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VERONE (Italie)

Publié le 27 avril 2014 par Aelezig

C'est une très jolie petite ville avec des places inondées de soleil, des ruelles ombragées et des beautés architecturales dans tous les coins ! Un des endroits les plus agréables d'Italie.

Vérone est une très ancienne ville italienne, dans la région de Vénétie, sur les rives de l'Adige, à proximité du lac de Garde. Elle compte 265.000 habitants. A la suite de la tragédie Roméo et Juliette de William Shakespeare parue en 1597, dont l'action se situe dans cette ville, la cité devient la ville romantique la plus célèbre du monde. Il y a même une "maison de Juliette" alors que les personnages de Shakespeare sont fictifs...

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La ville est supposée être d'origine étrusque. Les Romains y trouvèrent des Cénomans, peuple issu d'une tribu gauloise. L'assimilation à la culture latine commence vers 109 avant J.C. Située au carrefour de trois routes importantes (la via Postumia, la via Gallica et la via Claudia Augusta), traversée par un grand fleuve, Vérone a une position stratégique.

Après la chute de l'Empire (476),  le roi des Ostrogoths, Théodoric le Grand en fait sa ville préférée et un centre militaire important : il y bâtit aussi un grand château. Au VIe siècle, les Lombards occupent l'Italie. En 774, Charlemagne défait Didier de Lombardie. Plus tard, Pépin d'Italie, fils de Charlemagne, en fera sa demeure. Le Saint-Empire romain germanique la cédera finalement à son vassal, le duc de Bavière.

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Les premiers statuts démocratiques (1136) qui font de la ville une commune la poussent à défier la domination allemande. La constitution de la Ligue véronaise, suivie plus tard par la Ligue lombarde, porte à la défaite de Frédéric Barberousse à Legnano (1166). L'expansion des communes se manifeste par un essor économique remarquable, qui entraîne une expansion territoriale correspondant à peu près aux régions italiennes actuelles : la naissance des premières seigneuries comporte pourtant la suppression des libertés républicaines. En 1232, Ezzelino da Romano annexe Vérone à la Marche Trévisane et porte encore une fois la ville du côté de l'Empire. L'alliance est célébrée par le mariage de Ezzelino avec Selvaggia, fille de Frédéric II de Hohenstaufen.

Après la mort d'Ezzelino III da Romano en 1259 et la chute des Gibelins, la ville redevient république. Mastino Della Scala, dernier capitaine du peuple, assassiné en 1277, est suivi d'Alberto, son frère, qui fait de Vérone une principauté sous le contrôle de la famille des Scaligers. Il est suivi de ses fils, Bartolomeo, Alboino et Cangrande : ce petit état connaît alors sa plus grande splendeur avec Mastino II. Après un siècle, la seigneurie s'effondre sous son poids : dévastée par les luttes intestines, elles la précipitent dans les mains des Visconti (1387), suivis des ducs de Carrare au début du XIVe siècle.

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Le changement de garde de 1405 avec la dédition à Venise, assure, à l'exception de l'occupation impériale (1509-1517), une longue période de stabilité et de prospérité, marquée d'une floraison exceptionnelle des arts pendant la Renaissance. Presque quatre siècles plus tard, la décadence économique de la République de Venise la voit s'écrouler sous l'armée de Napoléon (1796) ; mais après une insurrection populaire, les Véronais le chassent (1797). C'est alors qu'il la vend aux Autrichiens (traité de Campoformio, 1797). La présence des Autrichiens est pourtant éphémère : Napoléon reprend Vérone en 1805, mais la défaite de l'armée française en Europe induit une redistribution des influences. Depuis le Congrès de Vienne (1815) jusqu'en 1866, la ville fait partie de la monarchie autrichienne (Royaume lombardo-vénitien), gouvernement de Vénétie, chef-lieu de la province de même-nom.

Il faut attendre 1866 pour que Vérone soit libérée. Cinq ans plus tard, c'est l'unification de l'Italie.

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Le XXe siècle voit un grand renouveau urbain et industriel : les vieux moulins à eau de l'Adige, qui avaient survécu intacts depuis le Moyen Age disparaissent, remplacés par des bâtiments industriels. La Grande Guerre gâte cette prospérité. La Seconde Guerre mondiale impose à la ville un lourd tribut : destruction de la plupart des églises, destruction de 25 % des habitations. Après l'arrestation de Mussolini (25 juillet 1943), l'Italie est divisée en deux. Peu après, les fascistes libèrent Mussolini et le portent au Nord où ils fondent la République de Salò, en opposition au Royaume d'Italie (Sud). En 1945, les Alliés et les partisans entrent à Vérone : c'est la libération et la fin de la guerre.

La reconstruction du patrimoine artistique est massive, mais la prospérité de l'après-guerre permet la création d'un énorme quartier industriel.

Vérone possède la plus riche collection de vestiges romains de toute l'Italie du Nord. Elle est notamment réputée pour son amphithéâtre romain, dont la forme et l'usage rappellent le Colisée de Rome.

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La ville est inscrite au patrimoine culturel mondial de l'UNESCO pour sa structure urbaine et son architecture, son développement ininterrompu sur deux mille ans et comme exemple exceptionnel de ville fortifiée lors de plusieurs étapes déterminantes de l'histoire européenne.

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D'après Wikipédia


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