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Le journal de Bridget Jones, Helen Fielding

Par Soukee

BridgetLe Journal de Bridget Jones d'Helen Fielding est initalement paru sous forme de chroniques dans The Independant et The Daily Telegraph entre 1995 et 1996, avant d'être réunies en roman en 1996. Mondialement connue pour être l'archétype de la trentenaire célibataire, Bridget Jones est rapidement devenue un personnage culte et ses aventures ont ouvert la voie à une veine de chick-lit plus ou moins réussie. 

Londres. Bridget, trente ans, célibataire, à la recherche du grand amour. Entre son boss avec qui elle entretient une liaison, ses amis célibataires aussi désépérés qu'elle, sa mère qui tente de la caser à tout prix, ses amis mariés-et-fiers-de-l'être qui ne comprennent pas sa situation, le ringard Mark Darcy qui finalement ne l'est pas tant que ça, Bridget se cherche. A coup de vodka, clopes, incartades à son régime et soirées d'intense réflexion avec ses amis. Comment trouver l'homme avec qui partager sa vie ? Et comment le garder ? Bridget se débat avec sa vie... et le fait avec beaucoup d'humour !

J'avais lu les deux tomes des aventures de Bridget quand j'étais au lycée... Ça commençait à dater un peu et si en dehors de ces romans je n'avais jamais succombé à l'appel de la chick-lit, une envie d'y revenir m'a prise, récemment. 
Envie de détente. De retrouver la Bridget des romans plutôt que celle des films. Attention, loin de moi l'idée de dire que Renée Zellweger ne correspond pas à l'image que j'ai de Bridget. Elle campe à la perfection le personnage de girl next door et possède un potentiel comique indéniableJe ne m'attarderais pas non plus sur Colin Firth ou Hugh Grant dans les rôles de Mark Darcy et Daniel Cleaver. Enfin, je pourrais, mais les digressions pourraient être longues (Hiiiii ! La scène d'arrivée de Hugh Grant dans l'ascenceur ! Le "I like you very much" de Colin Firth !! Parenthèse fermée. Cris hystériques contenus). 
Mais, dans mon souvenir, les romans étaient bien plus drôles que les films et j'avais envie de revenir aux origines de Bridget. Et mon souvenir était bon : je me suis marrée tout le temps de ma lecture ! J'ai adoré retrouver le style un peu télégraphique du journal de Bridget, son compte (plus ou moins sincère) de cigarettes/unités d'alcool/calories en début de chaque chapitre, ses tribulations invraisemblables mais vraiment tordantes.Forcément un brin caricatural, le personnage de Bridget cristallise toutes les angoisses véhiculées par le statut de célibataire. On rit, c'est sûr. Et on apprécie la fraîcheur du ton, en gardant à l'esprit que ce roman a bientôt vingt ans mais qu'il résonne toujours de la même façon. Bridget Jones, porteur d'universalité ? Je n'irai peut-être pas jusque là. Mais presque... Récriture moderne d'Orgueil et Préjugés, Bridget Jones dépeint avec un humour décapant la société et ses travers par le prisme du célibat. A lire ou relire. A consommer sans modération, qu'on se le dise. 

Je ne résiste pas et vous mets la bande-annonce, bien entendu...


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