Maps to the stars : loin du glamour d'Hollywood

Maps to the stars faisait partie de la sélection officielle à Cannes et son actrice principale, Julianne Moore a raflé le prix d'interprétation féminine. La bande-annonce était alléchante et le prix reçu pendant la cérémonie de clôture du festival n'a fait que renforcer mon envie de voir le film. C'est donc chose faite. Bien loin du côté bling bling et lisse d'Hollywood, David Cronenberg dresse un portrait au vitriol du star-System avec ce film choral, trash, pervers parfois, malsain souvent. Il met en scène Julianne Moore en actrice un peu dépassée, un apprenti scénariste-acteur en la personne de Robert Patinson, un coach de stars aux méthodes toutes particulières (John Cusack), sa fille (Mia Wasikowska, l'Alice au pays des merveilles de Tim Burton) - ancienne pyromane accusée de tentative de meurtre sur la personne de son propre frère -. Le réalisateur dissèque l'envers du rideau de l'usine à rêves qu'est Hollywood... Le tout sur des vers de Paul Eluard. Difficile de dire si j'ai aimé ou pas... Je n'ai pas détesté ni adoré. Je reste un peu "soufflée" car je ne m'attendais pas à autant de trash.. Le bon vient des prestations des acteurs. Bien loin des Twilight qui l'ont fait connaître, Robert Pattinson est touchant. Mia est quant à elle bluffante, flippante et paradoxalement craquante... Parfois... enfin, c'est vrai que Julianne Moore offre une belle performance. Tantôt douce, tantôt désespérée, elle peut être aussi cruelle et cynique. Une palette de portraits pour une grande actrice qui n'a pas volé son prix. Je salue le choix du jury ! 



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