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Critiques Séries : Murder in the First. Saison 1. Pilot.

Publié le 11 juin 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Murder in the First // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Murder in the First n’est pas une série policière comme on en voit des tas. En effet, elle choisi de nous raconter le meurtre, l’enquête, l’arrestation et enfin le jugement sur une saison d’une seule et même affaire. Le but n’est pas d’éparpiller la série dans tout un tas de stand-alone ennuyeux. Pour une fois, je trouve que TNT ose quelque chose avec un genre où elle a déjà tenté énormément de choses classiques. Murder in the First apparait presque comme la première originalité de la chaîne en la matière. J’avais donc hâte de voir comment l’histoire va évoluer mais cette série n’est pourtant pas née sans inspiration. En effet, Steven Bochco, l’un des co-créateurs de la série travaillait déjà sur Murder One pour ABC. Une série qui racontait plus ou moins la même chose. Je ne suis pas un spécialiste de cette série donc je découvre plus ou moins la mécanique avec cette série. Steven Bochco s’est associé à Eric Lodal (Laredo) afin de mettre tout cela en boîte. Ce premier épisode n’est pas parfait mais il ne manque pas de piquer ma curiosité. J’aurais bien aimé qu’ils creusent un peu plus l’univers d’Erich Blunt par exemple. C’est en effet très agréable de voir Tom Felton (Harry Potter) dans une série alors que l’on ne s’y attendais pas nécessairement.
A San Francisco, deux enquêteurs de la criminelle cherchent à élucider le meurtre du célèbre directeur d'une entreprise spécialisée dans la technologie de pointe....
A chaque saison, la série suit les différentes étapes de la résolution d'un meurtre, depuis le moment où le crime est commis jusqu'au moment où se déroule le procès.

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Mais ce premier épisode a du mal à lancer son histoire. Disons que le fond semble là mais la forme ne parvient pas à mettre quoi que ce soit en avant. Les personnages sont donc tous plus ou moins éparpillés dans diverses intrigues. Cela aurait pu donner quelque chose de cohérent mais malgré le côté ultra feuilletonnant de la série, Murder in the First commence déjà s’engluer dans des trucs dont on n’a pas grand chose à faire pour le moment. Pour un premier épisode, on aurait clairement pu avoir quelque chose de beaucoup plus efficace. Notamment car le concept de la série est réellement intéressant et intelligent à la fois. Il nous permet de nous plonger dans un univers durant toute une saison et pas seulement dans un épisode. Ce qui est souvent court pour raconter certaines histoires. Bien sûr qu’il y a des mystères mais ce qui ne colle pas c’est la mise en scène qui donne l’impression de voir une série tout droit sortie des années 90 (oui, les années où Steven Bochco travaillait sur Murder One). Par ailleurs, la série tombe également dans pas mal de clichés qui ne lui rendent pas toujours service. Pourtant, le casting est tout de même plutôt bon. C’est même du cinq étoiles de seconde zone.
On retrouve à la tête d’affiche de cette série Taye Diggs (Private Practice, Kevin Hill) et Kathleen Robertson (Boss). L’alchimie entre les deux est encore très synthétique. Le problème vient probablement du fait que les scénaristes ne savent pas trop comment s’y prendre pour transformer la relation de ces personnages en une relation bien moins froide. On n’arrive pas à s’impliquer et la fluidité vient donc cruellement à manquer. Par ailleurs, nous avons toute une autre galerie de personnage tout aussi mal exploitée par l’histoire. Le metteur en scène de l’épisode, Thomas Schlamme, ne parvient pas à donner l’impression que l’on est en 2014 et que les séries du câble sont maintenant faites avec des moyens différents des années 90. Le fait que cela soit aussi ringard pourrait bien porter préjudice à Murder in the First mais vous l’avez déjà compris, j’aime bien ce que la série veut nous raconter dans les grandes lignes. Du coup, j’ai hâte de voir la suite. Le prochain épisode va donc devoir donner le change au risque de perdre rapidement des téléspectateurs (déjà que le démarrage n’est pas fameux).
Note : 3.5/10. En bref, c’est pour le moment assez ringard. Dommage.


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