Déni de démocratie : ça commence… #vallsocratie

A peine nommé premier ministre, et son premier conseil tenu, Valls montre son vrai visage : celui du démocrate qu’il n’est pas. Et cela me fout en rogne car lorsqu’ils étaient dans l’opposition, les socialistes ne rataient pas une occasion de dézinguer l’UMP lorsqu’elle utilisait le même genre de magouilles : celle d’un vote de confiancenon pas sur le seul sujet hautement polémique du pacte de responsabilité, mais sur l’ensemble des mesures qui seront prévues dans le discours de politique général que le premier ministre doit prononcer mardi.

Il faut dire qu’il risquait gros, puisque tant le groupe Front de gauche que certains députés PS avaient prévenu qu’ils ne voteraient pas la confiance…

A force de s’asseoir sur la démocratie, comme cela était tristement prévisible avec ce genre de gouvernement par le mépris qui perdure,  ce n’est pas seulement la confiance des députés de gauche qu’ils ont perdu, mais celle de la plupart des français, comme les résultats désastreux des élections municipales l’ont suffisamment démontré. Ils n’ont vraiment rien compris… Croient-ils donc qu’à force de donner des gages à la droite, comme il fallait s’y attendre avec un tel premier ministre,  ils vont renouer avec les français ?

Allons toujours plus loin dans la démolition des valeurs de gauche… Le changement c’est maintenant : en pire. Ils feraient mieux de supprimer purement et simplement le code du travail, comme Lamy, si socialiste,  le leur suggère volontiers… Alors que le modèle allemand qu’ils citent avec tant d’aveuglement est en train de battre de l’aile  face au développement de la précarité de ses travailleurs et que Merkel a été obligée contre son grès  d’instituer le smic. Et nous retournerions en arrière ?

La schroederisation du marché de l’emploi français avance à grands pas. Bravo les fauxcialistes, pouvez être fiers…. La régression sociale est en marche.