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Critique Ciné : In the Blood, Taken à l'envers

Par Delromainzika @cabreakingnews

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In the Blood // De John Stockwell. Avec Gina Carano, Cam Gigandet et Stephen Lang.


Belle surprise de Piégée (de Stephen Soderbergh) et récemment vu dans Fast & Furious 6, Gina Carano est de retour avec In the Blood. Ce film est bien évidemment beaucoup plus modeste mais elle nous prouve encore une fois qu’elle est une très bonne femme d’action. Mis en scène par John Stockwell, ce dernier semble adorer les films exotiques après Paradise Lost (2006), Bleu denfer (2005) et Blue Crush (2002). Forcément, ce n’est pas un film qui a inventé le fil à couper le beurre mais peu importe, ce n’est pas le plus important. Dans ce Taken à l’envers (une femme à la recherche de son mari alors que généralement c’est plutôt l’inverse), nous sommes petit à petit plongé dans un petit thriller aux scènes de combats efficaces ni plus, ni moins. Car le but n’est pas de faire dans la finesse et le scénario n’a rien de bien surprenant mais au fond il y a tout de même de bonnes idées. Notamment car la base de l’histoire est plutôt sympathique. Ecrit par James Robert Johnston (Une virée en enfer 2) et Bennett Yellin (la saga Dumb et Dumber), le film cherche à nous divertir sans trop nous prendre la tête. Le désavantage dans ces divertissements en Direct to DVD c’est que l’on a déjà l’impression d’avoir tout vu.
Une femme se bat pour retrouver son mari kidnappé alors qu'il passait des vacances dans les Caraïbes...
Ce qu’il y a cependant d’amusant c’est que le casting est plutôt bon (et connu) dans son ensemble de Cam Gigandet (Burlesque) à Luis Guzman (How to Make it in America), sans parler de Stephen Lang (Avatar), Amaury Nolasco (Prison Break) ou d’un caméo bien senti de Danny Trejo (Machete) que je n’attendais pas du tout. En tout cas, cette petite histoire ne m’a pas trop dérangé. Je l’ai prise pour ce qu’elle était et je n’en suis pas sorti totalement déçu. Il y a en plus de ça pas mal de scènes de combat à mains nues plutôt efficaces. Certes, John Stockwell n’est pas un roi de la mise en scène et ne parvient pas à complètement embellir ces histoires mais bon, on ne peut pas non plus bouder notre plaisir tant le tout reste plutôt sympathique dans son ensemble. Il faut dire que Gina Carano porte le film à elle seule. Les twists ne sont pas particulièrement bien amenés non plus. Disons que l’on voit déjà tout venir à des kilomètres à l’avance et c’est bien dommage. Surtout qu’il y avait largement de quoi faire en sorte que ces twists soient un peu moins prévisibles. Mais bon, là aussi j’ai plus ou moins réussi à laisser couler.
In the Blood c’est le typique divertissement du dimanche après-midi qui, sans prendre la tête du spectateur, parvient à ne pas trop nous ennuyer. Il y a tout de même quelques longueurs, notamment dans la quête de notre héroïne. On attend donc par moment qu’elle devienne un peu moins molle mais globalement cela reste agréable. Gina Carano pourrait également prendre quelques cours d’actrice car si elle maîtrise le langage des poings, pour ce qui est de ses expressions c’est tout de suite beaucoup moins intéressant. Ce n’est pas aussi bien que Taken, c’est sûr, mais c’était tout de même une bonne idée que de nous offrir un film d’action où c’est au tour de la femme d’aller partir à la recherche de son mari, kidnappé par des latinos pas très gentils. Il y a quelques décors particulièrement dépaysants eux aussi. Reste peut-être qu’ils auraient pu aller un peu plus loin avec les personnages. On sent que seule l’héroïne a une histoire réellement creusée (sans compter sur les flashbacks sur son passé sont particulièrement moches et ridicules, les désavantages du numérique).
Note : 5/10. En bref, sans être trop regardant sur les défauts de réalisation, de scénario et sur le jeu d’actrice de l’héroïne, on a ici un divertissement dominical pas si mauvais que ça.
Date de sortie : Directement en DVD


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