliquescence de cette société cannibale du meurtre et du fer il découvre que ce mal est présent en chaque homme lui y compris.
A travers Noé et sa famille Aronowsky et Handel explorent les implications émotionnelles d'interrogations philosophiques sur le mal, le devoir ou la pitié. Le traitement qu'il fait de la Genèse m'a rappelé le cinéma de John Boorman qui avait appliqué cette approche symbolique à la légende Arthurienne avec Excalibur (Boorman avait d'ailleurs tenté de monter une adaptation du Seigneurs des Anneaux dans les années 70).

La fin du premier acte du film est marqué par la grande scène du Déluge, une démonstration d'ILM (la société d'effets spéciaux de George Lucas) ou s'unissent les eaux du ciel et de la terre, cette partie « catastrophique » est parsemée d'images marquantes comme cette vue satellite d'une terre couvertes de dépressions gigantesques ou bien cette vision sortie d'un tableau de Géricault (le radeau de la Méduse) des derniers survivants accrochés au dernier pic émergeant de l'océan alors que dans l'Arche au milieu des bêtes endormies, Noé et sa famille se serrent autour du feu alors qu'on entend les plaintes des mourants.

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La seconde partie s'ouvre sur une séquence que n'aurait pas reniée un Mallick ou un Kubrick, Noé raconte la création de l'univers, Aronowsky tente de concilier le récit biblique et la science montrant que les « jours » évoqués dans la Genèse couvrent des millions d'années.
Le film troque alors sa dimension épique pour un huis-clos, Noé devenant un antagoniste quand il annonce, menaçant qu'il n'y a pas de place dans ce nouveau monde pour l'humanité et qu'elle doit s'éteindre avec eux. On retrouve le thème du sacrifice très présent dans l'Ancien Testament Noé étant prêt à sacrifier ses futurs petits enfants à ce qu'il croit être la volonté divine. S'y ajoute l'exploration des conséquences psychologiques de la culpabilité qui pèse sur les épaules d'un homme fut-il prophète qui doit assumer un génocide. Mais une fois encore Aronowskyi utilise les codes d'un genre « populaire », ici le film à suspense pour faire passer ces thèmes plus complexes concluant ce mouvement par une scène d'une grande intensité particulièrement réussie.

Russell Crowe porte le film qui le voit tour à tour héros d'action, visionnaire, patriarche rassurant ou terrifiant. Il parvient à donner une authenticité émotionnelle aux tourments de ce prophète finalement si humain. A ses cotés Jennifer Connelly sa partenaire d'Un homme d'exception le complète parfaitement dans ce rôle d'épouse aimante et forte qui ramène Noé à son humanité.

Ray Winston m'a surpris incarnant un vilain plus complexe qu'il n'y parait, traversé lui aussi d'interrogations sur ce Créateur dont il attend des réponses qui ne viennent jamais. Il développe une philosophie intéressante sur la place de l'homme dont le destin d'après lui est de dominer la création que j'ai trouvé séduisante (autant dire que je dégage au prochain déluge !).

La mise en scène d'Aronowsky loin des standards aseptisés du gros budget est rafraîchissante et ses deux collaborateurs attitrés le compositeur Clint Mansell qui livre une partition à la fois puissante et mélancolique et le directeur de la photographie Matthew Libatique qui a vraiment l'œil d'un peintre sont fidèles au rendez-vous de son projet fétiche.

Le(s) moins

Noé est un film qui déborde d'idées si ambitieuses qu'elles pèchent parfois par un traitement maladroit, par exemple la visualisation des Gardiens (doublé en VO par Frank Langella et Nick Nolte) et leurs interactions avec les hommes qui font plus penser aux Autobots de Transformers qu'à de glorieux anges déchus ou encore des images étonnement naïve comme sorties d'un livre de catéchisme.

Les interprètes des enfants de Noé pourtant au cœur de l'intrigue ne sont pas à mes yeux à la hauteur en particulier le duo du « Monde de Charlie » Logan Lerman et Emma Watson encore trop tendres pour rendre justice à leurs personnages le tourmenté Cham et Illa la fille adoptive de Noé. Je n'évoque même pas Douglas Booth transparent dans celui de Sem.

J'ai été gêné à certains moments par des choix de jeu un peu « hystériques » qui semblait sortir du théâtre subventionné français.

Enfin je déclare ici un moratoire sur l'emploi des paysages Islandais certes somptueux mais bien trop utilisés, ils illustrent ici la Terre d'avant le Déluge mais on s'attend à voir débarquer à tout moment le Bruce Wayne de Batman Begins, Walter Mitty, le Tom Cruise d'Oblivion ou les astronautes du Prometheus.

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Conclusion

Plus mythologique que biblique, plus chamanique que religieux, aussi ésotérique qu'épique, Noé bien qu'imparfait est un film d'une ambition démesurée qui par sa puissance évocatrice reste longtemps à l'esprit.

Ma note: 7/10


Noé

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Synopsis : "Russell Crowe est Noé, un homme promis à un destin exceptionnel alors qu'un déluge apocalyptique va détruire le monde. La fin du monde... n'est que le commencement."
Réalisé par: Darren Aronofsky / Avec: Russell Crowe, Jennifer Connelly, Emma Watson et Anthony Hopkins / Genre: Aventure / Nationalité: Américain / Titre original: Noah / Distributeur: Paramount Pictures France
Durée: 2h18min / Date de sortie: 9 avril 2014

Plus d'informations !

  • Les Anecdotes !


    Darren Aronofsky dirige une nouvelle fois Jennifer Connelly, plus de dix ans après lui avoir offert un de ses rôles les plus marquants dans l'insoutenable mais brillant Requiem for a Dream (2001).

    Et de trois ! La bande-originale de Noé est la troisième collaboration entre le Kronos Quartet (célèbre quatuor à cordes américain), le réalisateur Darren Aronofsky et le compositeur Clint Mansell après Requiem for a Dream (2001) et The Fountain (2006).

    Alors qu'on aurait pu craindre que le film ne sorte dans une version non approuvée par Darren Aronofsky, Noé sera la vision "exacte" du réalisateur. En effet, si la post-production du film a été chaotique et les relations entre le metteur en scène et le studio parfois ombrageuses, Aronofsky a eu gain de cause : "Ma version du film n'a pas passé les tests spectateurs. C'est exactement ce que j'ai écrit et ce qui avait été validé par le studio", a-t-il ainsi déclaré au site The Hollywood Reporter.

    Co-scénariste de Noé, John Logan a également co-écrit (entre autres) le film qui a offert à Russell Crowe une reconnaissance mondiale : Gladiator.

    Fait peu banal, Darren Aronofsky adapte un comic-book... dont-il est le co-auteur, avec Ari Handel (les dessins étant signés Niko Henrichon). L'ouvrage est sorti en France en 2011 sous le titre "Noé, pour la cruauté des hommes".

    Christian Bale et Michael Fassbender avaient été un temps pressentis pour jouer le rôle-titre du film, finalement interprété par Russell Crowe.

    Darren Aronofsky a cité la trilogie de Peter Jackson, Le Seigneur des anneaux, comme référence pour son premier film à grand spectacle. D'ailleurs, pour justifier son adaptation personnelle du mythe de Noé, il cite de nouveau le réalisateur néo-zélandais et le monde qu'il a créé : "Tout comme la Terre du Milieu a été inventée, nous avons décidé d'imaginer un univers à partir des indices contenus dans la bible. Nous avons donc bâti un monde fantastique, mais fidèle à l'histoire originelle."

    Au nom de l'écologie, Darren Aronofsky a exigé des acteurs qu'ils ne boivent pas dans des bouteilles en plastique. Une contrainte, qui, couplée aux conditions météorologiques calamiteuses – le tournage s'est déroulé sous la chaleur étouffante de New York a sacrément affaibli les comédiens. Emma Watson, qui interprète la fille adoptive de Noé, confie avoir été malade durant le tournage après avoir bu de l'eau non potable : "Tout ce que nous utilisions était recyclé ou recyclable. Ne pas avoir de bouteilles d'eau à portée de main à 5h du matin, lorsque tu es crevée et que tu délires un peu [à cause de la déshydratation], ce n'était vraiment pas le top. Un matin, j'étais si fatiguée que j'ai attrapé un mug dans mon mobil-home et j'ai bu de l'eau croupie qui était là depuis le début du tournage, soit trois mois. J'ai été vraiment malade", a confié la jeune actrice au magazine Wonderland.

    Pour les besoins de sa mise en scène de l'arche de Noé, Darren Aronofsky n'a pas souhaité faire appel à de vrais animaux, afin de les préserver : "Les créatures présentes dans Noé sont des versions légèrement modifiées de celles qui existent dans la nature. Il y a aussi des êtres fantastiques dans le lot."

    L'ancienne professeure d'anglais du réalisateur, Mme Fried, a le droit à son caméo dans Noé. En effet, c'est elle qui lui aurait donné le goût de l'écriture et l'envie de devenir écrivain. Ce dernier raconte qu'à l'âge de treize ans, Mme Fried, alors enseignante à la Mark Twain Junior High School de Brooklyn, aurait demandé à toute sa classe ceci : "Prenez une feuille et un stylo, et rédigez un poème sur la paix". Aronofsky se met à la tâche et écrit un poème sur l'histoire du mythe de Noé, une histoire qui remportera le prix des Nations Unies. Trente ans plus tard, avec l'aide de sa mère, une ancienne enseignante à la retraite, le réalisateur retrouve sa trace en Floride, et lui rend hommage dans son péplum. On peut voir Mme Fried jouer une vieille femme borgne dans une scène avec Russell Crowe.

    Un sondage en ligne révèle que la majorité des spectateurs conduits par la foi sont exaspérés par la représentation de l'histoire de la Genèse que donne à voir Aronofsky dans Noé. Une enquête a même été menée, récoltant 5 000 réponses, dont 98% d'entre elles s'opposent à l'idée d'une intrusion d'Hollywood dans ce récit biblique. De plus, des spectateurs chrétiens ayant assisté à une pré-projection du film auraient remis en question l'adéquation même du film à l'histoire de la Bible, et réagi négativement face à l'intensité et l'obscurité du personnage principal.

    Selon le site américain The Hollywood Reporter, la Paramount aurait dépensé 10 millions de dollars pour produire une conversion du film en 3D. En effet, selon le studio rattaché au réalisateur - qui a initialement tourné Noé en 2D – seuls l'Australie, le Royaume-Uni et la France, recevront exclusivement, en dehors des Etats-Unis, le film en 2D, dans la mesure où ces derniers se contenteraient facilement de "l'alliance du pedigree du réalisateur et du casting, ainsi que des éléments dramatiques que comportent l'histoire". Les autres pays disposeront d'une conversion du film en 3D.

    En parallèle de la sortie en salles de Noé, Darren Aronofsky, dont le récit biblique a mûri depuis de longues années dans sa tête, organise une exposition intitulée "Fountains of the Deep: Visions of Noah and the Flood", qui mettra en vedette 50 artistes et qui débutera le 14 mars à la galerie de New York City.

    C'est la première fois qu'un long-métrage signé Darren Aronofsky exige un budget de cette ampleur. En effet, le péplum Noé aura coûté 130 millions de dollars, soit plus de 2 000 fois la somme que lui avait coûté à l'époque son premier film, Pi (60 000$). Dans l'ordre, viennent ensuite Requiem for a Dream (4 500 000$), The Wrestler (6 000 000$), Black Swan (17 000 000$) et enfin The Fountain (35 000 000$).

    Grand amateur de Twitter, Russell Crowe utilise le réseau social régulièrement pour transmettre des messages à ses fans et au monde en général. Dans un tweet daté du 23 février, le comédien s'adresse directement au Pape François et lui demande de visionner le film, lequel divise profondément la communauté catholique, notamment parce qu'il dépeint un Noé "inédit". Crowe assure pourtant au chef de l'Eglise que le message y est "puissant, fascinant et vibrant."

    Le 17 mars, le magazine américain Variety révèle que la rencontre entre l'équipe du film et le Pape François, prévue le mercredi 19 mars à 8h30, a été annulée. La raison ? le Vatican craignait des débordements et ne voulait pas prendre le risque de créer une émeute dans un lieu si touristique. L'acteur néo-zélandais a tout de même assisté mercredi à l'audience générale du pape place Saint-Pierre à Rome, une ville où sa cote de popularité est très forte depuis son rôle du général Maximus dans le peplum culte Gladiator (2000).

    C'est lors du tournage de son premier film, Pi, que Darren Aronofsky a mis pour la première fois les pieds en Islande. Ce dernier a eu un réel coup de coeur pour ce pays, dans lequel il est retourné plusieurs années de suite. Et c'est alors qu'il traversait le pays en voiture, qu'il a eu le déclic de tourner Noé sur cette terre en juillet 2012, et plus précisément sur la péninsule de Dyrholaey, dans les municipalités de Fossvogur et Reynisdrangar : "Il y a là-bas quelque chose de primitif parce que c'est un pays neuf. La terre semble se soulever là-bas : le pays est situé sur une plaque tectonique qui scinde l'Atlantique en deux. (...) Et comme c'est un pays neuf, on y éprouve un sentiment d'éternité. Je me suis alors dit que ce serait une formidable idée de tourner cette histoire ancestrale dans l'un des pays les plus neufs du monde (...)."

    Un porte-parole de la Paramount a relayé que Noé ne serait pas projeté au Qatar, à Bahreïn et dans les Emirats arabes unis, car le film irait "à l'encontre des enseignements de l'Islam". L'Egypte, la Jordanie et le Koweït devraient suivre le pas et ne pas diffuser le péplum de Darren Aronofsky sur leurs écrans, en raison de l'image prophétique qu'il véhicule.

    Si le film a essentiellement été tourné en Islande, l'Arche, quant à elle, a été construite dans "un vaste champ" de l'Etat de New York. Cette réplique de l'intérieur et de l'extérieur de l'arche de Noé a été montée de toutes pièces à Oyster Bay, sur le détroit de Long Island, et mesure une vingtaine de mètres de haut pour 140 mètres de long et 13 mètres de large.

    Noé est un projet de longue date que Darren Aronofsky gardait sous le coude. Le réalisateur avait déjà songé à cette adaptation du mythe de Noé en 1998, alors qu'il venait de finaliser Pi, son premier long-métrage : "Je n'avais pas la moindre idée de l'envergure d'un tel projet. Je débutais à peine ma carrière de réalisateur et j'étais assez inconscient." Le projet ne se concrétise pas mais le réalisateur le remet sur la table une dizaine d'années plus tard, en présentant un scénario à un studio, qui, entre temps, change de direction. Le péplum se retrouve alors au point mort, jusqu'à ce que le producteur Arnon Milchan contacte le cinéaste pour "faire un truc dingue". Alors en postproduction de Black Swan, Aronofsky entame les démarches de ce qui deviendra son film à plus gros budget.

    Darren Aronofsky a confié qu'au moment où Noé n'était encore qu'un projet et qu'il rencontrait des difficultés pour le réaliser, un autre scénario d'une transposition de la bible lui faisait de l'oeil. Et cette autre transposition de la bible n'est autre qu'Exodus, une relecture de la trajectoire de Moïse réalisée par Ridley Scott : "J'ai discuté avec Peter Chernin, producteur du film, car lorsque le projet de Noé était au point mort, ce scénario m'intéressait." Très proche du réalisateur qui a fait décrocher à Russell Crowe l'Oscar du meilleur acteur avec Gladiator, Aronofsky attend avec impatience le film de son ami qui fait partie de ses cinéastes préférés.

Et vous qu'avez-vous pensé du film Noé ?

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