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On se fait une toile ?

Par Nelcie @celinelcie

J’ai toujours aimé les adaptations Marvel au cinéma. A part le dernier Superman que j’avais trouvé longuet. Et aussi le premier Captain America avec Chris Evens dans l’armure du héros. Y a aussi Thor, qui ne m’a pas emballée plus que ça. Quand à Ghost Rider, je n’ai pas aimé !
Je n’ai pas toujours aimé les adaptations Marvel au cinéma. Mais quand il y en a une qui sort, faut que j’aille la voir !! C’est comme ça. Et donc, je suis allée voir le dernier volet de l’homme-arraignée : The amazing spider-man, le destin d’un héros.

On se fait une toile ?

Synopsis

Ce n’est un secret pour personne que le combat le plus rude de Spider-Man est celui qu’il mène contre lui-même en tentant de concilier la vie quotidienne de Peter Parker et les lourdes responsabilités de Spider-Man. Mais Peter Parker va se rendre compte qu’il fait face à un conflit de bien plus grande ampleur. Être Spider-Man, quoi de plus grisant ? Peter Parker trouve son bonheur entre sa vie de héros, bondissant d’un gratte-ciel à l’autre, et les doux moments passés aux côté de Gwen. Mais être Spider-Man a un prix : il est le seul à pouvoir protéger ses concitoyens new-yorkais des abominables méchants qui menacent la ville.  Face à Electro, Peter devra affronter un ennemi nettement plus puissant que lui.  Au retour de son vieil ami Harry Osborn, il se rend compte que tous ses ennemis ont un point commun : OsCorp.

 Mon amazing avis

Après Iron Man qui se demande si c’est l’homme qui fait le costume ou le costume qui fait l’homme, après Superman qui se pose des tas de questions sur ses origines, et après Bruce Wayne qui s’est posé la question de savoir si Batman était un type bien, voilà que Spider-man se met à réfléchir sur lui-même.
Je crois que je vais ouvrir un cabinet et proposer des séances de psychologies de groupe. Avec un thème de réflexion par semaine.
Semaine 1 : Être ou ne pas être… un superhéros. (Faut-il révéler sa nature de superhéros à nos amis les humains normaux ?)
Semaine 2 : Le superhéros est un homme comme les autres, avec juste quelques pouvoirs en plus et un costume… différent. (Mon costume est parfois ridicule, mais j’en suis fier et je l’assume. Moi aussi j’ai des sentiments, parfois je doute de moi-même, je tombe amoureux… et c’est normal !)
Semaine 3 : Ce n’est pas parce que je suis un superhéros que je dois sauver la Terre tout seul. (Il y a d’autres superhéros pour m’y aider.)
Semaine 4 : Comment sauver la Terre (tout seul, si vraiment vous insistez) sans détruire au passage 45 villes, 13 aéroports, sans provoquer 4 raz-de-marée et 15 tremblements de terre ? (J’apprends à canaliser mon énergie).

Ouais… c’est un secteur porteur ça, la psychologie de groupe chez les superhéros !

Donc, revenons-en à Peter spider Parkerman, enfin Spider-man alias Peter Parker.
Et bien, je l’ai trouvé pas mal, ce dernier Spider-man ! Pas mal, mais pour moi ce n’est pas le meilleur. Personnellement, j’ai une préférence pour Tobey Maguire dans l’incarnation de l’homme araignée. Non pas qu’Andrew Garfield soit mauvais, mais j’ai trouvé que Tobey donnait plus de relief à son personnage.
Toujours dans la série des comparaisons, parlons de Harry Osborn, l’ami/ennemi de Peter Parker. J’avais adoré James Franco dans ce rôle. J’aime tout autant Dane DeHaan. Il y incarne un Harry très différent, plus fils à papa arrogant, et il est diablement efficace. En tout cas, moi j’ai préféré son jeu à celui d’Andrew Garfield.
Voilà donc pour les comparaisons.

Et si on parlait un peu du scenario ?
Bon, pas de grande nouveauté de ce côté-là : Y a des méchants, Spider-man les mate. Y a des très méchants, Spider-man les mate, ou pas. Parce que vous comprenez, Peter Parker est amoureux et… c’est compliqué quoi ! En plus il y a le meilleur pote qui revient depuis… longtemps. Et quand ce dernier vous apprend qu’il est souffrant, ça ne va pas vous remonter le moral, tout ça !! Gérer sa relation amoureuse, tenter de garder une bonne relation amicale avec son meilleur ami, et éviter au monde entier de partir à la dérive… Franchement, ça fait beaucoup pour un seul homme ! (Cf. Session de la semaine 3).
Et côté méchant, justement, on a le choix, mais un choix que j’ai trouvé moyen.
Tout d’abord, il y a ce pauvre Max Dillon, homme que tout le monde semble ignorer, que va se transformer en un méchant et électrisant Electro. Bon, j’aimais bien le personnage de Max, avec toute la pitié que sa maladresse pouvait procurer. Je l’ai trouvé plutôt pas mal en Electro vengeur. Le problème, c’est qu’il passe d’un personnage à l’autre de façon beaucoup trop rapide à mon goût. On ne voit pas le personnage évoluer. Il passe d’un extrême à l’autre, et ça m’a gêné pour la crédibilité.
Le second méchant n’est autre que son ami Harry Osborn. Je ne vais pas vous raconter comment il devient le bouffon vert (gardons un peu de suspens…). Non seulement il n’arrive qu’en fin de film, c’est-à dire qu’on le voit très peu, mais en plus il se fait mettre une raclée par son pote Peter en moins de deux !! Il n’y a presque pas de lutte, c’est expédié et basta !
Enfin, il y a le troisième méchant : Rhino. Et lui, à part dire au spectateur que « voyez comment on vous met l’eau à la bouche en vous présentant un méchant qui sera dans le prochain volet », je n’ai pas compris à quoi il servait. Ah ok ! A promouvoir le prochain film ^^.

Comme je le disais, j’ai trouvé ce spider-man pas mal. Je sais, vu mes critiques juste au-dessus, on pourrait en douter. Parce que malgré tout ça, je ne me suis pas ennuyée. Certes, j’aurais voulu que la transition entre Max et Electro soit moins fulgurante, certes, j’ai trouvé que le bouffon vers se faisait massacrer un peu trop vite. Mais pour moi, ce film reste un bon divertissement, avec de belles images et des acteurs crédibles. Et c’est à peu près ce que j’attends de ce genre de film. Vous allez me dire que le scénario dans un film c’est quand même super important. Bien sûr que ça l’est ! Et c’est d’ailleurs pour cela que je dis que ce film est juste pas mal. Car le scénario pêche un peu par moment. Mais disons que je suis mois exigente sur un film comme un marvel que sur un thriller, par exemple. Il y a des choses improbables dans Spider-man ? Je m’en fiche !  Toute façon, un mec qui devient vert c’est quand même assez peu probable… Il y a des incohérences ? Dans ce cas-là, je m’en moque également, car l’histoire reste tout de même compréhensible, et c’est le plus important.
Ce dernier volet n’est pas le meilleur film du genre, mais il m’a au moins diverti. Et moi, j’aime bien aller voir des films où t’as pas à te prendre la tête pour comprendre l’histoire, un film qui mise plus les images et les effets spéciaux que sur le scenario. Comme les Marvel en général, par exemple.


Classé dans:Le Nelcinéma Tagged: cinéma, Spider-man

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