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Si nous voulons nous en sortir, nous devons nous débarrasser des Énarques...

Publié le 11 avril 2014 par Philippejandrok

énarque,l'ENAT,état,Le 4 juillet 2013, je publiai la note qui suit sur les énarques, et ce soir, sur Arte-Journal, des journalistes disaient en fait la même chose, à 9 mois d'écart, j'avais même reçu un commentaire haineux de la part d'un énarque qui devait avoir peur de tomber au chômage si mon article avait été pris au sérieux, pourtant, c'est exactement ce qui devrait se produire, une mise au chômage forcé pour ceux qui jugent et qui condamnent sans savoir, c'est pourquoi je m'autorise à republier cet article à l'heure du remaniement qui ne changera pas grand-chose, puisque c'est un jeu de chaises musicales qui s'opère et que l'on met en place des personnes montrées du doigt comme M. Desir qui fini à présent aux affaires européennes, heureusement que le ridicule ne tue pas. 

Depuis plus de 50 ans les énarques occupent le pouvoir et les fonctions les plus importantes au cœur de l’État, des grandes entreprises dans notre société, depuis 50 ans, des erreurs sont commises et répétées avec arrogance, mais si les énarques sont réputés pour leur grande intelligence, on ignore pourquoi on leur fait encore confiance au regard du drame économique dans lequel la France est plongée.

Tout le monde cherche des responsables, mais ceux que l’on désigne ne sont jamais les instigateurs de ces erreurs, qui restent protégés par le pouvoir, par leur pairs, qui pourraient un jour être à leur place. Dans l’affaire Cahuzac, les politiques sont étrangement restés très discrets, réservant leurs remarques et leurs commentaires pour eux-mêmes, de peur de prendre sa place sur le banc des accusés.

J’ai connu un enseignant qui donnait des cours à l’ENA et celui-ci se plaignait en permanence de l’absence d’initiative de ses étudiants, et principalement, de leur absence de créativité, et d’imagination, il avait devant lui des veaux qui apprenaient sagement par cœur et qui ressortaient à la demande ce qu’il réclamait mais pas ce qu’il demandait, soit une réflexion, une analyse qui ne venait jamais, il était atterré par cette attitude de la part de ceux qui allaient gouverner la France et les Français et il m’avait proposé d’intervenir auprès de ses étudiants à titre amical, la chose n’a pu se faire pour je ne sais quelle raison, mais sa réflexion m’avait surpris, comment les énarques sensés être brillants pouvaient-ils être si limités, c’était avouer que nos propres dirigeants étaient eux-mêmes limités, ce dont je ne doutais plus depuis bien longtemps..  

Donc, la seule imagination qu’ils développent est celle de lever des impôts et des moyens d’augmenter en permanence les taxes pour ceux qui ne peuvent plus les payer, mais comme ils ne vivent pas au quotidien avec un salaire de misère, ils sont dans l’incapacité de comprendre ce qu’est le fait de vivre dans la galère. S’amuser à rédiger des lois pour les faire voter en étant détaché de la réalité sociale, montre à nouveau l’incompétence de ces, de nos dirigeants.

Prenons le cas des auxiliaires de vie scolaire aujourd’hui, un emploi difficile, qui nécessite présence et assiduité pour 9 euros de l’heure, aujourd’hui, une directive du gouvernement « sosalaud » vient d’être envoyée à chacun pour leur apprendre qu’à la rentrée, 30% de leur salaire leur seront retirés, ils vivaient déjà avec moins de 900 euros par mois, ils vivront désormais avec près de 600 euros, chose impossible, puisque dans les grandes villes, ce salaire équivaut déjà à un petit loyer, en conséquence, ils gagneraient d’avantage à se mettre au chômage que de travailler, quelle belle logique de la part de nos gouvernants ?

Donc, nos brillants énarques décident pour des raisons purement politique de faire croire à l’opinion qu’en divisant le salaire des auxiliaires de vie scolaire ils pourront embaucher des chômeurs longue durée sur des emplois stables, ces mêmes chômeurs seront à peine rémunérés, juste assez pour sortir des aides sociales et juste assez pour ne plus être capables de les toucher et donc de vivre comme des rats au quotidien.

Leur objectif est simple fait baisser le pourcentage de chômeurs et plonger la majorité des français dans la plus terrible des précarités.

Comment, ceux qui nous dirigent peuve-ils avoir une idée aussi stupide ? C’est un coup politique avant d’être une opération au service des citoyens de ce pays.

Il y a de tout évidence une volonté de nos élites de plonger la France dans une précarité sans nom, les français pourraient évidemment vivre avec 600 euros par mois, si et seulement si, les denrées alimentaires et le cout de la vie étaient moins élevés, mais pour atteindre ce niveau de réflexion, il faut être capable de réfléchir avec empathie, ce qui est impossible, semble-t-il, de la part de ceux qui décident pour les Français comment vivre.

Cette volonté de plonger les citoyens dans la précarité détermine la volonté de clouer les citoyens sur place comme si on coulait un bloc de béton à leurs pieds pour en faire des moutons que les états pourront mener à l’abattoir et le pire, c’est que cela fonctionne, les citoyens font encore confiance à ces gens-là, c’est incohérent.

Avant hier, le président de la république limogeait  la Ministre de l’Ecologie Delphine Batho pour délit d’opinion, un prétexte pour se débarrasser des écolos et pour ne pas respecter ses promesses de campagne, car la course à l’argent justifie tous les moyens.

Les promesses de François Hollande de ne pas exploiter le gaz de schiste en France sont remises en question, malgré les risques écologiques gravissimes qui ont déjà plongés les USA dans des situations écologiques dramatiques dont ils ne pourront jamais se remettre, François Hollande risque sérieusement de remettre cette question au goût du jour contre l’avis des Français, enfin, c’est surtout un de se troublions qui s’en charge, Monsieur Montebourg.

Comment faire confiance à de tels gouvernants tous issus des mêmes écoles, tous s’entretenant les uns les autres, tous se favorisant les uns les autres, sans pour autant se soucier réellement de la souffrance du citoyen, c’est bien la mentalité des énarques.

Comment comprendre la souffrance du chômage en ne la connaissant pas, comment comprendre la souffrance quotidienne d’un chômeur, sans cesse harcelé par les employés de pôle emploi, incapables de lui trouver un emploi, et qui le culpabilisent sans cesse avec une mauvaise foi insupportable :

- Vous devez contacter les entreprises qui vous ont refusé un emploi en leur demandant pourquoi ? réclament les employés du Pôle Emploi aux chômeurs volontaires.

Sont-ils naïfs ou complètement idiots ? L’entreprise va prendre le risque de réponde librement à cette question en s’exposant à une éventuelle procédure judiciaire, pour racisme, racisme à l’âge ou je ne sais quoi, qui risquerait de l’incriminer. L’entreprise va prendre le temps de répondre à cette question, elle n’a que cela à faire, répondre aux chômeurs qui n’ont pas obtenu le poste rêvé, et expliquer pédagogiquement aux candidats refusés les raisons de ce refus ? Le plus simple et le plus courant, est une réponse neutre, qui ne vexe personne et qui n’engage à rien, mais elle ne satisfait pas les employés de Pôle Emploi.

Ils sont au service d’un état qui triche et qui ment et qui impose cette culpabilisation outrancière, et qui, le pire de tout, fait la chasse au gaspi en s’attaquant aux chômeurs, alors que les réductions budgétaires devraient être pratiquées au cœur même de l’état et des ministères en supprimant tous les avantages qui coutent des millions aux français qui ne peuvent eux, jamais en profiter.

En Norvège, pas de voiture avec chauffeur pour les ministres, juste deux véhicules pour tous les ministres, les ministres voyagent comme tout le monde, dans les transports en commun, s’ils désirent être surclassés, c’est à leur frais, le taxi également, les repas sont tarifés, pas plus de 50 euros par repas, les excédents sont à la charge du ministre, enfin, si nos ministres, députés, sénateurs étaient simplement des citoyens, c’est exactement ce qu’ils devraient faire, mais le font-ils ?

Non, ils accusent les chômeurs d’être de faux chômeurs et surtout, de ne pas faire assez d’efforts dans une France qui n’a plus d’emplois à fournir ?

Alors que les entreprises françaises ferment, harcelées par les charges, et faute de clients, qui n’ont plus de pouvoir d’achat, plongés dans la spirale du chômage, alors que les magasins ferment dans toutes les grandes villes, les administrations diminuent leurs dépenses et poussent à la pré-retraite et n’embauchent plus, il n’y a plus de travail et encore, les emplois sont réservés aux jeunes, sans la moindre expérience, sans aucune maturité, en laissant pour compte, les candidats âgés de 40 à 60 ans, une honte. Au lieu de valoriser l’expérience et la compétence, on freine volontairement ou par bêtise, le tissu économique en mettant à l’écart ceux qui savent et qui décide de tout cela, les ÉNARQUES !

Ce racisme à l’emploi est pratiqué et volontairement pratiqué par ces mêmes dirigeants de la France des hautes écoles, ces jeunes prétentieux qui se croient tellement supérieurs et qui poussent la majorité des français dans la précarité ?

La France est un pays arriéré, limité par des lois, étouffé par la bêtise d’un fonctionnariat sécurisant pour certains, et qui leur donne la force d’agir contre le plus grand nombre qui n’a pas cette sécurité de l’emploi, sanctionnant systématiquement ceux qui tentent de sortir de l’embarras en créant des entreprises et en ne leur permettant surtout pas de s’en sortir.

Il y a dichotomie entre la logique de l’emploi et l’emploi en France, entre la création d’entreprise et l’entreprise au quotidien entre la crise vécu au quotidien et celle analysée par ceux qui ne sont pas concernés.

Comment se fait-il que 80% des jeunes entrepreneurs soient incapables de se verser un salaire descend ? Il gagne souvent moins que des chômeurs indemnisés, encore moins que des professionnels des minimas sociaux à qui tout est payé.

En Asie, on travail 24/24, par tous les temps, une émulation commerciale est fortement présente, on laisse les marchands travailler au quotidien ; en Nouvelle Zélande, il n’est pas surprenant de voir des personnes âgées travailler dans les musées, les boutiques, des personnes charmantes avec une grande disponibilité et gentillesse, en France, les énarques ont constitué des lois qui brident toute forme de liberté commerciale, des restrictions sont systématiquement imposées, limitant d’emblée le commerce et la rentrée d’argent, une incohérence pour un état qui en demande toujours plus et qui n’a pas compris que pour prendre de l’argent dans la poche des français, il faut d’abord la laisser se remplir.

C’est à croire que seule une minorité devrait avoir la possibilité de faire de l’argent au détriment des autres, c’est une logique catastrophique qui détruit non seulement le tissu de l’emploi et mais surtout, la liberté d’entreprendre et de participer à l’effort national, soit une chose impossible en France.

Si la politique des énarques tend à ce que les chômeurs de 40 à 60 ans créer des entreprises, il faudrait déjà leur permettre d’en avoir les moyens et non pas les briser avant même qu’ils aient commencé, s’ils croient naïvement que la jeunesse est une force, celle-ci a besoin des anciens pour être formée, pour comprendre les mécanismes à la fois commerciaux et humains, mais comment le pourraient-ils ?

Je vous livre ici un exemple, un jeune apprend à fixer au mur un objet, il a appris que pour un mur en béton, il doit utiliser une perceuse à percussion et une mèche bêton, pour le moment pas de problème, il se dit que la chose est simple et il se met au travail. Il prend sa mèche de 8, sa cheville et sa vis, il perce, mais cela ne se passe pas comme prévu, son trou est trop large, la cheville ne tient pas, le bêton est mal dosé, trop de sable, il s’effrite, comment gérer une telle situation inattendue ?

Qu'est-ce que cet épisode nous apprend ?

- Primo : que rien n'est facile, même percer un mur.

- Secundo : Qu'une évidence peut se révéler très complexe.

- Tertio : Qu'un arbre peut cacher une forêt.

- Quarto : Que l'expérience seule, peut sortir d'un mauvais pas.

L’expérience peut donc répondre à ce problème et le résoudre, mais là encore, nous avons à faire à l’incompétence, celui qui a construit le mur n’était pas capable et le jeune qui voulait installer un objet en perçant un trou manquait d’expérience.

Les jeunes ne peuvent fonctionner sans les « vieux », pourtant, le mépris sur les « vieux » est insupportable, le « jeunisme » atteint la France, un jeunisme ignorant, s’exprimant d’une façon « batarde », manquant d’expérience et de culture, et n’ayant qu’une réflexion limité, alors que la compétence est sortie du circuit, alors que Pôle Emploi accuse et culpabilise cette compétence avec sottise, il n’est guère étonnant que les français fuient un pays où l’on méprise le savoir et les compétences et dans lequel on valorise les diplômés des grandes écoles qui montrent leurs lacunes et leur manque de créativité au quotidien, des jeunes avec des pensées de vieux, des jeunes qui ont appris par cœur les lois des vieux pour leur garantir leur pouvoir et leurs profits et qui sont incapables d’en sortir, comment dans ce cas peuvent-ils imposer des règles imbéciles à la majorité, comment cette majorité accepte-t-elle de se laisser manipuler de la sorte ?

Moralité, nous devons chasser les énarques du pouvoir et mettre en place des personnes d’expérience, capables, intelligentes, ouvertes aux idées nouvelles pour relancer un pays qui n’est plus que l’ombre de lui-même, car dans ce pays, plus on avance, plus on s’enfonce, mais comment l’expliquer avec de tels génies au pouvoir ???? de tels génies qui sont incapables de nous sortir de la crise et pour cause, avec une telle incompétence, une telle méconnaissance de la réalité quotidienne et un tel orgueil, et bien, pardonnez moi l’expression :

- On est mal barré !

Nous vivons une époque formidiable…


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