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Critiques Séries : New York, Unité Spéciale - Vers l’infini et au delà

Publié le 26 avril 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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New York, Unité Spéciale // Saison 15. Episode 20. Beast’s Obsession.


William Lewis est tout de même un sacrément bon fil rouge pour SVU. Je ne m’attendais pas du tout à ce que le personnage revienne hanter autant de voir les personnages de la série durant cette saison 15 quand il a été introduit dans le final de la saison 14 mais en tout cas j’aurais presque eu envie de le voir encore plus longtemps, sur plus d’épisodes. Mais peu importe, le plaisir reste entier, notamment avec cette introduction sur fond musical particulièrement jouissive. C’est un moment mis en scène avec élégance et l’on sent que la série cherche à nous offrir quelque chose de réussi de ce point de vue là. Sans compter qu’il y a le retour de l’excellent Murphy incarné par Donal Logue (Vikings). Ce dernier a été promu récurrent dans la série. Il serait bon qu’il soit même régulier si jamais la série venait à être renouvelée par NBC (il serait dommage qu’elle ne le soit pas tout de même car malgré un prix toujours important, la série parvient à avoir ses fidèles et surtout à en retrouver puisque cette année elle est passée d’une moyenne de 6.4 millions de téléspectateurs l’an dernier à 6.9 millions de téléspectateurs pour les épisodes diffusés jusqu’à présent).
Pour en revenir au cas de la semaine, le rythme est soutenu. Notamment car l’on sent qu’il s’agit d’un épisode centré sur un duo : le face à face entre Lewis et Olivia. Cela aurait très bien pu être complètement raté mais il n’en est rien. La série s’amuse d’ailleurs à détruire petit à petit le personnage d’Olivia (notamment quand elle doit s’humilier publiquement dans le tout New York afin de sauver une petite fille). La vendetta de Lewis est faite pour rétablir la vérité (le fait qu’il a bel et bien été battu par Olivia). Durant la première partie de l’épisode la mécanique reste très policière mais rapidement l’épisode se transforme en un vrai duel. Mine de rien, Olivia est quelqu’un que je trouve de particulièrement intéressant quand elle est en roue libre. Le personnage fait plus ou moins tout ce qu’il veut dans cet épisode et c’est assez jouissif. Le spectacle que l’on offre au téléspectateur vaut le coup d’oeil. Ce genre d’histoire aurait très bien pu tourner au vinaigre, notamment car faire revenir Lewis aurait pu s’apparenter à une tentative inespérée pour la série de se relancer en utilisant tout un tas de choses qui ont déjà été utilisée précédemment.

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Mais il n’en est rien. Cet épisode est différent de tous les autres épisodes mettant en scène Lewis. Il y a notamment le premier épisode de la saison ou encore le procès de ce dernier mais ici la mécanique est plus de l’ordre de la vengeance personnelle. SVU devient ainsi beaucoup plus sombre et revient à ce qu’elle nous avait déjà fait vivre (en plus réussi ici) avec le premier épisode de la saison. L’ajout de Murphy dans l’épisode était une très bonne idée. Notamment car il incarne un aspect rationnel de la série. Il est le bon flic que l’on en peut pas corrompre (et qui avait fait tomber toute une organisation avec l’aide d’Amanda tout de même). La conclusion de cet épisode aurait pu être décevante et même si elle est un peu facile, on sent que SVU a tout fait pour que l’on aille jusqu’au bout avec Lewis. Le seul regret que je peux avoir c’est le fait qu’Olivia, après avoir vécu tout un tas de moments terribles (notamment dans sa relation avec l’alcool ou encore son humiliation au début de l’épisode quand elle avoue la vérité) se retrouve à être une femme beaucoup plus forte que l’on ne pourrait le penser. Le coup de la roulette russe était tout de même sacrément tordu mais on est dans une série qui ose tout non ?
Finalement, je n’ai rien à redire sur cet épisode si ce n’est que j’ai hâte de voir la fin de la saison tant celle-ci sait très bien quoi faire de ses personnages et de ses intrigues. Il va falloir qu’il fil rouge soit à nouveau mis en scène. Peut-être avec Olivia au centre (notamment car elle est l’atout de cette série et que je vois mal Mariska Hargitay en avoir marre de jouer ce personnage tant il est aimé).
Note : 8.5/10. En bref, du très bon SVU. En utilisant un fil rouge développé cette année la série s’en sort à merveille, notamment en se renouvelant.


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