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{Ciné} My sweet pepper land

Par Alittlepieceof @Alittle_piece

{Ciné} My sweet pepper landAu carrefour de l’Iran, l’Irak et la Turquie, dans un village perdu, lieu de tous les trafics, Baran, officier de police fraîchement débarqué, va tenter de faire respecter la loi. Cet ancien combattant de l’indépendance kurde doit désormais lutter contre Aziz Aga, caïd local. Il fait la rencontre de Govend, l’institutrice du village, jeune femme aussi belle qu’insoumise…

Toute la beauté de ce film réside principalement dans ses décors naturels et le charisme de ses deux acteurs principaux.
Le scenario, lui, peut sembler un peu simpliste et la fin, un peu bâclée. Mais il est bon de se souvenir qu’il s’agit d’un film kurde et qu’il ne peut se comparer à aucun autre. C’est d’ailleurs la simplicité du scenario qui permet de se rendre compte de la situation délicate dans laquelle se trouve cette région. Certaines scènes sont drôles, d’autres esthétiquement superbes, d’autres très téléphonées. Le résultat est plutôt inégal mais non dénué d’intérêt.
Le réalisateur s’est amusé à utiliser les codes des western spaghettis, jusque dans les musiques qui l’illustre. Cela peut sembler un peu désuet par moment vu d’occident mais au final donne quelque chose d’à la fois grave et ironique dont le seul et unique but est de dénoncer la corruption, les inégalités et l’injustice qui règne dans cette partie du monde.
Golshifteh Farahani, qui joue le rôle de Govend est superbe. Elle a une beauté naturelle qui à aucun moment ne semble surjouée. Les scènes où elle joue du hang sont sublimes.
Korkmaz Arslan dont c’est le premier rôle au cinéma est pour moi la révélation du film. Il crève l’écran par son regard ténébreux et sa présence. La rencontre des deux acteurs est certainement la plus grande réussite du film.


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