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Spectacle : HyperFlux au Sentier des Halles

Publié le 27 mai 2014 par Generationnelles @generationnelle

Des affiches, il y en a des tas sur les bus et dans le métro. Générationnelles vous aide à faire le tri au milieu de ces posters. Aujourd’hui, grand spectacle digne du grand écran. 

Il faut se concentrer un petit moment pour comprendre l’intrigue ou du moins l’intention. Avec son affiche en hologrammes et arrêt sur images, il fallait s’attendre à tout d’Hyperflux. Et bien, ce n’est pas encore ça, c’est encore plus!

HyperFlux est hyperbon. Facile? Pourtant Hyperflux c’est quelque chose de grand. Hyperflux c’est devoir choisir une soirée au cinéma ou au théâtre, ou plutôt choisir le cinéma sur les planches.

Mais avant tout, résumons la chose. Alors, alors voyons. Prenez un personnage lambda appelons-le Alone Mirou. Et ben cet Alone Mirou travaille à NEWSBRIB. Un travailleur comme les autres adepte du métro-boulot-dodo, oubliant souvent son coeur pour cette valse, la routine habituelle quoi. Dans cette multinationale bien huilée, le moindre faux pas est fatal et si vite arrivé! Et ce faux pas Alone Mirou va le franchir et va sans le savoir provoquer le plus grand bug mondial.

Vu comme ça, Hyperflux pourrait être un thriller totalement froid, politique et calculé. Mais Hyperflux ne s’inspire pas des vaudevilles intellos dans un décor gris unique. Hyperflux est à l’image de son co-auteur, Adrien Cohen au jeu hallucinant. Quand on sait que le comédien a autant appris le violon que le mime, on voit où on met les pieds. Hyperflux a cela de merveilleux, il est un grand film au décor minimal mais à l’énorme mise en scène. Avec quelques lumières, peu de costumes et pas mal de gestes quasi clownesques, Adrien Cohen et sa co- interprète Chloé Galzin nous font voyager dans les grottes de l’internet en un claquement de doigts et quelques astuces entre deux scènes. Et pourtant dans cet univers surréaliste, on retrouve nos bonnes références de culture pop : Metropolis, Star Wars, Matrix, le visiteur du futur, tout ce qui a enchanté la SF de ce siècle.

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Mais dans ce melting pot fictionnel, on n’ oublie pas la satire assez profonde de la vie connectée qu’on connaît tous, menée par Facebook et Google à la manière d’un Charlie Chaplin dans les Temps Modernes.

Alors Hyperflux, on y va et on y retourne car on est tous Hyperflux et cette pièce avec son optimisme et sa créativité apparaît un peu comme la lumière au fond du tunnel numérique.

A l’affiche jusqu’au 12 juin les jeudis au Sentier des Halles à 19h45. 


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